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Critique de Allantvers


Brick se réveille dans un trou, en est sorti pour découvrir qu'il a quitté son univers pour un autre dans lequel l'Amérique est en état de guerre civile, puis apprendre que, n'étant qu'un personnage, il a pour mission de supprimer l'auteur qui l'a créé afin de mettre fin à la guerre...
Brill, cloué au lit seul dans la nuit noire du Vermont, crée des univers fictionnels dans sa tête tout en revisitant sa vie à la lumière de l'aube du 21ème siècle américain marqué par la guerre en Irak.

"Et ce monde étrange continue de tourner"...
Le lecteur la partage, la mélancolique perplexité qu'exprime ce vers de Rose Hawthorne cité par Brill : il perd pied dans les multiples mises en abyme dans lequel Auster le perd entre rêve et réalité, entre monde et antimonde, à la fois sidéré face à la brutalité de la guerre et fasciné par l'infinie douceur des relations filiales et amoureuses des personnages.

"Seul dans le noir" n'est pas le meilleur des romans de Paul Auster que j'ai lus, mais néanmoins suffisamment déroutant et teinté d'amère absurdité pour me le faire relier sans que je sache vraiment pourquoi à un autre magnifique vers, de Bashung :
"La nuit je mens,
je prends des trains à travers la plaine..."
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