Moon Palace

Il en faut pour tous les goûts (et c'est très bien) mais Paul Auster n'en sera pas du mien! Première lecture de cet auteur et déception. Je n'ai pas du tout adhéré: narration accumulative, personnages dématérialisés, longueurs et rebondissements agaçants ont fait que j'avais hâte d'en finir. J'ai fini, grâce sans doute à l'écriture qui est la seule raison de la note mise.

je n'ai pas su apprécier ce roman. je n'en dirais pas plus,. Je n'arrive pas non plus à "entrer" dans la Trilogie Newyorkaise, je fatigue; dommage.

Décevant, au regard de tout ce qu'il a écrit

Lu en 1997.
C'est l'un des premiers romans que j'ai dû lire, en V.O., pour l'université et j'avoue que j'ai peu apprécié le récit de cet homme à la recherche de son père.

Un unique passage de quelques pages aurait pu trouver chez moi un écho consentant à apprécier justement le personnage égocentré de cet ouvrage, encore que la pudeur me retienne de dire ici lequel. Son altruisme qui camoufle un attentisme de tous les instants fini par devenir exaspérant, son sentimentalisme qui se voudrait prendre des hauteurs philosophiques ou d'auto flagellation mystique également. Et, cette providence sonnante et trébuchante tourne comme une rengaine aussi prévisible que les événements m'ont apparu téléphonés. Constamment au bout de sa vie, le personnage ne comprend pas grand chose mais nous explique tout, ne voit rien mais nous décrit tout, ne se souvient souvent de pas grand-chose (c'est lui qui le dit) mais nous raconte quand même à quel point il est malchanceux dans sa chance et chanceux dans sa malchance. Bref, c'est l'histoire d'un gars qui rencontre d'autres gens (qui sont-ce ? Attention suspens de quelques secondes) et au milieu il y a des dollars. Peut-être est-ce là uniquement l'Amérique de Paul Auster dont bon nombre rabâche qu'il en est un écrivain notoirement représentatif ?

Les aventures de Marco Stanley Fogg ont tout d'un voyage initiatique dans les avatars de la solitude.
Paul Auster releve l'éternel défi de l'espace et du grand "roman américain".

C'est l'histoire de Marco, tôt orphelin traumatisé, il a été habitué à se bercer d'illusions et à se réfugier dans les rêves, l'intangible, la littérature, les histoires… Et les histoires il s'en raconte, incapable qu'il est de faire face à la réalité, de gérer son argent, de poursuivre ses études ou de trouver un travail… Il a du mal à ne pas se trouver dans un temps et un espace parallèle au monde.
Mais cela lui offre bon nombre de péripéties bien écrites qui nous embarquent.

Puis on arrive au milieu du livre : il a trouvé comme travail de s'occuper d'un invalide, une sorte de double plus âgé, qui vit lui aussi dans son monde bien personnel, loin de la réalité. Et le problème c'est que ce passage aurait pu être bien plus court, car on se lasse. Oui il est grognon, oui il est imbu de sa personne, oui il en raconte des choses… Tous ces lacets pour arriver d'un point A à un point B c'est usant. Mais le pire ce sont sans doute les 100 dernières pages et leur tentative de révélation pitoyable. Comme si l'auteur nous avait ménagé pour nous surprendre de quelque chose qu'on devine aisément 200 pages plus tôt… En fait finalement, rien ne se passe si ce n'est qu'on passe son temps à lire exactement ce qu'on pense qu'il va arriver. Après tout, comme le vieux dans son fauteuil, c'est peut-être ça que l'auteur a voulu faire : nous donner le don de double vue, de savoir ce qui arrive, et de ne rien pouvoir faire pour accélérer les choses et s'énerver de contempler impatiemment l'histoire de ces vies qui s'entrecroisent.
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Longggggg

Il y'a des livres que j'ai lu dans le cadre scolaire que j'ai pas mal apprécié comme "dix petits..." "ils étaient dix" de Agatha Christie, "A Curious Incident of A dog In the Night Time", d'autres que je n'ai pas du tout apprécié.

Le livre nous parle de Marco Fogg ou Stanley, surnommé M.S dans le livre. Il est orphelin et a vécu pendant de longues années, alors qu'il a son propre appartement à New York pour étudier à Columbia. Son oncle Victor, qui s'est occupé de lui durant toute sa vie, lui donne 1492 livres soit plus de 70 cartons. Après la mort de son oncle, il vendra les livres et vivra une vie difficile.

Le livre aurait pu être bien mais mon dieu, qu'il est négatif, même "le journal d'Anne Frank" est moins déprimant car elle raconte sa vie et Anne peut être innocente. Souvent les livres tristes ont quand même un minimum de positivité, là il n'est rien. tous les proches de Marco décèdent, même son père caché Solomon meurt d'un accident de voiture en voulant rouler jusqu'au cimetière où est enterré sa femme morte quand Marco avait 11 ans. L'éclate ce livre n'est-ce pas?

Après je n'ai rien contre les histoires tristes, mais même le récit n'est pas des plus passionnants. Cela dit pour dire un peu de positif quand même les mystères lié à sa famille sont quand même plaisants à découvrir.

Le personnage de Marco, est pas des plus supportable, on se sent certes triste pour lui à des moments, mais il a traité certains personnages de manière très mauvaises. il quitte sa copine Kitty Wu car elle a avorté..sérieusement ?. J'étais plus attachée à son amie et sa petite amie dans le livre très clairement, Thomas Effing aussi est plus sympathique.

Livre qui ne m'a pas plu, mais par car il est mauvais totalement, mais pas ma tasse de thé.