Mélusine et les yaourts de la mort

Posé sur étal de livres pour presqueriendutout, ce petit ouvrage a été choisi juste pour le titre qui poutre.
L'histoire ? C'est le jour honni des courses et Mélusine et ses enfants doivent vestir armes, armures et gobelins compagnons pour traverser une forêt de mille et un dangers pour y accéder.
Si le concept de Barbare médiéval affrontant son quotidien, comme Boulet l'a décliné avec succès sur son blog, avait tout pour me plaire, au final on affronte une succession de monstres c'est donc très linéaire et longuet, malgré l'épaisseur du livre. On aurait pu lier ce bestiaire avec des événements concrets j'aurais plus accroché je pense, là j'ai vaguement cru comprendre que dans cette péripétie pour aller au supermarché il y a eu coiffeurs, magasin de parfum et quelques heures d'école, mais c'était pas super clair (faut dire, lassée j'ai décidé d'invoquer le djinn de la lecture rapide et j'ai déchiffrer le texte en diagonale)(ca explique peut être l'opacité de l'aventure). le style parfois nous offre de belles phrases, c'est presque étonnant ces étincelles de poésie de mots. le tout est sauvé (outre la super Mélusine-maman du récit) par les illustrations de l'auteur, simples mais très sympathiques.

Et donc le lutin reclus féru de lecture que je suis n'a pas trouvé ça fantastique du tout et a souffert pour venir à bout du bouquin. Néanmoins mon faune (8 ans et demi)(super branchée D&D ces temps) l'a beaucoup aimé et l'a lu il me semble deux fois plus vite que moi.