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4,1

sur 962 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A son arrivée à New-York, le grand-père d'Archie, migrand juif russe, a été baptisé Ferguson par un fonctionnaire d'Ellis Island, suite à une incompréhension. Paul Auster nous conte les quatre vies parallèles d'Archie Isaac Ferguson. Plutôt trois et demi d'ailleurs, puisque l'un des Ferguson meurt dès la fin du second chapitre qui lui est consacré. L'auteur nous fait ainsi traverser l'Amérique de l'après-guerre jusqu'à la fin des années soixante : les guerres de Corée et du Viet-Nam, le mouvement d'émancipation des noirs avec leur cohorte d'émeutes, le mouvement anti-guerre du Viet-Nam, etc. Il nous fait partager les angoisses des jeunes Fergusson, leurs émois amoureux d'adolescents, leurs questions existentielles de jeunes adultes... Il faudra attendre les toutes dernières pages du roman pour apprendre qui est le vrai Archie I. Ferguson et comprendre le point de départ de l'histoire.

C'est le premier Paul Auster que je lis ; un cadeau de Noël. Et franchement, je suis très déçu par rapport à tout ce qui a pu être dit ou écrit sur ce livre. Certes, l'idée de quatre vies parallèles, évoluant différemment selon les événements et personnes rencontrées, est intéressante, d'autant que les personnages sont assez attachants. Mais la façon dont elle est traitée la rend plutôt ennuyeuse : une forme très descriptive, multipliant les détails et les angles de vue ; assez peu d'action et de rebondissements ; très peu de dialogues. On imagine aisément que l'auteur a mis beaucoup de lui-même dans ce livre, et j'en conclus qu'il avait très envie de se raconter, trop...

Le style ne m'a pas plus convaincu. Je le trouve plus ampoulé qu'original, avec des phrases et des paragraphes souvent très longs, ne facilitant pas la lecture. Il me semble qu'un texte plus concis (en l'état, c'est un pavé de plus de mille pages !) aurait pu avoir plus de force.

Bref, une grosse déception, qui va me conduire à lire un autre des succès de l'auteur pour vérifier s'il s'agit seulement d'un rendez-vous manqué avec un livre, ou une incompatibilité plus forte entre Auster et moi.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Et bien cela faisait un moment que j'attendais de lire ce roman et malheureusement il ne m'a pas accroché !...Et pourtant j'aurais tant voulu... car je trouvais l'idée très intéressante le parcours de vie de ce personnage en fonction de ses choix ou de ses rencontres ! Alors oui l'idée est bonne, oui on y voit bien à quel point les choix peuvent influencer grandement le cours de notre vie, oui quel travail de titan que l'écriture de ce roman a certainement représenté, toutes les références culturelles, historiques .. Oui cela aurait dû être un excellent roman pour moi ..et pourtant la magie des mots n'a pas pris...
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Spontanément , je n'aurais pas acheté ce livre ... à cause de la réputation de  Paul Auster , "le plus grand auteur américain vivant " ( mais au style particulier ) et aussi parce qu'à sa sortie , j'avais feuilleté le livre... et j'étais tombé sur une page assez hermétique .
Mais mon anniversaire arriva et là … ce fut le drame !
On me l'offrit !
Je me suis donc senti obligé de me plonger dans la lecture de « 4 3 2 1 ». Il faut de la concentration pour entrer dans l'histoire : difficile de faire des pauses...presque pas de paragraphes , des phrases looooongueeeees , très longues ... à perdre son souffle si on les lisait à voix haute . Certaines font plus d'une page et demi !
Paul Auster nous raconte la vie du jeune Archie Ferguson
( jeune homme que je n'ai pas trouvé particulièrement attachant ) , déclinée en 4 versions .
J'ai réussi sans trop de difficultés à lire la 1ère moitié mais après la page 500, j'ai trouvé que le récit tournait en rond avec de plus en plus de longueurs . Les amours multiples de Ferguson , ses velléités de devenir écrivain ne m'ont pas intéressé . J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à cette histoire que je n'ai pas trouvée passionnante ( selon les chapitres , il est amoureux d'une telle ou d'un(e )autre , son père est mort ou est bien vivant , propriétaire d'une boutique ou de plusieurs …) et puis les passages décrivant les matchs de basket et de baseball m'ont prodigieusement ennuyé  ! Autrement dit , si ce livre ne m'avait pas été offert , j'en aurais abandonné la lecture peu après la moitié ... et là avec la meilleure bonne volonté du monde , je ne l'ai abandonné qu'à la page 750.... au bout de 11 jours , je n'en pouvais plus !
Je sais que mon avis va faire tache au milieu du concert de louanges , mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps !
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J'ai eu le courage d'entamer ce pavé grâce, ou plutôt à cause, des critiques élogieuses publiées sur ce site.
C'était une des lectures les plus pénibles, je l'ai détesté. Si l'idée générale, à savoir une vie plusieurs destins possibles, était intéressante; le récit lui même était fade et sans style. J'ai détesté sa manie de donner des adresses exactes et j'avais l'impression que tout le livre était un exercice pour le compte d'un atelier d'écriture.
J'ai apprécié le cours d'histoire sur le New York des années 60. Et si j'ai adoré le Garp de John Irving, je n'avais qu'une hâte... en finir avec le Ferguson de Paul Auster.
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Le thème de ce livre m'avait pourtant séduit, le hasard et la fatalité de nos vies, mais je me suis vite lassée du parcours d'Archie Ferguson et ses quatre vies...... Je n'ai pas retrouvé l'écriture et le style de Paul Auster que j'apprécie , et je me suis perdus dans ses longueurs.....
Dommage....
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Je suis un passionné de P. Auster dont j'ai lu la plupart des livres. Celui ci ne m'a pas convaincu. Je n'ai aimé que les 100 premières pages. J'ai trouvé ce gros pavé rapidement ennuyeux. L'idée de suivre plusieurs vies possibles du héros selon les circonstances est intéressante mais le procédé qui consiste à mélanger les histoires devient très vite lassant. On ne sait plus où on en est,;quel est le Ferguson que nous suivons? Dès que l'on commence un peu à rentrer dans une des ses vies, l'histoire s'arrête...et recommence avec un autre Ferguson...qu'on a un peu oublié, puisque déjà laissé derrière nous depuis une centaine de pages..Le nouveau ne nous intéresse plus; il faut alors tout reprendre à zéro. Puis l'histoire s'arrête...et ainsi de suite.Résultat; on perd le fil, c'est embrouillé, on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi.On ne s'intéresse plus, et il faut beaucoup de courage pour reprendre la lecture, souvent embarrassée par un trop grand nombre de pages descriptives de l'actualité ou du sport.(J'avoue que j'ai souvent été victime d'une overdose de descriptions de parties de Base ball ou de Basket, sports que jouent malheureusement tous les Ferguson du livre...)A la fin, j'ai sauté beaucoup de pages.La description minutieuse des moments historiques qui accompagnent le vie des protagonistes est souvent plate, en tous cas beaucoup trop répétitive. Bref, c'est très long, et, à la fin, j'avais surtout envie que toute cette histoire s'arrête...! ...Je viens finalement d'arriver au bout du livre et je reprends ma critique pour l'améliorer. Il s'avère en effet qu'arrivé à la page 1011, le roman prend une autre tournure avec une mise en abîme qui fait changer le lecteur de perspective. On retrouve là toute l'habileté de Paul Auster. Je remonterais donc ma note à 3 au lieu de 2. Mais pas plus, car le roman est quand même trop long et difficile à lire.

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Il est des livres dont on se dit qu'ils auraient manqué au monde s'ils n'avaient pas existé. Et d'autres dont on se dit que leur absence n'aurait causé nul dommage. 4321 fait partie de ces derniers. Des livres facultatifs.

On suppose donc que c'est pour des raisons purement alimentaires qu'Auster a écrit les 1200 pages de ce récit, dont le lecteur ne gardera rien qu'une vague écume un peu écoeurante. On se dit que l'auteur, après l'avoir achevé, a dû se sentir dans le même état d'esprit que le personnage central de son récit à la p. 799 : "Ferguson s'assit sur le lit ... et tout à coup [il eut] une sorte de haut-le-coeur ... Il n'avait jamais rien éprouvé de pire. Jamais connu une telle honte ... Puis, toujours nu, il ... sortit sur le balcon et lança la liasse de billets dans la nuit froide de janvier".

Alors oui, c'est malin et habilement ficelé, cette quadruple auto-biographie imaginaire de quatre Ferguson potentiels. Mais derrière la virtuosité il n'y a que du vide. le livre n'est qu'un long, très long, bavardage. Auster écrit bien et surtout facilement, mais il ne suffit pas de faire des phrases d'une page et demie pour être Proust. Auster est certainement un type cultivé, mais énumérer à longueur de récit des dizaines de titres de livres sans réussir à en dire le moindre mot original ne justifie pas le temps qu'il a passé à l'écrire, ni encore moins le temps que le lecteur passe à la lire. le dénommé Ferguson, dont on suppose qu'il est un double de l'auteur même s'il est raconté en quadruple exemplaire, est un gars très ordinaire, sans épaisseur ni profondeur, et globalement sans intérêt, et tout ceux qui l'entourent, tout ce qui lui arrive, tout ce qui arrive autour de lui, est ou devient pareillement insignifiant.

Au total, un indéniable savoir-faire, et probablement beaucoup de travail, pour mettre en place un habillage habile et chatoyant qui ne réussit pas à masquer la vacuité du propos. On ne retiendra finalement de ce livre qu'une seule chose : l'amusante genèse imaginaire du nom d'Ichabod Ferguson, le grand père du personnage central, ainsi baptisé par une improbable déformation de la réponse en yiddish qu'il fit à l'officier de l'immigration qui, à son arrivée à Ellis Island, lui demandait son nom : "Ikh hob fargessen" C'est drôle, mais c'est un peu juste pour justifier un livre, surtout de 1200 pages.
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Paul Auster est l’un de mes auteurs américains préférés, mais 4321 n𠆚 pas fonctionné pour moi. Malgré l𠆞xcellente idée de 4 histoires possibles, j𠆚i trouvé l𠆞nsemble ennuyeux. J𠆚i particulièrement été dérangé par la place importante laissée à un sport américain (base-balls je crois) sans intérêt pour moi. Il n𠆞st pas le premier auteur américain à décrire longuement des scènes de sport qui n’ont aucun intérêt de l𠆚utre côté de l𠆚tlantique. (Du moins pour moi)
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Déception. Grand Fan de Paul Auster mais jamais pu accrocher.
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Ce livre était un cadeau, je n'ai donc pas eu le loisir d'en lire les premiers avis avant de l'avoir entre les mains. Je ne reviens pas sur le contexte du livre, je vais simplement donner mon sentiment alors que je viens d'achever la lecture de ce doux pavé.
Ce n'est pas mon genre de bouquin, j'ai trouvé le style trop descriptif, avec notamment des longues listes de livres ou de films etc. Ces listes n'ont pas d'utilité à part peut-être de flatter leur auteur, comme s'il cherchait à démontrer l'étendue de son savoir et de ses diverses passions pour la littérature, le baseball, le cinéma...
Pour conclure une lecture peu digeste donc même si elle a eu le mérite de me donner de nouvelles sources d'inspirations littéraires.
Le schéma global du livre est original et intéressant mais finalement la cohérence générale en pâtit.
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