Rangement de bibliothèque et je retombe sur ce livre, en arrêt!
Tout revient...la famille Gradov, des flashs de narration, le plaisir de lecture, l'addiction, pages après pages. Impossible de lâcher, de quitter tous ces personnages ballottées par la Russie d'après la Révolution .
Toute une famille qui traverse les tempêtes de la période communiste, chacun de ses membres choisissant des métiers, voire des camps différents et subissant tous un parcours dramatique. C'est une peinture historique complète de l'URSS, une gigantesque moulinette à destins, dense, oppressante, très documentée.
Réquisitoire d'un terrorisme d'état, cette fresque familiale se lit comme un roman; mais dans un coin de la tête du lecteur, l'absolue certitude que la réalité a largement dépassé la fiction.
D'autres lecteurs de Babelio ont donné brillamment une idée précise de ce gros roman en deux tomes en Livre de Poche. Osez cette lecture, elle est longue mais aisée et elle ouvre à la compréhension d'une page d'Histoire de la société russe.
Vassili Axionov, mort en 2009, enfant de déportés des années Staliniennes.
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1925-1953, la famille Gradov sous trois générations pendant l’ère stalinienne. Dans la capitale, sur les champs de bataille ou au goulag, ils sont médecins, poète, peintre ou général, ils adhèrent au régime en place, l’utilisent ou le subissent. Un roman fleuve (plus de 1600 pages) historique et romanesque, non exempt de longueurs ou de passages difficiles pour qui n𠆞st pas bien au courant des pensées et faits historiques, mais qui emporte le lecteur tel un ”Guerre et Paix” du 20e siècle.
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Il ne faut pas confondre la politique avec la culture. Chaque fois que je lis un grand Russe, je suis ébloui par le talent qui sort de cet énorme pays, et Vasily Aksynov n'est pas une exception. le premier tome d'Une Sage Moscovite suit la famille Gradov entre les années 1920 jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Stalin est au sommet de ses pouvoirs. La politique, évidemment, se mêle de la culture et tous les autres aspects de la vie à cette époque, et personnes dans la famille Gradov est épargné. Je suis très reconnaissant de mon ami Chris Medawar, grand russophile, qui m'a donné les 2 tomes que sa fabuleuse maman a dévoré avec plaisir. Après une pause de quelques autres bouquins, je vais avaler tome II.
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