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Ted McKay est bien décidé à mettre fin à ses jours. Sa femme et ses filles sont au loin, le testament est signé, le petit mot préconisant à sa femme de ne pas laisser entrer les filles dans son bureau est collé sur la porte... il lui suffit donc de prendre le révolver et d'appuyer sur la gâchette. Rien ne pourra enfin se mettre entre lui et son désir de mourir... Mais voilà, quelqu'un frappe à la porte avec insistance et lui propose un autre moyen d'en finir....


Ce roman est schizophrénique dans sa conception et complètement inclassable. Thriller ? Roman psychologique ? Et ce titre.. cela interpelle !!! Federico Axat nous propose au travers de quatre parties une plongée dans l'univers psychique de Ted McKay et, tout comme lui, le lecteur ne saura plus faire la différence entre le réel et l'imaginaire. Dans l'opossum rose, nous avons des personnages instables, un cadre fictionnel constamment changeant et des révélations à la pelle au fil du récit. le lecteur ne s'ennuie pas puisqu'il est constamment sollicité par l'auteur, doutant de tout... que cela soit des personnages, des lieux, des informations données. le récit se présente comme une intrigue en kit où vous avez toutes les pièces en main mais pas le mode de montage. Les révélations sont distillées avec efficacité à des moments clefs du récit... et même ses révélations entraînent de la peur du lecteur de la suspicion.

Un roman complètement décalé qui accroche le lecteur. le seul bémol à mon sens vient de ce sentiment d'insatisfaction qu'entraîne cette fin brutale. L'auteur nous révèle tout (personnellement j'avais un gros soupçon dès la troisième partie et la rencontre entre Ted et le personnage) mais ne développe pas. C'est frustrant de ne pas comprendre les raisons des actes.

Une lecture complètement atypique se situant dans une autre dimension. J'ai énormément apprécié le style vicieux de l'auteur. Il nous balade de manière nonchalante dans le cerveau de son personnage et dans cet univers un peu à la Alice au pays des Merveilles Freudien de manière magistrale 😈
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Ted McKay a décidé d'en finir. Quoi de plus radical qu'une balle dans la tête ? Les précautions prises, ses deux filles et sa femme loin de la maison, un petit mot laissé à l'attention de cette dernière, le testament signé, c'est enfermé dans son bureau que le jeune homme s'apprête à passer à l'acte. C'est alors que l'on sonne avec insistance à la porte et que l'homme, de l'autre côté, lui presse d'ouvrir. Remarquant alors un papier plié en deux sur son bureau, quel n'est pas son étonnement d'y lire : « Ouvre la porte c'est ta dernière chance ». de son écriture, qui plus est ! Il se retrouve alors face à un certain Justin Lynch qui lui propose un étrange marché...

La quatrième de couverture, cette fois-ci, ne reflète pas vraiment l'âme et la sève de ce roman. Car, passées les premières pages, le roman prend un nouveau virage, puis un autre. Labyrinthique au possible et étonnant, ce roman, retors à souhait, en surprendra plus d'un. Qui sont les mystérieux personnages qui font soudainement irruption dans la vie de Ted McKay, l'empêchant ainsi de se suicider en paix ? Doit-il croire tout ce qu'ils leurs racontent ? Et le lecteur, lui, doit-il croire tout ce qui se passe ? Et c'est dans le brouillard, à l'instar de son héros, que l'on avance à tâtons dans ce récit emberlificoté mais ô combien judicieux et malicieux. Entre rêve et réalité, déni et folie, fausse piste et faux-semblant, Federico Axat nous entraine dans les méandres du cerveau avec cette intrigue redoutable et ces personnages complexes. Diablement original et machiavélique !
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L'opossum Rose, de la famille des éléphants, j'imagine, est un sérieux lanceur d'alerte quant à votre santé mentale.
Il ne serait pas déraisonnable de l'imaginer possiblement défaillante en cas de vision récurrente dudit marsupial.
Ted McKay est donc officiellement dans une merde sans nom, l'info vient de tomber, lui qui l'entrevoit de plus en plus souvent.

Bienvenue dans la tête de Ted.
Y a un de ces bordel, j'vous dis que ça. Un grand nettoyage de printemps n'y suffirait pas.

Shutter Island vous avait retourné le cerveau, l'Opossum Rose se pose ici en digne successeur.
Véritable machine à laver branchée sur votre ciboulot en mode essorage, ce policier n'a qu'un seul objectif, jouer avec vos nerfs et votre équilibre cérébral, ce qu'il réussit idéalement, le vil salopiot.
La performance tient ici dans la durée.
Blouser un lecteur, rien de plus facile.
Mais parvenir à le faire douter de la réalité de ce qu'il lit sur autant de pages, chapeau bas.

Je ne vais pas déflorer un récit qui, de toute façon, sera amené à être reconsidéré un nombre incalculable de fois.
Ce que je peux vous certifier, c'est que tout amateur de dédale psychique devrait frétiller de bonheur à la découverte de ce spécimen rosâtre.
Un rubik's cube cérébral fantastiquement pervers, aux ramifications insondables, qui devrait vous latter quelques neurones au passage sans que vous lui en gardiez nullement rancune.

L'opossum, plaisir maximum !
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Un roman époustouflant, à la construction narrative originale et parfaitement maîtrisée.
C'est un thriller psychologique qui vous entraîne au coeur des pensées de Ted, héros de ce livre, interrompu dans sa tentative de suicide par un mystérieux inconnu.
Pas de bains de sang ni de violence ici, mais un récit palpitant qui distille petit à petit les éléments importants de l'histoire.
L'auteur a dû s'amuser à écrire son roman, et il est bien souvent difficile de distinguer la réalité de l'imagination.
L'histoire est riche et entraîne le lecteur à se questionner en permanence.
C'est un véritable coup de coeur, qui en plus d'être original offre une lecture plaisante de bout en bout, l'épilogue permettant à tous les éléments de s'imbriquer entre eux.
Je conseille à tous les amateurs de thrillers psychologiques mais également à tous ceux qui aiment être surpris lors de leur lecture.
Un auteur à suivre...
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Ted McKay s'apprête à mettre fin à ses jours : son testament est prêt, une note à la porte indique à sa femme de ne pas laisser entrer ses deux petites filles, et il tient son arme bien en main. Plus qu'à presser sur la détente. Il est interrompu dans son geste par quelqu'un qui frappe avec véhémence à sa porte, et qui lui propose un drôle de pacte : tuer un meurtrier qui est passé entre les mailles du filet judiciaire, ce qui lui permettra d'être tué à son tour et de déguiser ainsi son suicide en meurtre, ce qui sera moins souffrant pour ses proches… En dire plus risquerait de gâcher le plaisir qu'il y a à découvrir ce personnage et à avancer dans cet habile jeu de pistes psychologiques au réel constamment brouillé, qui nous entraîne de rebondissements en rebondissements jusqu'à la toute fin. Un roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, original et bien ficelé. Un auteur argentin à suivre.
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Lire des thrillers psychologiques c'est bien mais ça ne sera pas un coup de coeur pour moi car sur quatre parties, seules les trois premières m'ont bien tenue en haleine.
Dès le départ j'ai trouvé l'intrigue prenante, j'aurais cru que ça aurait été bien plus tiré par les cheveux que cela vu l'intensité qui s'annonçait... arrivée à la quatrième, j'avoue avoir dégringolé avec le flash back de 20 ans en arrière, ce dernier m'a semblé trop superflu, trop long et m'a donc coupée dans mon élan... résultat, eh bien je suis déçue, j'aurais voulu que les pages continuent à défiler très vite mais mon engouement s'est envolé... bref, je ne suis pas étonnée par le dénouement qui reste trop peu travaillé, mais ceci dit l'écriture est très fluide.
Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir un auteur argentin qui m'a tout de même plu à la lecture et gràce à cette masse critique.
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Ted McKay en a marre de la vie, le révolver est prêt, il va se tirer une balle dans la tête… Merde, on sonne ! Merde, on insiste, en plus !

Qui pourrait venir te faire chier quand tu ne veux pas être dérangé ? le percepteur des contributions de Raymond Devos ? Les témoins de Jéhovah ?

Non, un type avec LA solution pour en finir plus proprement, mais avant, faut juste accomplir un petit truc… Heu, tu vas quand même le faire, Ted ??

Voilà un roman que je qualifierais de foutraque dans le sens où des tas de genres viennent se mélanger, harmonieusement, je précise, pour nous donner un roman inhabituel qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.

Afin de mieux le vendre, les gars du marketing ont sans doute exagérés un brin (ou fumé la moquette) car ils nous disaient que pour la recette, on avait pris quelques ingrédients hitchcockiens, un peu de l'audace de Jules Verne, deux ou trois astuces du Mystère de la chambre jaune, quelques personnages façon Stephen King, l'atmosphère de Shutter Island, les scripts de Christopher Nolan, The Game et quelques épisodes de Lost.

Laissez tomber les phrases inventées par les gars du marketing, c'est pas ainsi qu'ils vendront des livres et entrez dans ce roman totalement détendu, puis laissez les tensions lentement gagner votre corps et votre cerveau patauger dans la semoule en tentant de comprendre avant le mot « fin » de quoi il retourne. Vous n'y arriverez pas.

Si au départ je me suis demandée où l'auteur comptait m'emmener, si j'ai eu peur à un moment donné qu'on n'ait rembobiné la K7 au point de départ, j'ai vite compris qu'il n'en était rien et je me suis laissée faire.

De temps en temps, l'auteur me bousculait un coup, mais j'étais bien campée dans mon divan ! Et puis, soudain, le coup fut plus violent, plus fort, plus déstabilisant… Et à chaque fois, je le sentais me frapper plus fort, jusqu'à terminer avec la batte de base-ball. K.O.

Si l'écriture ne révolutionnera rien, le scénario, lui, en revanche, à dû être une prise de tête pas possible pour l'auteur afin d'arriver à nous produire une poupée gigogne où toutes les figurines devaient s'emboiter parfaitement, le tout présenté sous forme de toile d'araignée, sans que le lecteur y perde son fil d'Ariane.

Ou son fil de Ted McKay car c'est tout de même lui le personnage principal, lui qui nous emmène dans son histoire, et lui qui, tout comme nous, se prendra quelques révélations dans la gueule. Sacré Ted… Quel truc de ouf on vient de vivre, tout les deux !

Un roman psychologique que j'ai terminé avec la tête en vrac, des pétillements dans les yeux, car j'avais été menée dans un labyrinthe démoniaque jusqu'à ma rencontre avec le Minotaure et là, j'ai applaudis des deux mains parce que nom de dieu, qu'est-ce que c'était bon de perdre ses points de repères, ses certitudes, son latin.

Un roman bluffant, un roman que je n'aurais sans doute pas lu sans les critiques élogieuses de mes petits camarades (Yvan, Ju Lit, Pierre), un roman dont les 200 dernières pages (la moitié, quoi) ont été bouffées d'un seul coup, me faisant aller au lit à minuit alors que lundi, faut aller bosser…

Pas de regrets, le scénario hyper bien ficelé qui en valait la peine !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voici un excellent thriller psychologique qui embrouille le lecteur, autant que son personnage principal. On joue sur le fil très mince de la mémoire, de la folie... J'ai apprécié suivre l'évolution du personnage principal, et dénouer l'intrigue en même temps qu'il retrouve la mémoire... C'est judicieusement réalisé. Une excellente lecture, que je recommande vivement !
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Le principe du livre est très original. Difficile de vous expliquer sans en dévoiler l'intrigue, je vais donc rester vague.

Cependant, pour moi, le problème vient de mon manque d'empathie pour les personnages, donc au final, je me fiche un peu de ce qu'il peut leur arriver. Et c'est vraiment dommage, parce que l'idée du livre est vraiment excellente, mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages que nous dépeint.

Reste un livre sympathique à lire, mais que ne restera pas dans ma mémoire.
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La couverture de ce roman m'a tout de suite interpellé. En voyant la photo et le titre assez original « L'opossum rose », je ne savais pas à quoi m'attendre mais ça laissait présager une histoire plutôt intrigante. Et en effet, aussitôt embarqué dans les premiers chapitres, j'ai perdu le contrôle, déstabilisé. Sans préliminaires, on entre dans la tête du personnage principal, qui est pour le moins dérangé. Les faits qu'il nous rapporte ne sont pas complètement cohérents et l'architecture du récit semble se déliter au fil des pages. Mais tout est bien maîtrisé par l'auteur et on divague dans cet esprit comme hypnotisé.

Dans la deuxième partie du livre, on sort de la tête de Ted Mc Kay pour revenir sur terre. Et là, c'est le travail de psychanalyse qui intervient. Federico Axat continue alors à nous balader entre délire et factuel pour essayer de comprendre ce qui est arrivé. Il maintient un suspense constant par la quête de la vérité. On sait qu'il s'est passé des faits dramatiques mais on reste dans un flou, qui se dissipe petit à petit. Malgré la confusion mentale omniprésente qui désempare parfois, j'ai été comme envoûté, impatient de découvrir la suite des évènements.

Pour résumer, mon premier contact avec cet auteur a été une vraie réussite. Il m'a pris par la main et m'a emporté aux frontières de la folie sans jamais m'égarer. J'ai pris beaucoup de plaisir grâce à une plume agréable et à une narration maîtrisée et parsemée de fausses pistes. Ce roman est donc un thriller psychologique que j'ai particulièrement apprécié et que je recommande aux adeptes du genre. « L'opossum rose » est la quatrième oeuvre de Federico Axat et la deuxième traduite en français. Je ne le connaissais pas avant mais je suis aujourd'hui impatient de lire le reste et je serai aux premières loges pour accueillir le prochain qui sortira !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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