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Critique de AlexianeTh


Red Queen, une dystopie aux reliefs très fantastiques, est devenu populaire ; les chroniques abondent ainsi que les commentaires et les ventes. J'ai découvert ce roman grâce au blog de la Fille en Rouge (plutôt, sur sa page officielle Facebook) après le partage du booktrailer du dernier tome qui m'a ébahi. Je n'en revenais pas d'une telle qualité pour un livre. J'ai tout de suite été conquise et désireuse de découvrir ce récit, aussi encouragée par Marine Level — le booktrailer a rempli son objectif premier ! Les deux premiers tomes dans ma PAL, je me suis accordée la lecture du premier entre deux phases de travail et service de presse.

Mais quittons désormais le « je » et commençons cette chronique !



Dans un monde où la monarchie gouverne, Mare Barrow fait partie de la caste méprisée, asservie en esclavage par ceux considérés comme des dieux ou presque.
Mare Barrow est une Rouge. Son sang vermeil fait d'elle une moins que rien au regard de la société Argent, des êtres aux pouvoirs surnaturels si puissants qu'ils règnent en maîtres sur le monde.
Mais la jeune femme aspire à une autre vie, loin de celle dictée par ces individus qui la débectent, la vouant à rejoindre les tranchées de la guerre pour y mourir en guise de chair à canon. Elle souhaite la liberté, des droits. Un jour nouveau. Lorsqu'elle fait la rencontre d'un homme étrange, mais d'une affabilité qui la prend au dépourvu, Mare est loin de s'imaginer le destin qui l'attend. Se découvrant des capacités extraordinaires, en totale contradiction avec les croyances de son époque, elle se place sur l'échiquier du pouvoir Argent, devenant une pièce maitresse qui risquerait de lui coûter la vie et celle de tant d'autres.


Victoria Aveyard a imaginé du tout au tout un univers entier, des castes, un fonctionnement monarchique précis tout en utilisant la totalité comme appui pour, dans le fond, faire passer quelques messages sur les dérives de l'Humain et de sa gourmandise.

Ce monde dépeint mêle un aspect très médiéval (sans doute lié à la monarchie, aux tenues vestimentaires et aux conditions de vie des Rouges) et un aspect purement fantastique et à la fois science-fiction (armements, véhicules, les palais, les cités et arènes…)

Somme toute, le schéma narratif est quelque peu déjà vu : les bons, les moins bons, une héroïne exceptionnelle qui se retrouve entre deux chaises et destinée à changer le monde, une romance, des rebelles… le fait étant qu'il est malgré tout agréable de redécouvrir ces « plans » abordés d'une façon unique. Victoria prend ce parti en s'emparant de cette tendance pour en ressortir l'identité de sa plume et l'étendue de son imagination.

Il est vrai que l'on peut penser à Hunger Games, avec ces Arènes, le sentiment puissant d'injustice de Mare Barrow, l'horrible traitement infligé aux Rouges qui n'ont pour seul tort que la couleur de ce qui coule dans leurs veines.

Un autre côté Divergente (comme d'autres récits dans ce goût-là) avec ces deux castes, mais surtout avec les particularités des Argents qui se regroupent finalement en catégorie : Nymphus, Magnetron, etc.

Ce sont juste de potentielles impressions, mais rassurez-vous : l'histoire est bien différente et emprunte son propre sentier.

Red Queen joue des thématiques bien connues tout en étant susceptibles de s'en affranchir.

[...]

Pour lire la suite :
Lien : http://marmiteauxplumes.com/..
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