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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ted McKay a décidé d'en finir. Quoi de plus radical qu'une balle dans la tête ? Les précautions prises, ses deux filles et sa femme loin de la maison, un petit mot laissé à l'attention de cette dernière, le testament signé, c'est enfermé dans son bureau que le jeune homme s'apprête à passer à l'acte. C'est alors que l'on sonne avec insistance à la porte et que l'homme, de l'autre côté, lui presse d'ouvrir. Remarquant alors un papier plié en deux sur son bureau, quel n'est pas son étonnement d'y lire : « Ouvre la porte c'est ta dernière chance ». de son écriture, qui plus est ! Il se retrouve alors face à un certain Justin Lynch qui lui propose un étrange marché...

La quatrième de couverture, cette fois-ci, ne reflète pas vraiment l'âme et la sève de ce roman. Car, passées les premières pages, le roman prend un nouveau virage, puis un autre. Labyrinthique au possible et étonnant, ce roman, retors à souhait, en surprendra plus d'un. Qui sont les mystérieux personnages qui font soudainement irruption dans la vie de Ted McKay, l'empêchant ainsi de se suicider en paix ? Doit-il croire tout ce qu'ils leurs racontent ? Et le lecteur, lui, doit-il croire tout ce qui se passe ? Et c'est dans le brouillard, à l'instar de son héros, que l'on avance à tâtons dans ce récit emberlificoté mais ô combien judicieux et malicieux. Entre rêve et réalité, déni et folie, fausse piste et faux-semblant, Federico Axat nous entraine dans les méandres du cerveau avec cette intrigue redoutable et ces personnages complexes. Diablement original et machiavélique !
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Ted McKay s'apprête à mettre fin à ses jours : son testament est prêt, une note à la porte indique à sa femme de ne pas laisser entrer ses deux petites filles, et il tient son arme bien en main. Plus qu'à presser sur la détente. Il est interrompu dans son geste par quelqu'un qui frappe avec véhémence à sa porte, et qui lui propose un drôle de pacte : tuer un meurtrier qui est passé entre les mailles du filet judiciaire, ce qui lui permettra d'être tué à son tour et de déguiser ainsi son suicide en meurtre, ce qui sera moins souffrant pour ses proches… En dire plus risquerait de gâcher le plaisir qu'il y a à découvrir ce personnage et à avancer dans cet habile jeu de pistes psychologiques au réel constamment brouillé, qui nous entraîne de rebondissements en rebondissements jusqu'à la toute fin. Un roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, original et bien ficelé. Un auteur argentin à suivre.
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Ted McKay en a marre de la vie, le révolver est prêt, il va se tirer une balle dans la tête… Merde, on sonne ! Merde, on insiste, en plus !

Qui pourrait venir te faire chier quand tu ne veux pas être dérangé ? le percepteur des contributions de Raymond Devos ? Les témoins de Jéhovah ?

Non, un type avec LA solution pour en finir plus proprement, mais avant, faut juste accomplir un petit truc… Heu, tu vas quand même le faire, Ted ??

Voilà un roman que je qualifierais de foutraque dans le sens où des tas de genres viennent se mélanger, harmonieusement, je précise, pour nous donner un roman inhabituel qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.

Afin de mieux le vendre, les gars du marketing ont sans doute exagérés un brin (ou fumé la moquette) car ils nous disaient que pour la recette, on avait pris quelques ingrédients hitchcockiens, un peu de l'audace de Jules Verne, deux ou trois astuces du Mystère de la chambre jaune, quelques personnages façon Stephen King, l'atmosphère de Shutter Island, les scripts de Christopher Nolan, The Game et quelques épisodes de Lost.

Laissez tomber les phrases inventées par les gars du marketing, c'est pas ainsi qu'ils vendront des livres et entrez dans ce roman totalement détendu, puis laissez les tensions lentement gagner votre corps et votre cerveau patauger dans la semoule en tentant de comprendre avant le mot « fin » de quoi il retourne. Vous n'y arriverez pas.

Si au départ je me suis demandée où l'auteur comptait m'emmener, si j'ai eu peur à un moment donné qu'on n'ait rembobiné la K7 au point de départ, j'ai vite compris qu'il n'en était rien et je me suis laissée faire.

De temps en temps, l'auteur me bousculait un coup, mais j'étais bien campée dans mon divan ! Et puis, soudain, le coup fut plus violent, plus fort, plus déstabilisant… Et à chaque fois, je le sentais me frapper plus fort, jusqu'à terminer avec la batte de base-ball. K.O.

Si l'écriture ne révolutionnera rien, le scénario, lui, en revanche, à dû être une prise de tête pas possible pour l'auteur afin d'arriver à nous produire une poupée gigogne où toutes les figurines devaient s'emboiter parfaitement, le tout présenté sous forme de toile d'araignée, sans que le lecteur y perde son fil d'Ariane.

Ou son fil de Ted McKay car c'est tout de même lui le personnage principal, lui qui nous emmène dans son histoire, et lui qui, tout comme nous, se prendra quelques révélations dans la gueule. Sacré Ted… Quel truc de ouf on vient de vivre, tout les deux !

Un roman psychologique que j'ai terminé avec la tête en vrac, des pétillements dans les yeux, car j'avais été menée dans un labyrinthe démoniaque jusqu'à ma rencontre avec le Minotaure et là, j'ai applaudis des deux mains parce que nom de dieu, qu'est-ce que c'était bon de perdre ses points de repères, ses certitudes, son latin.

Un roman bluffant, un roman que je n'aurais sans doute pas lu sans les critiques élogieuses de mes petits camarades (Yvan, Ju Lit, Pierre), un roman dont les 200 dernières pages (la moitié, quoi) ont été bouffées d'un seul coup, me faisant aller au lit à minuit alors que lundi, faut aller bosser…

Pas de regrets, le scénario hyper bien ficelé qui en valait la peine !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le principe du livre est très original. Difficile de vous expliquer sans en dévoiler l'intrigue, je vais donc rester vague.

Cependant, pour moi, le problème vient de mon manque d'empathie pour les personnages, donc au final, je me fiche un peu de ce qu'il peut leur arriver. Et c'est vraiment dommage, parce que l'idée du livre est vraiment excellente, mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages que nous dépeint.

Reste un livre sympathique à lire, mais que ne restera pas dans ma mémoire.
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J'ai rarement lu de romans qui mêlaient délires psychologiques et roman policier.

Nous suivons un homme qui veut se suicider et est interrompu. Il est entraîné dans une affaire qui le dépasse.

Tout le début du livre j'ai été manipulée dans l'absurde et j'étais vraiment mal à l'aise. Et l'opossum particulièrement me répugnait.

Et puis vers la mi-parcours nous nous familiarisons avec la psychologue et tout doucement nous tirons sur un des fils de la pelote et tout s'éclaircit.

Thriller très intéressant!
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Quelle histoire ! Quelle claque ! C'est une histoire de fou (et c'est bien le cas de le dire) ! Les amoureux de thrillers psychologiques vont adorer L'opposum rose. Pour ma part, j'ai maudis plus d'une fois Federico Axat de me faire autant tourner en rond, mais j'ai, dans le fond, adoré me faire prendre au piège.

L'histoire peut paraître simple, mais elle est en réalité extrêmement compliquée. Ted McKay est sur le point de se suicider, lorsqu'on sonne à la porte. En allant ouvrir, il découvre un certain Justin Lynch, qui semble très au courant de ce qu'il s'apprêtait à commettre et qui lui propose de se tuer d'une manière particulière : en tuant un assassin puis en assassinant un autre suicidaire pour faire croire à un meurtre et non à un suicide. Ted accepte et fait ce qu'il a à faire. Et si toute cette histoire n'était que mensonges ? Et si tout cela n'était pas réel ?

Les personnes qui désirent se lancer dans la lecture de L'opposum rose doivent être patientes. D'une part parce que ce roman est une petite brique de 500 pages, mais surtout parce que l'histoire semble tourner en rond. Elle ne tourne pas véritablement en rond, mais c'est l'impression que l'auteur souhaite en donner aux lecteurs. On a la sensation d'une histoire qui n'avance pas, qui recule même, avec un mystère qui ne désépaissit pas, une intrigue qui reste floue, des personnages que l'on arrive pas à percer. Et c'est ce qui est génial ! L'auteur révolutionne le genre en proposant une trame narrative tout à fait novatrice, présentée comme un casse-tête gigantesque. Certains peuvent adorer, comme d'autres peuvent détester. Personnellement, j'ai adoré l'audace avec laquelle il réussit à nous prendre, nous manipuler pour nous emmener à croire tout et n'importe quoi, pour nous faire douter de tout et sans cesse remettre en cause nos certitudes.

L'histoire est bien montée, les énigmes sont bonnes, l'intrigue est additive et très prenante. On se laisse facilement prendre au jeu et on est manipulés comme des bleus. le seul bémol qui me chagrine un peu, c'est le dénouement trop brutal du récit. Après plus de 450 pages à tourner en bourrique et à imaginer mille et une hypothèses à l'intrigue, je trouve dommage que Federico Axat termine son récit aussi rapidement. La fin aurait méritée plus de développement, pour être parfaitement dans la continuité du reste du récit.

Les amateurs de thrillers psychologiques vont être servis puisque L'opposum rose révolutionne un peu le genre. C'est une histoire bien montée, additive mais surtout très surprenante. Toutes vos certitudes vont voler en éclats. Mais n'ayez crainte et poussez la porte : Ted est-il encore en vie ? C'est un polar qui vaut le détour !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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L'opossum est un petit carnivore. L'opossum rose est un roman qu'il est bien plus compliqué d'identifier. Un journaliste de la Vanguardia (journal espagnol, l'auteur étant argentin) le décrit comme un mélange improbable tenant tout autant d'Hitchcock, de Stephen King, de Jules Verne, de Dennis Lehane, de Gaston Leroux, de Christopher Nolan, que de The Game ou Lost. Ouf, n'en jetez plus…

Même si cette foultitude d'influences est un poil tirée par les cheveux, ça en dit pourtant suffisamment sur ce thriller qui risque fort de vous faire perdre la tête. C'est vrai qu'on sent de multiples influences dans ce roman de Federico Axat, une tambouille qui rend ce thriller difficile à lâcher.

Chapitres courts, fausses pistes continuelles, retournements de situations totalement inattendus, tout est là pour rendre le tout aussi immersif que surprenant. Et ça marche !

Et il faut bien dire qu'avec cet Opossum rose, Federico Axat s'en tire avec un certain talent. C'est vrai qu'il n'invente rien et que son style n'a rien de très personnel, mais son intrigue est habilement construite et diaboliquement structurée. Je n'ose imaginer le casse-tête que l'auteur a vécu pour imbriquer de telles pièces disparates et ériger cet imposant mur.

Le pitch était franchement alléchant, avec cette idée de départ surprenante. Je dois dire, qu'assez vite, j'ai plongé tête la première dans ce récit tout en m'interrogeant sur le coté prévisible de ce qui allait suivre. Et bien, tout faux, mon coco !

Moi qui suis un vieux de la vieille en ce qui concerne la lecture des thrillers, j'ai été plutôt étonné et déconcerté par le tour que prenait l'intrigue. Les ficelles du genre sont là, bien présentes, mais Federico Axat a intelligemment réfléchi leur tissage afin que le lecteur s'y emmêle complètement. L'opossum rose nous pousse dans une vraie toile d'araignée, la tête à l'envers, de quoi perdre ses repères. Un vrai bestiaire.

L'opossum rose ne révolutionne pas le monde du thriller mais, si on aime le genre, c'est un roman qui devrait vous ravir. Je dois dire que j'ai pris plaisir à me faire chahuter par Federico Axat et à m'égarer jusqu'à ce que tous les chemins de traverse se rejoignent comme par magie. En matière de construction, voilà un roman plutôt bluffant.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Roman noir psychologique ... très très psychologique !!!
La 1ère partie du livre joue avec nos nerfs ... je n'y ai rien compris ! Qu'est ce que c'est que ce truc de ouf ??? un homme qui veut se suicider mais non ... des meurtres mais non ... j'ai failli en perdre la boule !!! on s'imagine des tas de chose : machination, folie, absurde, supercherie ... ? un vrai labyrinthe d'incompréhension où se balade de temps à autre un opossum !!! EUH ... oui j'ai eu un vrai beugue ... Je me suis dit que je devenais dingue !!!
La 2ème partie du livre explique petit à petit toutes ces incompréhensions ... OUF !!! Arrivé à ce stade, on ne peut donc plus le lâcher ... Un énooooorme besoin de comprendre et de se rassurer que non je ne suis pas dingue !
Bref, j'ai bcp aimé mais il vaut mieux pour moi que je ne lise pas trop de livre de ce genre au risque de devenir folle !!! ;)
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui entretient un mystère tout du long de ses 500 pages. Alors certes, tout n'est pas parfait et notamment une fin un peu trop spectaculaire comparativement au traitement subtil qui prévaut tout au long du roman, mais l'intrigue est prenante, la construction du roman plutôt originale et les révélations finales à la hauteur. Un très bon moment de lecture.
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Je dois ce roman à Violette , et, vingt pages plus tard, j'ai bien failli le laisser tomber. J'ai relu son billet et je me suis accrochée, je dois l'avouer ce roman a fini par me plaire, il est, pour moi, un excellent roman policier. C'est la preuve que la blogosphère fonctionne bien, elle peut me faire sortir de ma zone de confort. Qu'est ce que j'appelle un « excellent » policier ? Un roman où tous les fils finissent par se réunir et donner une logique au récit. Pour moi, peu importe que l'on devine ou pas la chute finale, ce que j'aime c'est de voir que tout rendre dans l'ordre à la fin. Et ici ce n'était pas gagné ! Car nous sommes dans le cerveau d'un homme malade qui souffre de ne pas se souvenir de ce qu'il a fait exactement. Si j'ai failli laisser tomber c'est que j'étais partie sur une autre intrigue, en effet, je pensais partir avec quelqu'un qui n'avait plus rien à perdre. C'est une question que je me pose parfois : qu'est ce que je changerai à ma vie si je connaissais l'heure de ma mort ? Est ce que comme Ted j'accepterai de commettre un meurtre d'une crapule finie qui a échappé à la justice ? Mais ce n'est pas du tout le sujet du roman. Il raconte la reconstitution de la mémoire de quelqu'un qui a commis un fait très grave. L'auteur très habilement nous fait passer par des moments très différents : on croit Ted, le personnage principal, parfois victime d'un complot où tout le monde se ligue contre lui et parfois très logiquement, on a peur qu'il ne soit une véritable crapule responsable de meurtres en série.

La quatrième de couverture parle d'analogie avec Shutter Island. Je suis d'accord, on retrouve cette même angoisse latente. Sauf qu'ici on sait très vite que le personnage principal est dans un hôpital psychiatrique.

Un moment de lecture très prenant et à mon tour, je recommande la lecture à tous les amateurs du genre (entre polar et thriller).
Lien : https://luocine.fr/?p=13161
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