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Christine Le Boeuf (Traducteur)
EAN : 9782742743698
382 pages
Actes Sud (03/05/2003)
3.95/5   676 notes
Résumé :
Comment reprendre goût à la vie lorsque les êtres que l'on aime sont morts de façon tragique ? Pour David Zimmer, ce sera par l'écriture : il entreprend tout d'abord d'éditer une monographie sur les comédies en noir et blanc d'un acteur du muet, Hector Mann, tombé en désuétude, avant de s'atteler à la traduction des Mémoires d'outre-tombe, de Chateaubriand. À mesure qu'il ressuscite ces deux ... >Voir plus
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Chaque fois que je lis un livre de Paul Auster, je me dis que je ne pourrai pas l'aimer autant que le précédent et c'est pourtant toujours le cas. En revanche, ce qui ne change pas, c'est la difficulté à en parler...

Dans "Le Livre des illusions" on retrouve un personnage que l'on a déjà rencontré dans "Moon Palace", David Zimmer (de secondaire il a été promu à narrateur principal) et on apprend très vite (aucun spoiler) qu'il a perdu son épouse et ses deux petits garçons dans le crash d'un avion.

"L'important, ce n'est pas l'habileté avec laquelle on évite les ennuis, c'est la manière dont on les affronte quand ils se présentent." (P47)

Et une part relativement importante du livre est de montrer comment David Zimmer surmontera cette épreuve :

"La seule personne avec qui je savais encore comment me comporter c'était moi-même - mais je n'étais plus vraiment quelqu'un, je n'étais plus vraiment vivant. J'étais juste un type qui faisait semblant de vivre, un mort qui passait ses journées à traduire le livre d'un mort." (P125)

Mais si le livre se contentait de nous raconter les états d'âme d'un veuf qui traduit les "Mémoires d'outre-tombe" De Chateaubriand, on ne serait pas en train de lire du Paul Auster :

"Quand toutes les cartes du jeu sont contre vous, la seule façon de gagner une manche est d'enfreindre les règles." (P52)

Et pour ce qui est d'enfreindre les règles, Paul Auster est un maître ! Il arrive à nous donner l'illusion de regarder les films d'un certain Hector Mann tout en lisant son livre... Personnellement, il m'a emmenée au cinéma et j'en ai encore des images plein la tête.

"Le Livre des illusions", c'est encore du grand Paul Auster et magnifiquement porté par la traduction de Christine le Boeuf.

"Une chose est sûre : "Le Livre des illusions" est un de mes romans les plus long et les plus complexes. Certains de mes livres ont été volontairement écrits comme des morceaux de musique de chambre. Celui-ci est plus monumental - une oeuvre composée pour un orchestre entier." (Paul Auster dans "Une vie dans les mots, conversations avec I. B. Siegumfeld" et traduit par Céline Curiol)


LE LIVRE DES ILLUSIONS de Paul Auster
Traduit par Christine le Boeuf
GF : Actes Sud / Poche : Babel
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Avec le livre des Illusions, je retrouve de nouveau tout l'art dont l'auteur fait preuve à raconter une histoire dans une histoire. J'ai été emportée dans la période des films muets, noir et blanc, d'avant 1930 et me suis souvenue que j'adorais Laurel et Hardy, Buster Keaton, quand j'étais petite.

Quand David Zimmer se retrouve seul après la mort de sa femme et leurs deux enfants, sa vie s'égrène sans but, comme on peut l'imaginer. Il quitte son emploi de professeur, se retire du monde, évite tout contact humain. Jusqu'au jour où le rire lui revient en visionnant un film de l'humoriste Hector Mann, subitement disparu à l'orée des films parlants. Décidé à écrire une biographie de l'acteur considéré comme mort, sa vie reprendra doucement. Après la publication du monde silencieux d'Hector Mann, c'est à la traduction des Mémoires d'outre-tombeDe Chateaubriand que Zimmer se lance.

Jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre de la soi -disante épouse de l'humoriste, disant que son mari a lu son livre et voudrait le rencontrer. Plus de 50 ans ont passé depuis la disparition d'Hector. Il était mort !

La vie de Zimmer prendra un détour imprévu que je vous laisse découvrir.
La vie, la mort, l'amour, tout n'est-il qu'illusion ?

En tout cas, pour moi une chose est sûre : Paul Auster est un prestidigitateur.
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Est-ce une coïncidence ? Ou bien Auster s'est-il inspiré de Djian ? Je pencherai plutôt pour la coïncidence. En tout cas, lorsque j'ai commencé à lire ce de Paul Auster, j'ai réalisé qu'il traitait du même thème que le roman de Philippe Djian Vers chez les blancs . Ou, en mettant les choses au mieux, que la toile de fond des deux livres présentait de réelles analogies. le fait qu'ils soient les deux romanciers contemporains que je préfère m'a entraîné, au fur et à mesure que j'ai découvert ce rapport, à faire des allers-retours incessants entre les deux romans. J'avais été passionné par la lecture du roman de Djian, je l'ai été autant (et peut-être davantage encore) par la lecture du livre des illusions de Paul Auster.

Dans les deux romans, la vie d'un homme, le narrateur de l'histoire, est brisée à la suite d'un accident d'avion dans lequel meurent sa femme et ses enfants. Situation extrême, mais que chacun d'entre nous peut d'autant plus facilement imaginer Peut-on imaginer pire situation dans une vie ?

Dans les deux romans, les narrateurs sont : un romancier chez Djian ; un spécialiste du cinéma et traducteur De Chateaubriand pour Auster.

Dans les deux romans, ils sont confrontés à la création artistique, à ses douleurs, à ses rapports avec la souffrance, et surtout, au sens que la création donne leur vie.

A partir de ce point de départ commun, et comme il fallait s'y attendre, les deux oeuvres vont diverger fortement par leur construction, leurs thèmes secondaires, leur écriture, chacune d'elles conservant pourtant une force indubitable qui fait paraître fade beaucoup de petits romans nombrilistes et intimistes dans l'air du temps.

David Zimmer n'attend plus rien de la vie. Sa femme Helen et ses deux garçons sont morts dans un accident d'avion. Il est devenu alcoolique et vit dans un brouillard cotonneux en s'apitoyant sur son sort et en rêvant son suicide. Un soir, il voit à la télé un extrait d'un vieux film d'Hector Mann. Et pour la première fois depuis l'accident, il rit.

« Cela peut sembler sans importance, mais c'était la première fois depuis juin que je riais de quoi que ce fût et en sentant ce spasme inattendu monter dans ma poitrine et se mettre à chahuter mes poumons, je compris que je n'avais pas encore touché le fond, qu'il restait en moi quelque chose qui souhaitait continuer à vivre ».

Il entreprend alors ce qui n'avait jamais été fait, une étude fouillée, exhaustive, de l'oeuvre d'Hector Mann, cinéaste génial et méconnu du cinéma muet, disparu depuis 1929.

« J'ai écrit le livre en moins de neuf mois. le manuscrit terminé comptait plus de trois cents pages dactylographiées, et chacune de ces pages avait représenté pour moi un combat ».

le livre est publié. David Zimmer passe à autre chose, il commence un travail passionnant : la traduction des « mémoires d'outre-tombe » De Chateaubriand. Et puis, l'invraisemblable se produit. Hector Mann, que tout le monde croyait mort, vit toujours, caché en Californie. Il veut rencontrer David Zimmer. Alma Grund, une jeune femme, vient chercher David Zimmer pour le conduire à Hector. Et David se laisse finalement convaincre. Et peu à peu, la vie extraordinaire et méconnue d'Hector Mann va lui être révélée par Alma. La vie, mais aussi tout un pan immense de son oeuvre cinématographique, quatorze films que jamais personne n'a vu et qu'il va être le seul à pouvoir visionner en partie. Tous ces films inédits d'Hector Mann seront en effet détruits lorsque David les aura visionnés.

A travers cette narration palpitante d'un bout à l'autre du livre, Paul Auster mène avec brio une réflexion sur la signification de l'art. Que représente l'oeuvre d'art pour un artiste si celui-ci, de façon délibérée, refuse de la montrer à qui que ce soit ? Pourquoi Frieda, l'épouse d'Hector Mann, veut-elle absolument faire disparaître ces films alors qu'elle a tant oeuvré avec Hector pour leur réalisation ?

« Petit à petit, c'était devenu un principe esthétique en soi. Alors même qu'elle continuait à travailler avec Hector, elle devait avoir eu le sentiment qu'il ne s'agissait plus de faire des films. Il s'agissait de fabriquer quelque chose afin de le détruire. C'était ça, l'oeuvre, et tant que toute trace de l'oeuvre n'aurait pas été détruite, l'oeuvre n'existerait pas. Elle ne commencerait à exister qu'au moment de son anéantissement –et alors, tandis que la fumée s'élèverait dans le jour brûlant du Nouveau-Mexique, elle disparaîtrait. »

Mais le roman de Paul Auster est d'une grande richesse thématique.

Que représente une vie d'homme, nous dit Paul Auster, sans la création ? Et quelle peut être l'importance de cette vie, si la création reste cachée ? Pour que la vie d'Hector prenne tout son sens, il faut que ses films les plus importants, détruits par le feu, puissent enfin être vus de tous. Peut-être Alma a-t-elle réussi à préserver les films ?

« S'il en est ainsi, alors les films d'Hector ne sont pas perdus. Ils n'ont que disparu et, tôt ou tard, quelqu'un surviendra qui ouvrira par hasard la porte de la chambre où Alma les a cachés, et l'histoire reprendra du début.

Je vis dans cet espoir ».

A travers l'histoire extraordinaire de la vie d'Hector, racontée par Alma, à travers l'amour qui naît, avec difficultés, entre David et Alma les deux admirateurs de l'oeuvre d'Hector, à travers l'oubli progressif de la douleur de David ainsi que l'importance que va prendre la traduction des « mémoires d'outre-tombe » dans sa vie, Paul Auster déploie son immense talent narratif avec une maestria époustouflante. le livre des illusions est un roman qui fera date dans l'oeuvre magistrale de Paul Auster.
Cette critique peut être lue sur mon blog : Un Polar (blog collectif), à l'adresse suivante :

http://unpolar.hautetfort.com/archive/2010/12/14/le-livre-des-illusion-de-paul-auster.html
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Un roman mais que d'histoires...... Et d'ailleurs ai-je bien lu ou est-ce que ce n'était qu'une illusion ? Et bien si tel était le cas, l'illusion avait le goût du réel grâce aux mots de l'écrivain mêle si je garderai pour longtemps sa présence en moi.

Avec toute la précision qu'on lui connaît, Paul Auster, que j'ai découvert avec son dernier roman 4.3.2.1. puis avec la Trilogie New-Yorkaise, dont je connaissais le goût pour le cinéma et en particulier les films anciens dont il parle d'ailleurs dans 4.3.2.1., en noir et blanc, parfois muets et il nous invite dans ce roman dans le pays de l'illusion, des apparences, du vrai et du faux.

"Vous m'avez fait rire. C'est tout, il n'y a jamais rien eu d'autres. Vous avez forcé quelque chose en moi à s'ouvrir et, après ça, vous être devenu mon prétexte pour continuer à vivre. (p270)"

Paul Auster nous fait entrer dans la vie de David Zimmer, professeur de littérature, plongé dans le deuil de sa femme et de ses deux enfants, morts dans un accident d'avion pour lequel il se sent en partie coupable en reprenant, comme souvent dans ses écrits, l'enchaînement des faits et des coïncidences..... Et si .... 

A travers son personnage, il nous offre une myriade d'histoires, comme autant de tiroirs qui s'ouvrent les uns après les autres que ce soit concernant David Zimmer mais aussi sur ce mystérieux Hector Mann, acteur et reconnaissable puisque visible sur les écrans mais qui choisira de se disparaître aux yeux du monde jusqu'après sa mort. David Zimmer décide de rédiger une monographie détaillée sur cet acteur qui enchanta son enfance,  cette rédaction le sortant de sa dépression et le mènera sur sa piste.

Les vies de ses deux hommes vont se mêler et c'est justement en cela que c'est passionnant et remarquablement construit. Peu à peu il bâtit son livre avec précision, relatant le vide de l'existence de David depuis le drame et comment les films d'Hector, dont il fait défiler les images de certains de ses films, comme si nous étions installés devant l'écran, vont lui faire peu à peu reprendre goût à l'existence. Magie des mots qui se transforment en images. Et comme pour Paul Auster les vies ne sont que le résultat de coïncidences qui jalonnent les vies, David va accepter de faire une nouvelle traduction des Mémoires d'outre-tombe De Chateaubriand.  le deuil, la mémoire, l'écriture, le cinéma, le hasard. Voilà les ingrédients sont là, il ne reste à Paul Auster qu'à tout lier. Alors, pour cela il fait entrer Alma, la jeune femme messagère au visage marqué. Elle va être le lien entre le passé et le présent, apporter les réponses qui lui manquent sur Hector et lui offrir une possibilité de bonheur. 

Mais si tout cela n'était qu'illusions ? 

Le récit se fait à travers plusieurs voix, David Zimmer, Alma et comme nous sommes dans le monde du cinéma,  n'y-a-t-il pas plusieurs scénarios ?  Tout au long du roman Paul Auster joue avec son histoire mais joue également avec nous, les lecteurs, nous emmenant sur différentes pistes possibles, avec un sentiment parfois d'urgence car pour certaines elles vont disparaître à la demande de leurs possesseurs, reprenant pour David Zimmer l'exigence De Chateaubriand pour que ses mémoires ne soient publiées qu'après sa mort. La boucle est bouclée : chacun a vécu, laisse une empreinte puis disparaît.

C'est à la fois un roman sur le deuil, l'absence, les rôles que la vie nous oblige parfois à tenir, l'écriture, la mémoire, l'amour, le cinéma mais aussi une enquête presque policière pour résoudre l'énigme d'une disparition avec les notions sur le temps qui passe, sur les apparences, sur la vie, sur sa réalité ou n'est-elle finalement qu'une illusion. Roman, biographie, énigme et parfois des relents de tragédie grecque à vous de choisir.

Pas un moment d'ennui, tout rebondit, se métamorphose, s'ajoute ou s'efface. L'écriture est à la fois précise, détaillée mais sans pesanteur et j'ai à la fois lu un roman mais vu plusieurs films, j'ai voyagé jusqu'au Nouveau-Mexique pour obtenir les réponses à mes questions et jusqu'à la dernière ligne Paul Auster a su tenir le mystère pour finir par une dernière pirouette. Il joue sur les noms, les lieux, les identités, leurs significations et le sens qu'on peut leur donner. 

C'est un conteur hors pair qui peut, en 381, pages évoquer à la fois des histoires possibles ou improbables, rester seul maître de son histoire, nous pousser à démêler le vrai du faux pour finalement ressentir, la dernière page tournée, tout l'éventail de l'imaginaire, du réel, de comment les deux peuvent se fondre, se confondre ou se distancier, de comment un auteur, un acteur peuvent nous prendre par la main pour nous mener là où ils veulent, de vrais magiciens.... 

Mais ai-je bien lu ou bien ai-je rêvé, ai-je bien compris le sens ou y a-t-il d'autres pistes ?
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Le livre qui gît longtemps dans les tréfonds de ta bibliothèque ne moisit pas, il se bonifie pour toi comme un bon vin qui t'est destiné, et il viendra toujours un moment où tu sauras le savourer.
Telle est la leçon que m'a donné ce « livre des illusions » dont le magnétisme a du s'inverser pour moi car après l'avoir dédaigné pendant des années, je ne l'ai pas lâché une fois ouvert.

Il y a quelque chose d'hypnotique en effet dans cette sombre histoire peuplée de morts fantomatiques et de vivants en trompe-l'oeil, dans laquelle je me suis laissée entraîner presque à mon insu, par surprise en dépit d'un pitch qui ne m'avait pas vraiment convaincue : un écrivain de la côté est, à demi mort depuis le décès tragique de sa famille, se laisse entraîner jusqu'au Nouveau Mexique au chevet d'un vieux cinéaste agonisant, réputé mort en 1929…

Je crois que le pouvoir d'attraction de ce roman tient pour beaucoup aux qualités de plume de Paul Auster, ainsi qu'à sa puissance d'évocation de l'Amérique des années 20 dans lequel il prête au personnage d'Hector Mann un destin et des aspirations hors du commun.
A l'image du milieu cinématographique dans lequel évolue l'intrigue, ce roman est baigné de jeux d'ombres et de lumière assez envoûtants pour m'embarquer jusqu'au dénouement de cette tragédie, en effet pleine d'illusions.

Après une première expérience un peu décevante avec la « Trilogie New-Yorkaise » dont j'avais apprécié le talent mais qui ne m'avait pas vraiment touchée, je suis ravie de cette deuxième rencontre réussie avec Paul Auster.
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L'important, ce n'est pas l'habileté avec laquelle on évite les ennuis, c'est la manière dont on les affronte quand ils se présentent.
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Allez-y, tirez, dis-je. Vous me rendrez un grand service.
Ces mots m'étaient sortis de la bouche avant que j'aie su que j'allais les prononcer. Ils me parurent durs et terribles, du genre que seul prononcerait un aliéné, mais lorsque je les entendis, je compris que je n'avais aucune intention de les retirer. Ils me plaisaient. J'étais satisfait de leur franchise et de leur candeur, de la façon décisive et pragmatique d'aborder la situation à laquelle j'étais confronté.
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Cela peut sembler sans importance, mais c’était la première fois depuis juin que je riais de quoi que ce fût et en sentant ce spasme inattendu monter dans ma poitrine et se mettre à chahuter mes poumons, je compris que je n’avais pas encore touché le fond, qu’il restait en moi quelque chose qui souhaitait continuer à vivre.
Commenter  J’apprécie          80
Je ne savais toujours pas qui j’étais, je ne savais pas ce que je voulais et, jusqu’à ce que je trouve un moyen de vivre à nouveau en compagnie d’autrui, je continuerai à n’être qu’une chose à moitié humaine.
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Tu es la seul personne que j'aie jamais rencontrée qui ne ressemble qu'à elle-même.
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