AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,4

sur 10 notes
5
4 avis
4
2 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je tiens tout d'abord à remercier Valentin Auwercx de m'avoir accordé sa confiance pour ce service presse obtenu via Simplement Pro. J'ai découvert l'auteur avec son livre « le temps d'une étoile » et j'étais tombée littéralement dingue de sa plume qui dénonce les travers de notre société avec une écriture sans fioriture qui dit les choses telles qu'elles sont réellement sans envenimer ou enjoliver… Quand j'ai appris qu'un nouveau livre sortait je n'ai une qu'une envie : le découvrir et je n'ai pas été déçue, loin de là. Ce nouvel ouvrage est plus rapide à lire, car plus petit, mais tout aussi captivant. Un univers plus sombre et des personnages à la même image, mais le côté « glauque » donne cette intensité qui nous tient en haleine. Un texte à l'écriture simple, mais si poignant qu'il nous laisse à réfléchir sur le devenir de notre monde… Au coeur de cet ouvrage l'hypocrisie palpite entre mensonge, trahison et surtout l'argent. Même si on se doute de la fin inéluctable, on tourne les pages et dévore les lignes, car on ne veut qu'une chose savoir s'il peut y avoir une solution pour guérir notre monde de ce mal qui peu à peu prend le pas sur la beauté, l'amour, l'entraide…. J'ai été happée par les mots et cet univers que nous narre Valentin. Un monde utopique et futuriste, et pourtant une suite qui paraît logique à la déchéance de l'univers. Oserez-vous ouvrir ce livre et prendre conscience que le changement doit avoir lieu aujourd'hui. Que tout grand changement commence par un petit geste et qu'ensemble on peut faire qu'un demain où règne la paix devienne possible. Une fois de plus, je vous dirais juste d'ouvrir cette petite merveille pleine de bon sens, de sincérité et de vérité tabous. À lire !
#Ilena
Lien : https://unpeudelecture.blogs..
Commenter  J’apprécie          20
Aujourd'hui, je viens vous présenter une de mes dernières lectures : demain les hommes de Valentin Auwercx. Merci @PTICRAYON pour l'envoi de ton roman 😉

Il l'avait marqué d'une croix rouge sur son bras numérisé, Charly Leers avait attendu ce jour toute sa vie. C'était le 2 janvier 2112 qu'il allait réaliser son plus grand rêve – celui de toucher le pactole, celui d'être riche. Mais il ne se doutait pas qu'après avoir tout gagné, il allait tout perdre au cours de cette même journée.
Quand l'Homme le plus puissant du monde décide d'appuyer sur l'interrupteur, c'est toute l'Humanité qui se retrouve plongée dans le noir.

J'ai dévoré ce livre en une soirée. Court mais très intéressant. J'ai beaucoup aimé les diverses métaphores.
L'auteur a beaucoup d'imagination pour nous décrire un monde qui se passerait dans un peu moins de cent ans.

Plusieurs sensations en lisant ce roman : de la colère envers le protagoniste, de la compassion envers sa femme, son ancien collègue...une envie de savoir pourquoi et comment Charly va devenir riche et pour quelle raison il va tout perdre. On en vient à détester le protagoniste du fait de son attitude. Il est égoïste, trompe sa femme, se sert des gens... Rien du personnage attachant.

C'est en craignant de perdre certaines choses ou personnes que l'on se rend compte de leur importance, c'est ce que le protagoniste va expérimenter.

Dans un monde où la technologie prend une place plus qu'importante et où les clans pauvres / riches sont omniprésents, qui arrivera à s'en sortir ? L'auteur nous décrit bien les aspects néfastes de notre société ainsi que les conséquences que cette sur-technologie peut entraîner.

Ce roman fait réfléchir sur notre surconsommation...

Je n'avais pas l'habitude de lire de dystopie mais j'ai beaucoup aimé celle-ci et surtout la fin 😁










Commenter  J’apprécie          10
Il l'avait marqué d'une croix rouge sur son bras numérisé, Charly Leers avait attendu ce jour toute sa vie. C'était le 2 janvier 2112 qu'il allait réaliser son plus grand rêve ~ celui de toucher le pactole, celui d'être riche. Il ne se doutait pas qu'après avoir tout gagné, il allait tout perdre au cours de cette même journée. Quand l'Homme le plus puissant du monde décide d'appuyer sur l'interrupteur, c'est toute l'humanité qui se retrouve plongée dans le noir.

Dans cette petite nouvelle on va suivre Charlie Leers. Il n'a rien du héros traditionnel bien au contraire en tant que lecteur nous avons du mal de nous attacher à son personnage.

Il est manipulateur, égoïste car il ne pense qu'à toucher le pactole, mais également car il délaisse sa petite famille... Et il réussit tout au long du roman à faire augmenter la rancoeur du lecteur à son égard ! Il veut réussir comme Dormund qu'on rencontre également dans ce roman.

Clairement c'est un personnage qu'aucun lecteur ne peut admirer. Mais je pense que c'est un choix stratégique de la part de l'auteur et au fil de la petite nouvelle j'ai totalement validé ce choix.

Cette nouvelle se lit rapidement, l'écriture est fluide et on a envie de voir ce qu'il va se passer, si Charlie va s'en sortir mais également les personnages secondaires !

Personnellement j'ai préféré la deuxième partie de ma nouvelle.

La première racontant le succès de Charlie, ses debauches et présentant rapidement son petit quotidien.

"Quand nous parlons de romantisme, l'idée de la rose rouge nous parfume aussitôt l'esprit. La rose, aussi charmante qu'un coeur qui palpite pour l'autre, aussi sanglante qu'un amour à sens unique. Avec le temps, elle sèche, noircit et perd sa robe dentelée. Pétale après pétale, elle ne devient plus qu'un sujet épineux."

La seconde présente lorsque tout bascule, les aspects néfastes de leur société actuelle qui pourrait être la notre... Les gens ne prennent plus rien à coeur, ils vivent avec la technologie, oubliant que leur vie est plus importante que tout le reste...

"Ton jouet, là, le monde, c'est de la camelote. Trop de gens ont déjà joué avec, il à perdu toutes ses couleurs, il lui manque des pièces, on ne peut plus rien faire avec si ce n'est de le faire tourner."

Ce roman fait vraiment réfléchir, j'ai annoté beaucoup de passages que j'ai lu et relu pour m'en imprégner. L'auteur fait preuve de poésie, il joue avec les mots pour attirer notre attention sur les problèmes de la technologie...

L'auteur faut également un point d'honneur sur le bonheur du personnage ! Je m'explique, quel est pour vous l'intérêt d'être heureux dans un monde où tout est contrôlé par les Hommes ? Tout est détruit par les Hommes. Et c'est bien pour ça que ce monde bascule ce 2 janvier 2112, la faute des Hommes, de leur technologie créé, de la surconsommation, de la pollution, du nucleaire... La fin du monde est les Hommes et nous en avons parfaitement conscience !

" Pendant que la société tombera et que l'Humanité s'autodétruira, nous resterons ici, entres ces murs [...] Regardez l'homme du vingt-deuxième siècle dans toute sa laideur, ce nuisible qui se reproduit dans la connerie plutôt que dans la conscience. Marchez sur ce monde pollué à cause de la surconsommation, plongez dans cette mer contaminée par le nucléaire. Regardez mes amis, regardez cette tristesse dzns laquelle l'Homme qui possède tout, ne possède rien."

Ce livre nous fait vraiment ouvrir les yeux sur cette horrible monde qui devient le nôtre car personne ne l'aide... L'entraide a disparu de ce monde et l'argent domine au détriment du reste.

" le problème avec ce monde, c'est qu'il est d'accord avec toutes les idées qui pourraient l'améliorer, mais quand celles-ci se relèvent de l'effort individuel, alors elles ne demeurent que des mots, des phrases, des livres..."

Je pourrais encore citer d'autres passages de cette nouvelle mais globalement j'ai sélectionné les passages qil m'ont le plus marqué !

Je ne peux que recommander cette nouvelle. Je pense que tout le monde devrait la lire, elle faut vraimernt réfléchir sur ce monde qui pourrait être le nôtre demain... Ce texte nous pousse à réfléchir, à agir et il est rempli de vrais messages !
Commenter  J’apprécie          00
✒️L'HISTOIRE

Charly a mené l'affaire du siècle, ses poches pleines et ses bourses vidées grâce à sa maîtresse, son monde va s'effondrer, en deux temps. le premier quand sa femme le met à la porte et la seconde quand le monde s'éteint.

Imaginez un monde où la technologie est omniprésente. Où notre vie numérique est encore plus pressante qu'actuellement, où même notre cerveau est connecté !

Maintenant, ce monde prend fin en une nuit et la seule pensée de Charly est de savoir si sa femme et ses enfants vont bien. Mais comment survivre et avancer dans un monde qui nous est inconnu tant tout nous a été facilité, assistée.



👍 LES PLUS

Une claque, ce monde nous courons droit dessus et il est plus que probable que la fin ressemble à celle que j'ai lue dans ce livre.

J'ai été touché par cet homme qui n'a rien d'un saint, mais qui voit enfin ses priorités alors que le monde sombre dans le chaos.

Même le point de vue de celui qui apporte le chaos sur terre reste très touchant, ce n'est pas un super vilain qui veut que l'enfer s'abatte sur terre, mais un homme qui voit le monde tel qu'il est… pourri jusqu'à la moelle.

👎 LES MOINS

Et bien, la seule chose qui est en moins, ce fut plus un évènement qui m'a attristé. le « méchant » qui ne l'est pas vraiment sera déçu, mais je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.

✒️ CONCLUSION

Un Coup de Coeur pour moi, une dystopie réaliste qui prend aux tripes.

Lien : https://lillyunlivre.home.bl..
Commenter  J’apprécie          00
Je remercie l'auteur pour sa confiance, ainsi que le site Simplement.Pro.


Nous nous intéressons une nouvelle fois ici à un roman de science-fiction. de prime abord, le synopsis est court… mais percutant. le schéma est assez classique : un héros, un élément perturbateur et un monde qui part à la renverse. Pourtant, il se dégage un on-ne-sait-quoi qui nous fait dire que cette oeuvre sera différente des autres. La curiosité grandit tandis que l'on observe la couverture, où la couleur et l'absence de couleur s'entrecroisent. Une image qui prend tout son sens, une fois la lecture commencée…

« Demain les hommes » trace l'histoire de deux hommes. le premier, Charly Leers, est à un point culminant de sa carrière. Après de longues années d'effort et de travail, il s'apprête à réaliser son rêve en accumulant une immense fortune. Déterminé, ambitieux et coureur de jupons, Charly n'a rien pour toucher le coeur des lecteurs.


Ensuite, il y a Dormund Portef, l'homme le plus puissant du monde. Il a tout ce que Charly rêve d'avoir : le pouvoir et l'argent. C'est un homme d'affaires sous pression constance, travaillant avec des inventeurs de talents, cherchant le profit pour le bien de son empire. À la première lecture, il pourrait paraître comme le « méchant » de l'intrigue, jusqu'à ce que ses réflexions et ses inquiétudes laissent apparaître un nouvel homme. Comme s'il se confessait aux lecteurs, Dormund exprime ses regrets. Ceux d'avoir grandi dans une société égoïste qui s'auto-détruit en permanence. En haut de l'échelle sociale, il voit tout de l'humanité : le meilleur, et surtout le pire.

Un fait très pertinent – bien que sujet à interprétation – est l' « absence » d'évolution des personnages. Ici, elle n'est pas gênante, car l'histoire est courte et leur attitude bornée raconte quelque chose. Lorsque l'on rencontre Dormund, il a déjà évolué en amont du roman. Jusqu'à la dernière seconde, il restera convaincu d'avoir pris la bonne décision. Ce phénomène est un peu plus complexe pour Charly. En effet, sans trop en dire, on peut noter que ses priorités vont changer. Mais en soi, ses pensées vont montrer qu'il reste au final cette personne égoïste qui se dédouane de toutes responsabilités. Or, qui n'est pas responsable – parmi les personnages mais aussi parmi les lecteurs – de la terrible tragédie que Valentin Auwercs nous dépeint ? de fait, chacun d'entre eux reste fixe dans ses idéaux, ils se bornent dans leur vision d'eux-mêmes et du monde et nous force à nous demander si nous ne ferions pas la même chose.

L'intrigue en elle-même se pose de manière assez douce. L'écriture est fluide et légère, posant les bases des aventures de Charly étape par étape, le tout dans une atmosphère assez angoissante. Une sorte de paradoxe ce créé entre une plume douce, des réflexions demandant une lecture plus calme et une action qui révèle quelque chose de beaucoup plus dure.


L'univers aussi est très bien décrit sans être lourd. L'auteur laisse une grande part à l'imagination tout en donnant des points de repère précis permettant à l'esprit de l'écrivain et du lecteur de collaborer avec soin. Les technologies utilisées le sont avec parcimonie, et si elles sont retrouvables dans d'autres oeuvres, elles sont ici maniées à bon escient.

La conclusion est logique et pertinente dans ce qu'elle raconte et ce qu'elle laisse aux lecteurs. Au final, les pages s'écoulent à grande vitesse pour nous amener à cette déduction à la fois surprenante et inévitable. Les thèmes abordés par les personnages sont de plus en plus courant en science-fiction : l'écologie, la famille et l'argent par exemple. Dans « Demain les hommes », ce sont les types de héros et la manière dont ils en parlent qui fait la singularité de l'ouvrage.


C'est donc un grand oui pour « Demain les hommes ». Une oeuvre accessible, complète et pertinente à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://loeildopi.wixsite.co..
Commenter  J’apprécie          00
Il faut savoir que je suis toujours assez « sceptique » face aux préquelles et autres récits imbriqués dans l'univers d'un autre roman de l'auteur … Tout simplement parce que ces « histoires complémentaires » tombent généralement dans deux travers : soit elles présentent des incohérences avec le récit principal, soit, au contraire, pour coller parfaitement avec ce qui est raconté dans ce-dit récit principal, elles n'apportent absolument rien de nouveau. C'est un équilibre fort délicat à trouver pour les auteurs qui désirent se lancer dans ce genre de projet : raconter une histoire complète, autonome et nouvelle sans créer de contradiction avec le récit original … Je vais le dire tout de suite : Valentin Auwercx a parfaitement su trouver cet équilibre. La preuve en est qu'il n'est absolument pas nécessaire d'avoir lu le temps d'une étoile pour comprendre cette novella, qui est donc parfaitement indépendante et autosuffisante ! Mais quel plaisir pour le lecteur du roman de découvrir cet « avant », évoqué pour poser le contexte mais suffisamment peu développé pour laisser la possibilité à l'auteur de nous le raconter dans une autre histoire …

2 janvier 2112. Cette date, Charly Leers et Dormund Portef l'attendaient avec impatience … mais pas pour la même raison. le premier comptaient les jours qui le séparaient de son grand rêve, celui de devenir millionnaire, d'être Riche, d'être Important, d'être plus Grand que la populace qu'il regarde du haut de son immeuble. le second, quant à lui, exulte : dans quelques heures, l'avenir tout entier de l'Humanité sera bouleversé, grâce à lui. Lui qui sait que l'Humanité court à sa perte si personne ne se dévoue pour changer drastiquement les choses. Lui qui sait que le Grand Zéro est tout proche et que, très bientôt, toute la richesse du monde ne sera plus rien, une fois que les chiffres inscrits dans les comptes en banques ne pourront plus jamais s'afficher sur aucun écran. 2 janvier 2112. Pour Charly, ce qu'il pense être le début de sa nouvelle existence. Pour Dormund, ce qu'il sait être la fin d'une ère.

Avec le temps d'une étoile, Valentin Auwercx nous proposait une magnifique histoire d'amour, teintée d'espérance. Avec Demain les hommes, il nous propose de vivre « en direct » une terrible apocalypse programmée : celle d'une Humanité dopée à la technologie, droguée à l'argent, qui ne sait plus ce qu'est la vie. Il nous invite à faire la rencontre de deux hommes, liés par une transaction économique, mais que tout oppose. Charly est ce que j'appellerais un « homme infect ». Sa seule préoccupation au monde, c'est son compte en banque. Car il est persuadé que l'argent fait le bonheur, qu'il sera le plus heureux des hommes une fois qu'il fera partie du cercle des millionnaires. Il trompe sa femme, mais ce n'est pas sa faute, c'est elle qui ne lui consacre pas assez d'attention et ne comble pas suffisamment ses attentes insatiables. Il est égoïste et hypocrite, mais ce n'est pas sa faute, c'est la société qui l'a modelé ainsi. A ses yeux, rien n'est jamais de sa faute, il n'est responsable de rien, ce sont toujours les autres ….

Mais ne serions-nous pas un peu comme Charly, au final, lorsque nous haussons les épaules quand quelqu'un évoque le réchauffement climatique et les mesures écologiques, en disant que « c'est inutile, il faudrait que tout le monde le fasse, pas uniquement moi ». On se dédouane en insinuant que ce sont les autres, les méchants, les autres qui refusent de faire des efforts, les autres, toujours les autres. On refuse d'admettre que l'on est tout autant coupable qu'eux … Car le gros problème, c'est que personne n'a le courage de montrer l'exemple, de faire le premier pas, d'aller à contre-courant en se détournant du mode de vie « à la mode ». A la fois parce que c'est tellement plus facile, de demander sa route au GPS saturé d'électricité nucléaire (qui n'a absolument rien d'une énergie propre comme on veut le croire … vous savez que dans plusieurs départements français, vous marchez littéralement sur des déchets radioactifs ? ou vous ne voulez pas le savoir ?) que de regarder sur une carte routière. Et parce que c'est mal vu, de ne plus être un petit mouton docile qui suit le troupeau sans se poser de question. Dans un monde où le conformisme est roi, où l'argent est souverain, où la technologie est une divinité, difficile d'être la brebis galeuse qui revient à la terre et tire la sonnette d'alarme.

Dormund, lui, a choisi l'option radicale. Tout raser pour reconstruire. Tout détruire pour recycler. Puisque personne ne veut se salir les mains, il prend sur lui la décision de mener l'Humanité vers une nouvelle ère, qu'elle n'aura pas choisi mais qu'il estime être nécessaire. C'est un homme fort complexe, difficile à cerner, que l'on perçoit tantôt comme un homme qui se prend pour un dieu, tantôt comme un homme qui sait qu'il n'est rien. La moralité de ses choix est discutable, mais il a le mérite d'agir, de ne pas rester les bras croisés à regarder le monde s'éteindre à petit feu dans l'indifférence général des Hommes abrutis par l'hyperconnexion. Bien qu'il ne soit pas le narrateur, on sent une certaine complicité, une certaine connivence, entre Dormund et ce dernier, qui ne se contente pas de raconter objectivement une histoire mais laisse transparaitre son opinion – et, je le pense, celle de l'auteur – dans ses propos. On retrouve ici le style très poétique découvert dans le temps d'une étoile, mais il s'est teinté d'une bonne dose de cynisme et d'ironie qui met le doigt sur les choses qui fâchent … Ce court récit est bien plus engagé, bien plus contestataire que ne pouvait l'être le premier roman de l'auteur. Dans cette ambiance de fin du monde imminente, il interpelle vivement le lecteur : il n'est plus temps d'hausser les épaules en repoussant la faute sur autrui, mais bien de changer de comportement. Ici et maintenant. Avant qu'il ne soit définitivement trop tard. Car peut-être que ce jour est le dernier …

En bref, vous l'aurez bien compris, avec Demain les hommes, Valentin Auwercx nous propose un récit bref mais percutant. Au lecteur du roman le temps d'une étoile, cette novella apporte un éclairage nouveau sur un événement relaté dans le roman : Dormund, on le connaissait déjà … mais pas de la même manière. J'ai trouvé cela très intéressant, de voir qui était réellement cet homme, comparé à la vision que les générations futures ont de lui. Mais comme je l'ai déjà dit, nul besoin de connaitre le roman pour comprendre et apprécier cette histoire ! Aux côtés de Charly et Dormund, qui n'ont rien de héros louables et attachants mais qui sont bien humains – au plus grand dépit du lecteur qui doit bien admettre avoir des points communs avec eux, même si ce n'est guère flatteur –, le lecteur se retrouve embarqué dans la plus cruelle des histoires : celle qui pourrait bien être un jour la nôtre si nous ne faisons rien. Un vrai électrochoc, à lire et faire lire !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
Commenter  J’apprécie          00

Avant toute chose, je tiens à remercier l'auteur pour l'envoie de sa novella. Globalement, j'ai beaucoup accroché à l'histoire même si, je dois bien l'avouer, j'y ai trouvé quelques défauts. le début est très intense, on rencontre tout de suite les deux personnages les plus importants du roman. L'Homme le plus puissant de 2112 et Charly un homme lambda qui pense trouver le bonheur dans le richesse. Malheureusement, c'est Charly que nous allons principalement suivre dans ce roman. J'ai trouvé ce personnage très antipathique, égoïste et j'ai été très triste de devoir suivre son histoire plutôt que celle de l'Homme influent. En effet, j'aurai bien aimé savoir quelles ont été ses motivations, son éducation, ses valeurs son opinion sur sa société, bref que le développement de son esprit soit un peu plus poussé. Car en réalité, on ne sait pas grand chose sur le pourquoi du comment il a décidé de faire ce qu'il a fait. Pour une histoire si courte, j'aurai préféré que les péripéties de Charly soient écourtées, à profit des pensées de l'Homme riche. de plus la partie intéressante du roman est assez lente à commencer, car il y a beaucoup de bla-bla. Et a contrario, le récit s'achève très vite (dans le temps) et on n'apprend rien sur le monde d'après. Mais apparemment ce petit livre est un "prequel" au roman "le temps d'une étoile" aussi écrit par Valentin Auwercx. Mais ce roman se suffit très bien à lui seul, même si, il est vrai, qu'il reste quand même une fin très ouverte.
Une chose qui m'a profondément choquée est l'époque à laquelle se déroule l'histoire: 2112.
Ce qui aurait pu paraitre comme de la science fiction il y a quelques années, nous apparait aujourd'hui comme un futur imaginable. En effet, ces hommes plus que connectés représentent notre future génération, cela est indéniable (et c'est plus que flippant). L'auteur arrive à dénoncer de nombreux défauts de notre société en très peu de pages et bravo à lui:
la dépendance à l'électronique; l'adultère; l'attrait de l'argent; le fait de vivre dans le paraitre plus que pour soi-même...
Pour conclure, ce roman mériterai peut-être d'être plus creusé, mais certainement que les réponses aux nombreuses questions que je me pose ce trouve dans "le temps d'une étoile" que je ne manquerai pas de lire.

Lien : https://lelapinquilit.blogsp..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4867 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}