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EAN : 9782234077430
252 pages
Stock (06/05/2015)
  Existe en édition audio
4.02/5   1215 notes
Résumé :
Un couple de trentenaires partis faire le tour du monde.
Une île déserte en plein Atlantique Sud, très au large de la Terre de Feu. Une nature rêvée, sauvage, qui vire au cauchemar. Un homme et une femme amoureux, qui se retrouvent, soudain, seuls.
Leurs nouveaux compagnons : des manchots, des otaries, des éléphants de mer et des rats.
Comment lutter contre la faim et l'épuisement ? Et si on survit, comment revenir chez les hommes ?

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Critiques, Analyses et Avis (265) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 1215 notes
Elle ne m'arrange pas trop Isabelle Autissier parce que moi j'aime bien mettre les gens dans des cases comme maman m'a appris: un peintre ça peint, un musicien ça joue de la musique, un navigateur ça navigue. Chacun à sa place, ça me rassure, plus facile pour mon cerveau déjà bien encombré.
Ok mais une Isabelle Autissier ça se range où du coup? Parce que jusqu'à présent je la mettais dans la case Kersauson et Tabarly, suuuuuper loin de Hugo ou Sagan, voyez? Et voilà qu'elle s'est mise à écrire (et ça ne date pas d'hier, autant dire que j'ai raté de sacrés épisodes...) et avec talent en plus la bougresse. Ca m'aurait pas mal arrangé qu'elle écrive comme un pied pas marin. Mais non, faut que madame excelle et vienne chambouler mon rangement.

Pour l'histoire de Soudain, seuls, je vais faire ma paresseuse. En gros, vous imaginez: Koh Lanta moderne, un jeune couple en mode survivor sur une île proche de l'Antarctique, du manchot comme casse-croûte et pas de Denis Brogniart à l'horizon. Plusieurs mois à se dépatouiller, avec promesse d'un retour devant les projecteurs en cas de victoire sur dame Nature. Mais ici, ce n'est pas de la téléréalité, c'est la vraie vie, et ce n'est pas tf1, donc pas de pub.

Ce roman m'a enchantée déjà du fait qu'il présente deux histoires en une (difficile d'en dire davantage sans briser le charme), chacune aussi saisissante et captivante l'une que l'autre. Et on est face à une merveille d'écriture, sobre et soignée, dans un style ni trop peu ni trop. Aucun mot à rajouter, pas une ligne à retirer.
Isabelle Autissier sait transmettre les émotions et les états d'âme de ses personnages sans emphase ni voyeurisme malsain. Elle sait tenir son lecteur en haleine avec une aventure psychologique et humaine sans sombrer dans un excès de péripéties rocambolesques. Elle sait nous faire voyager dans des décors inédits sans crouler sous des effets cartes postales à deux euros. Elle sait enfin adroitement amener son lecteur à s'interroger sur le sens de la vie et sa propre existence sans le juger ni le condamner.
Bon, elle a tout pigé en fait: elle sait écrire. Respect donc, I am bluffèd.

Du coup pour en revenir à mon rangement cérébral, je vais me séparer de Marc Levy dans ma case écrivain pour faire de la place à cette grande dame. Voilà, tout est en ordre maintenant.
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Ce livre me donne envie de partir sur une île déserte, juste pour le plaisir de savourer de nouveau ces pages sublimes sans être dérangée ni interrompue pendant ma lecture.
Pourquoi ? Lisez-le et vous comprendrez. Je ne veux rien vous dévoiler, et vous laisser le plaisir de la découverte. Découverte que j'ai faite en attaquant ma lecture sans rien savoir : je n'ai lu ni la quatrième de couverture ni aucune critique, rien. Et je m'en félicite.
Je connaissais les exploits de navigatrice d'Isabelle Autissier, et je m'attendais à un récit passionnant de ses aventures maritimes. Je ne savais rien de ses talents d'écrivain. Quelle formidable surprise, et quel bonheur de lecture !
Dès le début, je comprends mon erreur : ce n'est pas un récit que j'ai sous les yeux, c'est un roman. Et quel roman !
Dès les premières lignes j'apprécie le style et le contenu m'enchante. Je suis conquise et n'ai qu'une envie : découvrir l'histoire, me laisser emporter par les mots de l'auteur.
Tous les ingrédients sont là pour faire de ces pages un roman extraordinaire. Le fond et la forme : tout y est.
Le fond : une histoire prenante, captivante, qui vous remue de la tête aux pieds et ne vous lâche plus.
La forme : un style magnifique. Du travail d'orfèvre. Chaque phrase est taillée avec soin. Chaque mot est à sa place. Rien ne manque, rien n'est en trop. Et les émotions vous sautent à la figure, vous prennent à la gorge.
Ce roman m'a secouée comme j'aime qu'un livre le fasse. J'ai envie d'en parler à tout le monde autour de moi, de crier par la fenêtre "lisez-le" tout en brandissant mon exemplaire. Voilà dans quel état je suis ! Un état second dans lequel seuls quelques livres très rares savent vous plonger. Que c'est bon !
Vous qui n'avez pas encore lu "Soudain, seuls", je vous envie. Vous allez pouvoir à votre tour vivre les heures passionnantes que j'ai vécues dans ces pages. Saisissez votre chance !
Vient maintenant le temps des remerciements.
Les premiers vont à Isabelle Autissier, naturellement. Merci, merci, pour ces heures enchantées, et pardonnez-moi de n'avoir pas votre talent pour mieux vous exprimer ma reconnaissance.
Un immense merci à Babelio qui par ses opérations masse critique nous offre régulièrement de formidables découvertes.
Et merci aux éditions Stock pour ce cadeau précieux. Cette année, le père Noël est passé chez moi en juillet !
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Ils sont grands. Ils sont beaux. Ils sont forts. Ils sont intelligents. Ils sont jeunes.
Lui est passionné par la mer. Elle, par la montagne. Leurs vies se croisent et s'entrecroisent. Pour sceller leur union et ne pas tomber dans la routine, Ludovic persuade Louise d'aller faire une bonne virée en bateau pour découvrir quelques endroits reculés de notre jolie planète. Elle sera difficile à convaincre, mais finira par accepter pour ne rien regretter plus tard.
Leur aventure bégayera sur les cinquantièmes rugissants alors qu'ils sont en reconnaissance sur une île interdite aux touristes et que d'un coup de baguette magique le vent fasse disparaitre leur moyen de navigation.
Soudain, seuls et livré à eux-mêmes avec peu d'espoir d'être sauvé puisque cette île n'est ni sur le parcours de la marine marchande ni touristique.
Alors que faire ! Que faire pour survivre !
C'est cette question mille fois traités dans la littérature mondiale qu'Isabelle Autissier s'interroge et nous interroge avec ce livre.
Et dès le premier chapitre le ton est donné, je me suis littéralement laissé faire. J'ai fait confiance à l'auteure et grand bien m'en a pris car je me suis retrouvé pris dans tourbillon d'aventures que ne je ne me suis pas lassé d'arpenter. Isabelle Autissier est aussi forte pour nous peindre les décors de la vie sauvage que pour nous décrire la palette des émotions qui tiraille nos deux héros. Un langage vif et léger, doux et violent nous renvoie à nos propres craintes : et-moi comment m'en sortirai-je ?
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Les aventures de Robinson Crusoe, c'est une petite promenade de santé à côté de ce que vont vivre Louise et Ludovic, partis naviguer sur les mers australes.

En effet, l'île qui les retient prisonniers à la suite d'une tempête qui a libéré leur navire de ses amarres n'est pas un paradis terrestre. C'est un caillou désertique, avec quelques ruines rouillées d'une station baleinière, pas de fruitiers, pas de végétations : le régime sera hyperprotéiné ou ne sera pas si l'on ne trouve pas rapidement le moyen de capturer la faune résidente : des manchots ou des oiseaux, otaries le dimanche. de quoi faire disparaître des excédents graisseux si l'on en a.
Ce ne sera pas non plus une expérience de solitude : et c'est pire. Dans l'adversité, la vie de couple est mise à mal, les griefs quotidiens font remonter à la surface d'autres malaises plus profonds, enfouis sous des concessions quotidiennes. Mais là, l'enjeu est de taille, c'est de survie qu'il s'agit. Les décisions pèseront lourd sur l'avenir.
Si Louise s'en sort c'est au prix d'un délabrement physique, récupérable celui-là, mais aussi d'une prise de conscience inévitable inhérente à cette épreuve initiatique. L'abondance, le confort, les multiples intermédiaires qui masquent l'origine de nos biens, nous font oublier à quel point nous sommes démunis dans une nature hostile, moins adaptés que le moindre animal, plus fragiles que nos ancêtres lointains.

C'est un beau roman d'aventures, doublé d'un thriller psychologique et d'une étude sociale : autant dire un plat complet pour dévoreur de livres.
L'écriture est en phase avec le sujet, la documentation est fouillée : c'est du zéro faute.
A lire sans modération

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai vu récemment la bande-annonce du film, sorti il y a peu, s'inspirant du roman d'Isabelle Autissier. le synopsis m'a tout de suite attirée, mais comme je déteste voir une adaptation cinématographique avant de prendre connaissance de l'oeuvre originale, je fais donc les choses dans l'ordre et commence par lire le roman. Roman dont je n'avais jamais entendu parler par ailleurs, ou que j'avais oublié... du reste, je ne savais même pas qu'Isabelle Autissier écrivait.

"Soudain, seuls" peut être qualifié de robinsonnade moderne. Nous y suivons un couple qui, pendant une année sabbatique, ont décidé d'échapper à leur quotidien parisien en prenant le large vers l'Atlantique Sud. Attirés par les paysages et ce que la nature à offrir, Louise et Ludovic font halte sur une ancienne base baleinière, aujourd'hui réserve naturelle, lorsqu'ils sont surpris par une tempête. Après avoir passé la nuit à l'abri dans ce qu'il reste des bâtiments, ils découvrent au petit matin que leur bateau a disparu...

C'est là que la robinsonnade commence, car seuls sur cette île déserte, il leur faut apprendre les rudiments de la survie. Robinson Crusoé, lui, avait l'avantage d'être seul. Je dis "avantage" parce qu'il n'avait personne sur qui rejeter la faute du naufrage, il faisait comme bon lui semblait également. Là, ils sont deux. En soi, ça leur fait de la compagnie, d'autant qu'ils s'aiment, sans l'ombre d'un doute. Mais les petites querelles de couple qui semblent anodines au quotidien ne le sont plus forcément quand on est coincés sur une île déserte, que l'espoir de secours s'amenuise de jour en jour, que la faim devient une obsession et que l'hiver approche... Ils s'aiment mais, au vu des circonstances, la "vraie" nature de chacun prend le dessus et chacun doit composer avec les qualités et les défauts de l'autre (encore plus qu'avant du moins).

Le fait d'être coincés là-bas est bénéfique pour le lecteur en tout cas car, de son petit chez-soi bien confortable, il découvre par les yeux des protagonistes une nature sauvage hostile mais à couper le souffle : de l'eau et des icebergs à perte de vue, de la neige selon la saison, des éléphants de mer, des otaries et toute une colonie de manchots.

Mais si l'autrice décrit superbement les décors, tout comme elle sait trouver les bons mots pour dépeindre les moindres ressentis des protagonistes, son style aux phrases courtes (et la conjugaison au présent n'aidant pas) est plutôt haché. Pas désagréable pour autant, voire même poétique par moments, mais pas toujours très coulant. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour trouver le bon rythme et la bonne intonation (dans ma tête s'entend). Elle sait, en revanche, faire communion entre les humeurs des personnages et la nature qui les entoure, en fonction de la manière dont ils la perçoivent, selon comment ils se sentent, selon le climat plus ou moins clément. C'est souvent très joliment exprimé.

Quant à l'histoire elle-même, j'ai beaucoup aimé la première partie, d'autant que ça prend un tournant inattentu. J'ai un peu moins aimé la seconde, car déçue de retrouver la civilisation si tôt. Je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages, même si on se sent relativement proche d'eux, de Louise notamment, la faute sans doute au style d'écriture.

Ce n'était pas aussi prenant que ce que j'en attendais, mais c'était tout de même une lecture plaisante. La bande-annonce du film m'avait laissé entrevoir quelque chose d'un peu plus intense, je ne rejoindrai donc pas les nombreux avis dithyrambiques, même si ce roman n'en est pas moins une agréable découverte.
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critiques presse (4)
Bibliobs
25 juin 2015
Dans un roman qu’on ne lâche pas, la navigatrice raconte le cauchemar d’un jeune couple naufragé. Remarquable.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeSoir
15 juin 2015
Isabelle Autissier se demande ce qui arrive quand on perd toute sécurité, quand on est seuls à deux sur une île.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Lexpress
08 juin 2015
La nature, l'effort et le goût de la chair d'otarie sous la plume d'Isabelle Autissier.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
07 mai 2015
Un roman palpitant sur la survie de l'être humain, à l'épilogue dramatique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (160) Voir plus Ajouter une citation
Cette phrase la met en émoi. Jamais elle n'avait eu l'impression que la littérature s'adressait ainsi directement à elle, ou pouvait l'aider à y voir clair. Les romans étaient des histoires, elle découvre qu'ils peuvent interférer avec la réalité.
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Ce jour-là, le vent d'ouest est encore soutenu et le flot descendant s'y oppose. L'un et l'autre bataillent sans se laisser de répit. La mer s'affole sans plus savoir quel maître suivre : le vent ou le courant. Les vagues éclatent en tous sens, fusent comme des geysers, rebondissent sur le rocher solitaire, submergeant ses trente mètres comme on jouerait à saute-mouton. L'océan baratté va du gris au vert translucide et charrie des paquets de mousse jaunâtre. Quand le soleil perce entre les nuages, il se crée des dizaines d'arcs-en-ciel, au gré des embruns. Il règne une impression de férocité primordiale, de puissance brute harcelée par quelque bande de démons. Plus terribles encore sont le bruit, le grondement furieux, le sifflement, le feulement de ces eaux qui bavent de colère, comme si elles allaient manquer un important rendez-vous.
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La base reprend les couleurs rousses qui les avaient tant séduits le premier jour. L'intense éclairage souligne chaque dentelle de rouille qui se détache sur le bleu absolu du ciel. Les vieux bois ne semblent plus gris, mais argentés. La lumière fait ressortir l'invraisemblable enchevêtrement des ruines, les bâtiments écartelés, les énormes réservoirs comme saisis par une main de géant et disloqués sur eux-mêmes. Toutes ces choses sont empilées les unes sur les autres, avec des angles incongrus. De brusques surgissements, ici d'une tôle, là d'un madrier, semblent défier le temps. Dans les creux abrités de ce capharnaüm, des mousses vert fluorescent, des lichens jaune vif ou le mauve pâle d'une touffe d'acaena rompent avec le bicolore d'un univers ocre et gris. Dans la baie, l'océan aux couleurs émeraude près de la plage vire au noir dans les grandes profondeurs et reflète, en un pur miroir, les falaises brunes et les hauteurs semées de neige. Leur île resplendit et, malgré leur désarroi, ils goûtent cette beauté éphémère. Il règne sur tout cela un silence, seulement ponctué de l'appel d'un manchot, du gazouillis d'une sterne dans son terrier ou de l'éructation d'un éléphant de mer, les bruits rassurants de leur basse-cour australe.
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L’odeur ne ment pas. Celle de cette nuit lui dicte de fuir, de repousser Ludovic, tout de suite.
Dans les grands moments, pense Louise, l’humain est seul. Devant la vie, la mort, les décisions suprêmes, l’autre ne compte plus. Elle doit l’oublier et juste vivre. C’est son droit le plus absolu, c’est son devoir envers elle-même.
La nuit est toujours aussi noire et calme. Seul couve l’œil rouge du poêle qu’ils n’éteignent jamais. C’est son tour d’y veiller. Ludovic ne va donc pas s’alarmer, dans son sommeil, qu’elle se lève et fourgonne dans la pièce. Elle récupère sa veste et ses chaussures, l’un des couteaux les mieux affûtés, balance une seconde avant de saisir le briquet, puis l’empoche. A tâtons elle attrape le carnet, le stylet, l’encre et une bougie qu’elle allume avant de recharger le feu.
Dans l’atelier, elle griffonne :
« Je pars chercher du secours. Je reviens au plus dans une semaine. »
Elle ne sait plus si cette dernière phrase est vraie, elle voudrait le croire, ou au moins faire semblant.
Elle hésite et ajoute :
« Prends soin de toi, je t’aime. »
A ce moment précis, elle ne l’aime pas. Il lui est même indifférent, mais elle a pitié de lui. Son départ va le dévaster. Elle lâche ce dernier mot comme une aumône. (p. 129-130)
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La lumière fait ressortir l'invraisemblable enchevêtrement des ruines, les bâtiments écartelés, les énormes réservoirs comme saisis par une main de géant et disloqués sur eux-mêmes. Toutes ces choses sont empilées les unes sur les autres, avec des angles incongrus. De brusques surgissements, ici d'une tôle, là d’un madrier, semblent défier le temps. Dans les creux abrités de ce capharnaüm, des mousses vert fluorescent, des lichens jaune vif ou le mauve pâle d'une touffe d'acaena rompent avec le bicolore d'un univers ocre et gris. Dans la baie, l'océan aux couleurs émeraude près de la plage vire au noir dans les grandes profondeurs et reflète, en un pur miroir, les falaises brunes et les hauteurs semées de neige. Leur île resplendit et, malgré leur désarroi, ils goûtent cette beauté éphémère. Il règne sur tout cela un silence, seulement ponctué de l'appel d'un manchot, du gazouillis d'une sterne ou de l'éructation d'un éléphant de mer, les bruits rassurants de leur basse-cour australe.
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