AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 4677 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans le film documentaire La Femme aux cinq éléphants, Svetlana Geier (celle qui a retraduit en allemand les cinq gros romans de Dostoïevski) explique que selon elle, qui possède à présent une connaissance presque intime de l'auteur, Fiodor Dostoïevski a toujours écrit et réécrit le même livre, à quelques nuances près. Je ne sais si l'on peut en dire autant de Jane Austen mais force est de constater qu'il existe d'étonnantes similitudes entre Sense & Sensibility (Le Coeur et la Raison ou Raison et Sentiments selon les traductions), premier roman publié de l'auteure et Pride & Prejudice (Orgueil et Préjugés), son second.

C'est particulièrement vrai des deux soeurs principales des deux romans. En effet, l'Elinor ici présente rappelle à s'y méprendre la Jane d'Orgueil et Préjugés, idem pour la Marianne Dashwood du Coeur et la Raison qui est jumelle homozygote d'Elizabeth Bennet. C'est vrai également d'une foule de personnages dont on retrouve à peu de choses près toutes les caractéristiques (Ici Willoughby — nom qui ne doit rien au hasard car repris à Fanny Burney dans son Evelina — annonce fortement Wickham d'Orgueil et Préjugés, même chose pour Mrs Ferrars vis-à-vis de Lady de Bourgh ; Mrs Dashwood, belle-soeur d'Elinor, comparée à Caroline Bingley, Edward lui-même n'est pas sans évoquer fortement Darcy. Bref, inutile d'en faire la liste exhaustive, on peut quasiment tous les transposer.)

La principale différence enregistrée ici par rapport à l'oeuvre suivante, est la différence de focalisation. Dans le Coeur et la Raison, nous nous identifions davantage à Elinor, la soeur aînée pleine de pondération et qui est dans un contrôle absolu d'elle-même (rôle qui est tenu par Jane dans Orgueil et Préjugés et qui n'est pas l'héroïne). En revanche, Orgueil et Préjugés cherche à nous faire prendre le point de vue d'Elizabeth, la cadette tout feu tout flamme, romantique à l'excès et au caractère bien trempé. (Ici, ce rôle est dévolu à Marianne et, vous l'aurez compris, ce n'est pas elle l'héroïne principale.)

Si l'on se résume, donc, avec un même canevas, Jane Austen nous propose une relecture basée sur une focalisation différente. En ce qui me concerne, quoique j'aie bien aimé cette mouture, je la trouve très sensiblement inférieure à Orgueil et Préjugés. Ceci est, selon moi, imputable à trois éléments :

Premièrement, une héroïne sage et pondérée, cela fait toujours moins de spectacle qu'une héroïne qui ne s'en laisse pas conter. Une héroïne pondérée évitera les gros pièges tendus par la passion, tandis que l'autre y sautera à pieds joints, si bien que, d'un point de vue romanesque, nous autres lectrices et lecteurs peu scrupuleux aimons généralement mieux voir celui ou celle qui se prend carrément les pieds dans le tapis plutôt que celle qui avance timidement sur la pointe des pieds en évitant les grosses chutes.

Deuxièmement, si l'auteure, Jane Austen, tient tant à nous raconter deux fois la même histoire, sachant qu'elle-même est la cadette de sa famille parmi les filles, sa soeur aînée étant Cassandra et tout, et tout ce qu'on peut lire dans sa biographie, c'est qu'il y a vraisemblablement un fort pesant autobiographique là-dedans et, sachant cela, quelle sera l'oeuvre la plus aboutie ? Celle qui parlera d'elle-même ou celle qui parlera de sa soeur aînée ? Eh oui, fatalement, celle qui parlera plutôt d'elle-même, donc, Orgueil et Préjugés.

Enfin, troisième et dernier point de comparaison romanesque, l'ouvrage est plus linéaire, plus prévisible, plus simpliste ici que dans la version suivante. On sent moins le fil se tendre, les intrigues se mêler les unes aux autres. Bref, notre coeur reste à l'image de celui d'Elinor, calme et pondéré, tandis que dans Orgueil et Préjugés, notre coeur s'emballe au rythme de celui d'Elizabeth et tout ceci concourt à une impression moins impressionnante, de mon point de vue.

Qu'en est-il du synopsis ? Nous suivons une famille de la Gentry anglaise, c'est-à-dire de l'aristocratie provinciale dont la richesse émane de la possession des terres agricoles. Nous avons affaire à une famille plutôt modeste, c'est-à-dire qui peut vivre de ses rentes sans travailler mais pas dans une aisance débordante.

Au demeurant, la famille Dashwood a à subir une fragmentation de son patrimoine car le père a eu un fils d'un premier mariage. Devenu veuf, il s'est remarié et a eu trois filles de sa seconde épouse avant de s'éteindre lui même. En théorie, selon les règles de l'époque (fin du XVIIIème siècle), à peu près tout revenait au fils et à peu près rien à ses trois demi-soeurs. Avant de mourir, Monsieur Dashwood père a fait en sorte de ne pas laisser complètement son épouse et ses filles à la rue, mais elles doivent à présent compter chaque sou. Un beau mariage est donc plus que souhaitable pour les deux aînées, sachant qu'à 19 et 17 ans, elles entrent dans la course, si l'on peut dire…

D'un point de vue économique, Elinor et Marianne sont un très mauvais parti pour les représentants de la Gentry. Moralement et physiquement, c'est plutôt l'inverse. Se trouvera-t-il de valeureux prétendants pour passer outre l'orgueil et les préjugés liés à la fortune et pour ne s'intéresser qu'à ces deux charmantes âmes elles-mêmes indépendamment de toute considération d'ordre pécuniaire ? Ne seront-elles considérées que pour leur beauté physique comme on pourrait le redouter ?

Jane Austen s'en donne à coeur-joie pour railler la mesquinerie de ces soi-disant « aristocrates » et, pour celles et ceux qui m'accuseraient de trop parler dans cette critique d'orgueil et préjugés, je me permettrai simplement de leur recopier ce passage, qui, selon moi, en dit long sur le double projet romanesque de l'auteure. Il se situe au chapitre XIII du volume II :

« Elle avait suffisamment vu se manifester son orgueil, son étroitesse d'esprit et le préjugé tenace qu'elle avait conçu à son endroit pour saisir l'étendue des difficultés qui auraient contrarié ses fiançailles avec Edward et retardé leur mariage, si par ailleurs le jeune homme avait été libre. »

En somme, un bon roman, plaisant mais pas du calibre d'Orgueil et Préjugés d'après mes seuls critères d'appréciation. À vous de voir et de vous forger votre propre opinion à ce propos car vous savez à présent que ceci n'est que mon avis, et que d'avis, tout le monde en a un, si bien que 1 sur 7 milliards, ça ne représente vraiment pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          1576
Raison et sentiments … Un roman conventionnel certes, tout comme l'univers étriqué de la bonne société anglaise dans laquelle nos héroïnes évoluent, mais sous la plume de la grande Jane Austen, ironie, esprit et cynisme s'en mêlent, fines analyses psychologies aussi de l'esprit féminin et de la naissance de l'amour, sentiment si délicat et imprévisible qui change sans cesse la donne.

Raison et sentiments distille ainsi un parfum persistant de romance, étranglé sous les convenances et le rang social. A l'époque, quand on aime, on le fait éperdument ou en silence. La retenue conjuguée à la passion. Jane Austen a su conjuguer élégance et frivolité, délicatesse et complexité des noeuds et des liens qui se font, et se défont, dans un livre qui fait partie de ma bibliothèque fétiche. Découpé en tranches de vie tour à tour dramatiques, ou tendres, le roman s'articule surtout sur nos deux héroïnes principales, Marianne, la jeune idéaliste passionnée, qui vibre à chaque seconde et sur tous les tons, et Elinor, douce, discrète et plus modérée. Deux soeurs, aussi différentes l'une de l'autre, qu'unies par une même volonté d'aimer et d'être aimées en retour. Elinor n'ose avouer ses sentiments par peur d'être repoussée, alors que Marianne les affiche fougueusement sans se soucier du retour de bâton. Tout sonne juste, le style d'écriture est en lui-même vraiment magnifique, et exhale un doux parfum de nostalgie bucolique propre à nous transporter plus de 200 ans auparavant.

Qu'il est doux de pouvoir apprécier pleinement de telles oeuvres, pleines de tact et de vérité cachée sous le vernis.
Commenter  J’apprécie          813
A part " Orgueil et préjugés" lu il y a longtemps, je ne connaissais pas vraiment l'univers de Jane Austen, qui semble avoir ses fans, les " janéites", comme l'écrit Jacques Roubaud, dans l'intéressante biographie qu'il présente à la fin du roman.

Eh bien, je peux dire qu'au départ, je craignais de ne pas beaucoup m'intéresser à cette société bourgeoise anglaise oisive, à la fin du 18ème siècle. Erreur ! J'ai été captivée par ce roman.Deux raisons essentielles:

La première est que Jane Austen a un ton délicieusement ironique, une façon drôle et cruelle à la fois de pointer les défauts de ces bourgeois étriqués et snobs.

Autre attrait: elle présente ses personnages de manière si vivante, si réaliste,qu'ils s'animent pour nous et deviennent de véritables personnes.C'est grâce à son observation fine et minutieuse de leurs pensées, de leurs comportements que l'on a cette impression.

Je me suis ainsi laissée prendre aux tumultes des amours contrariées de la sage et sensée Elinor, toute en intériorité et de sa soeur cadette,la romantique et exaltée Marianne.

L'auteur sait exactement comment chacun de ses personnages va agir ou réagir et donne, à notre grand plaisir, un aperçu impitoyable et cynique de la " bonne" société anglaise, qu'elle a elle même fréquentée et connait fort bien: l'hypocrisie ambiante, le rôle social de l'argent, notamment dans les mariages arrangés.La palme d'or de l'être le plus ridicule, dans son obsession de l'argent comme représentation sociale revient à John Dashwood, le demi-frère d'Elinor et Marianne: " Il vous aime.Quel est le montant de sa fortune ? " demande-t-il à Elinor, à propos du colonel Brandon.

Jane Austen se moque aussi de ses héroïnes.Par exemple des envolées exacerbées de Marianne, tant dans la manifestation bruyante de ses peines que de ses joies.

Et j'ai adoré par-dessus tout la quasi crise cardiaque de Mrs Ferrars, à l'annonce horrible des mariages inconsidérés de ses deux fils...

Bref, une lecture réjouissante, une plume subtile et éblouissante.Oh, my god ! Serais-je en train de devenir, moi aussi, une " janéite ? Maybe...
Commenter  J’apprécie          6610
Comme lors de ma première lecture, il y a vingt ans, j'ai adoré l'histoire de ces deux soeurs si différentes mais si proches malgré tout. L'intrigue est finement ciselée avec ses péripéties qui s'imbriquent les unes dans les autres faisant s'enchaîner harmonieusement les retournements de situations qui s'accumulent au fil des pages.

Et comme dans les autres romans de Jane Austen, les personnages secondaires sont délicieux : drôles, agaçants, détestables ou émouvants, chacun a son rôle à jouer dans une histoire qui n'aurait pas la même saveur sans eux.

Je dois cependant avouer que la plume de Jane Austen m'a moins plu que dans ses autres romans : certains passages m'ont semblé un peu longs, voire même répétitifs (par exemple, lorsqu'un personnage raconte des événements à un tiers). Mais peut-être cela vient-il de moi : ma capacité de concentration est proche de zéro ces temps-ci...

Cela n'empêche que, même si Orgueil et préjugé et Persuasion restent mes préférés, j'ai beaucoup aimé Raison et sentiments et le personnage d'Elinor, jeune femme si sensible et si raisonnable...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Commenter  J’apprécie          492
Romance très bien construite, même si l'on comprend assez vite où l'auteure va nous emmener. Toutefois, nous sommes loin de l'intensité de "Orgueil et préjugés" et de la pertinence et de l'ironie des dialogues pour nourrir la trame du roman.

Le thème de la nécessité du mariage pour les femmes de cette époque est à nouveau au centre du roman, ainsi que les agissements peu scrupuleux de certains hommes ravissant l'amour et, partant, l'honneur de certaines.

Qu'importe, le livre se lit sans discontinuer et le lecteur en ressort satisfait puisque la morale malmenée en sort plus ou moins sauve et le coeur de nos héroïnes maltraité n'en sortira pas trop meurtri.
Commenter  J’apprécie          460
"Raison et sentiments" est le premier roman de l'écrivaine
anglaise ,Jane Austen . Cette dernière connait bien sa société
cette société puritaine et hypocrite . Elle la dépeint et nous
montre ses travers dans ses différents ouvrages .Pour cette société pour y accéder et y faire partie , il n' y a que deux valeurs qui le permettent ,ces valeurs ou clés sont : le rang social et la fortune . Une vraie société mercantile où tout est basé sur l' apparat et l' ostentatoire .
Dans "Raison et sentiments" , il s' agit de la famille de Henry Dashwood .Ce dernier décède et laisse sa femme et trois jeunes filles . L' aînée ,Elinor, Marianne et la benjamine Margaret .Mais , il y aussi John , enfant issu d'un premier mariage et dont la mère est morte .Avant de mourir , le père avait un patrimoine conséquent et une certaine fortune .
A la mort du père ,John et sa femme Fanny viennent y
habiter avec eux . John , le demi-frère , manipulé et pressé
par sa femme va mettre main basse sur tout l'héritage .
La mère et les trois soeurs sont abandonnées et vont
vivre difficilement . Heureusement pour eux , ils ont des
proches qui vont les accueillir et les intégrer .
La raisonnable, Elinor, qui se maîtrise bien fait taire ses
sentiments malgré qu' elle aime et pense que ce n'est pas
le moment . Par contre, la sentimentale et passionnée
Marianne pense avoir trouver chaussure à son pied se
hâte pour se marier .
Pour ne pas spoiler l' histoire, le mieux est de laisser le
lecteur découvrir le reste .
Bonne lecture

Commenter  J’apprécie          423
Après "Orgueil et préjugés" que j'ai adoré, me voici lancée dans la lecture de "Raison et sentiments".
J'avoue que je n'ai pas autant craqué sur ce livre que sur les aventures de Lizzy.
Mais j'ai beaucoup aimé la réserve d'Elinor et la passion de Marianne.
J'ai retrouvé l'ambiance de Jane Austen.
Un peu déçue sur le dénouement final : j'ai trouvé que le retournement de situation d'Edward, son mariage avec Elinor et le rapprochement entre Marianne et M. Brandon étaient trop rapide.
On prend notre temps durant tout le livre, et la conclusion de ces 2 histoires se fait en quelques pages. Dommage !
Ce fut quand même une agréable lecture...
Commenter  J’apprécie          381
Je poursuis ma découverte de la littérature anglaise avec ce deuxième roman de Jane Austen.
Ce roman est riche en découverte de l'aristocratie anglaise du XIXeme siècle et le talent de l'auteur y contribue grandement.
Avec sa multitude de personnages, elle dresse des portraits singuliers et dénonce le matérialisme, caractéristique de cette période. Au milieu de ces personnages, l'amour et tous ses sentiments , l'adoration, la déception, le dépit, la colère, la trahison et la raison.
On aime, on tremble, on pleure, on déteste avec eux, avec elles. Jane Austen a ce pouvoir de nous faire aimer chaque personnage pour leurs traits de caractère si singuliers et multiples.

Ce fut une belle lecture que j'ai complété par le visionnage du film qui est très réussi, l'ambiance, la musique, les personnages sont retranscrits minutieusement. Généralement, je suis décue, comme par exemple Orgueil et préjugés, .
Commenter  J’apprécie          361
faut-il le dire, les soeurs Dashwood m'ont au début légèrement agacée par leur snobisme et leur mépris sous-entendu pour les gens indélicats. Mais Cette Mrs Jennings, son gendre John, tous deux si volubiles et ouverts, et même la femme de celui-ci, Lady Middleton, finissent par devenir attachants lorsqu'ils viennent naturellement au secours de la jeune Marianne et de sa soeur Elinor, soumis aux tourments amoureux de leur âge encore innocent.
Car dans les romans de Jane Austen, du moins ceux que j'ai lus jusqu'ici, il s'agit de cette période transitoire et éphémère du passage à l'âge adulte où, au dix-neuvième siècle, les jeunes filles se devaient de trouver le futur mari qui leur offrira une vie aisée et mondaine.
Quelles était l'enfance de ces filles? Que deviendront-elles une fois mariées? On n'en saura rien, puisqu'il n'y a que cet éveil à la vie et à l'amour qui nous intéresse ici.
Rien de nouveau dans ce que je dirai, mais Jane Austen a vraiment l'art des portraits. Elle a sans aucun doute passé une grande part de sa vie à scruter et analyser les personnes autour d'elles et les dépeint avec une grande finesse psychologique. On se laisse happer par les joies et les tourments que vivent Elinor et sa soeur Marianne, et on s'attache tour à tour à chacune d'elle pourtant si différentes, l'une incarnant la raison et l'autre le sentiment, la passion, comme on se prend à rêver au charmant Willoughby avant de se laisser avoir par le colonel Brandon, mélancolique et sage.
Ce n'est pas mon préféré de Jane Austen, mais je me suis quand même jetée dans le récit avec beaucoup de plaisir, et j'ai eu un fabile pour cette maman joyeuse, optimiste et aimante qu'est Mrs Dashwood.
Commenter  J’apprécie          311
Après une déception avec Orgueil et préjugés, je renoue avec Jane Austen, grâce une lecture commune. Je ne regrette pas mon choix de laisser une deuxième chance à l'appréciation de cette grande romancière.
Certes, je déplore que l'histoire tourne comme Orgueil et préjugés autour des convenances, de mariage, et des rentes etc...
Par contre, j'ai trouvé un plaisir plus vif à lire l'histoire de ces deux soeurs. Plus d'actions, plus de revirements, plus de descriptions, plus de grandeurs dans le comportement de ces dames hormis cette Lucy et Fanny. ô combien, j'ai aimé les deux soeurs, l'une très éclatante dans toute son effervescence et l'autre si sage et raisonnée tempérant sa soeur, la soutenant dans toute sa douleur.
J'ai trouvé la lecture aisée, et apprécié ce style d'une autre époque.
Autant je m'étais ennuyée avec orgueil et préjugés autant j'ai pris plaisir à vivre les aventures ou mésaventures amoureuses de tout ce petit monde, certes un peu trop mondain à mon goût, mais Mlle Austen, n'a connu guère que ce cercle.
J'ai apprécié également la petite biographie à la fin du roman.
Commenter  J’apprécie          305




Lecteurs (18148) Voir plus



Quiz Voir plus

Raison et sentiments

Paru en 1811, le roman est alors signé

Currer Bell
A lady
Anonymous
Jane Austen

22 questions
116 lecteurs ont répondu
Thème : Raison et sentiments de Jane AustenCréer un quiz sur ce livre

{* *}