J'ai vraiment cru que c'était une fiction jusqu'à ce que je découvre une interview de l'auteur sur un plateau télé. Je pensais que c'était inventé de toute pièce tellement l'histoire a l'air « irréelle ».
Après c'est vrai que le parcours de l'auteur est intéressant, on se rend vraiment compte de la facilité avec laquelle certains convertis peuvent glisser dans des dérives sectaires...
Par ailleurs, j'ai trouvé qu'on ne ressentais aucune profondeur dans ses propos quand elle évoquait les épreuves bouleversantes qu'elle a dû affronter... (d'où le fait que je me demande si c'était une fiction?)
Pour conclure je pense que ce livre dresse une image de l'Islam plutôt négative, dans le sens où on a l'impression que c'est une religion mécanique sans profondeur spirituelle... Et elle dit elle même qu'elle a passé « 8 ans dans le coma » pour évoquer ces 8 années passées dans l'Islam donc je pense que son témoignage est à prendre avec beaucoup de pincettes, puisqu'il est forcément entaché par le dégoût qu'elle en a.
Donc ce livre est très loin de représenter l'Islam et peut même être une porte ouverte pour nourrir les préjugées qu'ont les islamophobes (cela dit j'ai beaucoup apprécié la note de l'éditeur qui a été rajouté au début du livre :
« l'éditeur tient à souligner l'expérience singulière et unique de cette aventure. le récit de Marie d'Auzon est un témoignage personnel et intime. Une trajectoire en fin d'adolescence, un moment particulier.
Marie d'Auzon en quête d'identité et de dialogues a rencontré des manipulateurs. Chaque communauté a les siens qui savent mieux que les autres culpabiliser, chercher à arbitrer, s'engouffrer dans les brèches et les contradictions de chacun d'entre nous.
En aucun cas l'éditeur et l'auteur ne souhaitent tirer des conclusions hâtives et grossières sur les pratiques quotidiennes de l'Islam et écrire un texte contre cette religion. On ne peut pas confondre les musulmans et les personnages violent que
Marie d'Auzon a croisés dans ce récit » ).