La chambre de Naomi

Quelle lecture troublante ! Une descente en enfer aussi surprenante que sanglante, La chambre de Naomi est un roman d'horreur méconnu qui ne manque pas d'arguments pour glacer le sang. Qu'en ai-je pensé ?

Lorsque la jeune Naomi disparaît, ses parents tombent dans le désespoir. Mais petit à petit, il y a comme des présences qui semblent hanter leurs demeures, une menace sourde qui se fait ressentir, des photos qui font apparaître des personnes qui ne devraient pas être là... Les ressors inquiétants de toute bonne histoire d'horreur.

Le livre est écrit à la première personne ! Charles nous offre une immersion totale dans un univers qui se distend de plus en plus pour prendre la forme d'un cauchemar lancinant. Entre meurtres sanglants, enquête qui nous plonge dans le passé glauque d'une famille mystérieuse et le poids du deuil, le roman est maîtrisé. La plume transmet une ambiance malsaine capable de construire des instants de terreur qui vous feront vous relever la nuit ! Certaines scènes sont particulièrement écoeurantes, notamment la fin du roman qui gagne en intensité de manière assez brutale.

Le scénario en lui-même offre de bonnes surprises, jouant volontairement avec nos attentes. Les personnages sont assez bien construits, Charles en père désespéré se laissant happé par son enquête, Laura, mère éplorée, Daffyd Lewis, déterminé à mener l'enquête jusqu'au bout.

Une lecture pour le soit d'Halloween ! le roman se lit quasiment d'une traite et est très prenant. A la fois oppressant, fascinant et écoeurant, cette plongée dans cette ghost story m'aura offert quelques nuits difficiles !
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Naomi est une petite fille de 4 ans qui vit dans une immense maison avec ses parents près de Londres. Juste avant noël, son père l'emmène voir les vitrines de jouets en ville. Un moment d'inattention dans un grand magasin, au milieu de la foule et deux secondes après Naomi disparait. Elle sera retrouvée par la police quelques jours plus tard dans une ruelle près de là, sans vie.. La maison devient alors un endroit silencieux et vide .. Jusqu'à ce que des phénomènes étranges commencent à se produire..
Ce n'est pas ma première incursion dans le fantastique loin de là et j'ai été attirée par cette histoire de maison hantée, thème qui peut donner de très bons romans du genre.. Mais ce qui parait être une ghost story classique se révèle en fait être un livre terrifiant d'abord puis insoutenable ensuite. L'histoire se tient au départ, elle reste relativement cohérente malgré le meurtre particulièrement atroce de la petite Naomi qui est déjà difficilement supportable. Mais plus l'histoire avance, plus les incohérences se multiplient. Tout est prétexte à un déchainement de violence plus ou moins inexpliqué pour atteindre son point culminant vers la fin du roman avec des scènes aussi insupportables que gratuites. le fantastique et l'horreur sont des genres qui me plaisent parce qu'ils font frissonner, qu'ils nous mettent face à nos peurs, au monstre caché sous le lit de notre enfance.. Mais je refuse de cautionner un roman de ce genre quand il sert de prétexte à toutes les transgressions. Ce livre est plein de violence gratuite et il y règne en permanence une ambiance malsaine qui m'a profondément déplu.

Personnellement le moment où je lis le plus, c'est plutôt le soir dans mon lit...

Vous vous rappelez quand vous étiez petit et trouillard et que, couché dans votre lit ,vous n'osiez pas vous relever pour aller faire pipi et qu'au final, n'y tenant plus, vous y alliez en courant et en allumant toutes les lumières ?

Beh voilà... c'est ce que m'a fait faire ce livre...
Alors heureusement il est très court et je l'ai lu en deux soirs m'enfin j'ai bien flippé....


Et ça j'ai adoré !! Je veux dire l'histoire m'intriguait, je voulais savoir le pourquoi de la maison "hantée".
Mais voilà la fin m'a complètement déçue ! Je n'attendais pas ce dénouement là et du coup c'est retombé comme un soufflet pour moi...
Je ne pensais pas que Charles allait reproduire "l'oeuvre" de John...je pensais...je ne sais pas...qu'on "aiderait" la famille à partir en expliquant les choses ou en "rendant justice"....ou encore que tout le monde crèverait dans cette maison....bref ça m'a déplu

Sans cette fin ça aurait été un 4 étoiles je pense.

Ps: lu en anglais car le livre est épuisé en francais...c'est très accessible

Voici un livre qui recèle tous les ingrédients que j'aime depuis mon adolescence : de l'angoisse, du mystère, des personnages inquiétants, des lieux fantastiques et sombres, une ambiance pesante... un savant mélange qui opère à merveille.

L'histoire débute par la disparition de Naomi dans un grand centre commercial de Londres, d'entrée de jeu on est pris à la gorge par l'angoisse de ce père qui a perdu sa fille puis des heures d'angoisses qui suivent celle-ci et enfin l'annonce de la découverte macabre. le récit se poursuit alors avec l'entrée en scène de Lewis le photographe qui va lui faire des révélations de plus en plus inquiétantes ... on enchaîne alors les chapitres sans pouvoir s'arrêter... l'ambiance est aussi noire et angoissante que "un bébé pour rosemary" de Ira Levin...on est happé par la noirceur des descriptions jusqu'à la dernière ligne qui ne déçoit pas le lecteur, bien au contraire !

Amateurs de frissons ce livre est pour vous ! J'ai adoré et ce livre ne me quittera pas de si tôt je pense.

Le docteur Charles Hillenbrand est un homme comblé.

Jeune professeur de littérature anglaise à Cambridge, il est marié à une femme charmante, Laura, et tous deux se préparent à fêter le réveillon avec leur petite fille de cinq ans, Naomi.

Tout va basculer l'après-midi du 24 décembre, lorsque Naomi va disparaître dans un grand magasin de jouets londonien. La police retrouve son cadavre quelques heures plus tard, atrocement mutilé.

Commence alors pour le couple l'éprouvant travail de deuil, rendu d'autant plus insupportable que Naomi semble toujours là.

On entend ses pas et ses plaintes, dans la maison. Dafyyd Lewis, un photographe alcoolique travaillant pour la presse à sensation, va s'imposer auprès de Charles jusqu'à lui faire admettre l'inacceptable : ses clichés révèlent des présences surgies du siècle passé.

Deux fillettes, Victoria et Caroline, et leur père, l'inquiétant docteur John Liddley qui se tiennent constamment dans l'entourage du couple. Charles entreprend une enquête qui le conduira aux tréfonds du cauchemar.


Ce roman est poisseux. Bien écrit, il génère constamment un sentiment de malaise, et parvient à prolonger un genre que l'on croyait exsangue, celui de la maison hantée.

Son thème et son traitement, un couple déchiré par leur fille morte, rappellent le terrifiant Ne vous retournez pas, film de Nicholas Roeg avec Donald Sutherland et Julie Christie.

Jonathan Aycliffe, sous le pseudo de Daniel Easterman, est connu des amateurs de SF pour K, roman décrivant une Amérique fasciste dans les années trente.

La chambre de Naomi est un récit choquant et beau que l'on aimerait oublier, au coeur de la nuit. -Xavier Mauméjean
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