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Cybione tome 0 sur 5
EAN : 9782846269001
761 pages
Au Diable Vauvert (12/03/2015)
4.12/5   17 notes
Résumé :
En tant que cybione (CYbernetic BIologic clONE), Elyia Nahm est unique. Comme employée de l'agence d'assurance Ender, qui garantit les constitutions et les systèmes politiques de mille mondes, sa faculté de renaître de ses cendres la rend hélas très remplaçable. Ainsi, elle enchaîne les missions suicides et celles à peine moins impossibles que des Spads sanctionnent en l'abattant lorsqu'elle oublie de rentrer au bercail. Éternellement jeune et privée d'une partie de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un roman qui fait son boulot : Divertir.

Ancien de chez Fleuve Noir, repris par J'ai lu et enfin Diable vauvert. Qu'elle est courtisée ce petite série datant de 1992 (pour le premier et 2003 pour le dernier).
Il est à noter que un petit nouveau Kwak, doit sortir incessamment sous peu chez Diable Vauvert.

Premier tome : Cybione :
Elya Nahm est parfaite. C'est une Cybione pour Cybernétique Biologique Clone. Plus rapide, plus forte et immortelle (elle renaît dans sa cuve à chaque mort, qui seront nombreuses). Elle travaille au profit d'Ender, une société qui assure l'inassurable et notamment les constitutions de plusieurs milliers de mondes. Envoyée en dernière chance, là où les autres ont échoué, elle oeuvre donc à la stabilité et à la préservation de la démocratie, du moins en apparence. Mais Elya est une rebelle et son employeur est souvent obligé d'envoyer des assassins à ses trousses pour la faire revenir au bercail une fois son job effectué.
Dans ce premier opus, Elya est envoyée sur Cheur où une entreprise criminelle tente de déstabiliser les institutions de la planète. Action, réaction, meurtres et enquête seront les credo de cette première histoire.

Une farce. Tout du moins au début, c'est ce que devait être ce roman. Une application à la « presque » lettre d'une règle non-écrite en matière de romanesque : Les 3 S, pour Sexe, Sang et Sueur. Mais finalement le texte plaît et remanié, il atterrit chez Fleuve Noir.
La prise en main est aisée. Très rapidement on nous donne les clés de l'univers et des personnages crées (on est dans le format court, rappelons-nous).
Le style est familier, volontairement vulgaire, et franchement, pour ce premier tome, exagéré (cela s'améliorera nettement dans les tomes suivants).
Cela étant, malgré un début que je qualifierais volontiers de bâclé, à grands renforts d'analogies vaseuses sur la plomberie et les chiottes à déboucher, le récit est plus complexe, intelligent et fouillé que ne le laissait supposer cette intro. Nous avons donc un technothriller politique bien ficelé. Sang et Sueur sont bien présents (un peu moins le troisième S, mais c'est sans conséquence). Ayerdhal critique violemment au passage l'ultralibéralisme, poussé à son paroxysme, où police et justice sont privatisées (Hein les USA ? Vous croyez ?).

Si on aime le genre et l'héroïne, on pourra se pencher sur Vendredi de Heinlein qui présente des similitudes troublantes (mais écrit en 1982. C'est qui qu'a copié qui?)

Second tome : Polytan :
Après une petite explication de qui est qui et qui fait quoi dans l'univers crée par l'auteur, Elya Nahm est envoyée cette fois sur Cinq-Tanat où le Polytan, un système politique anarchique est en passe de renaître de ses cendres, menaçant la démocratie de tout un pan de la galaxie.

Toujours très orienté politique et manipulations des institutions par les grands (élus, financiers, industriels et mafieux) on passe cette fois du technothriller légèrement politique du premier tome au thriller politique légèrement techno.
Moins de sexe, beaucoup moins de vulgarité, plus de « sérieux ». L'auteur a trouvé sa vitesse de croisière dès ce second opus, où son personnage commence à prendre conscience qu'elle n'oeuvre pas forcément pour le bien des masses. En même temps, Ender est un assureur. Qui a dit que ces derniers étaient des entreprises philanthropiques ?

Troisième tome : Khelsoom Jahnaïc
Toujours selon le même schéma, Elya Nahm est envoyée cette fois sur le monde de Jahnaïc. Petite particularité, elle y est déjà morte à plusieurs reprises, légère indication que cette mission-ci ne sera pas de tout repos.

Une petite satire amusante du pays presque éponyme, footballistique, chamanique, ésotérique et bien sûr politique.
Si la trame du roman reste la même, avec les ingrédients 3S (Sang Sexe Sueur pour mémoire), Ayerdhal fait évoluer son personnage et son environnement. Elya prend conscience qu'elle est plus manipulée que manipulatrice et qu'il serait peut être temps de prendre son envol du nid (de vipère) que représente Ender, mais il faut pour cela échapper aux Spads, ces assassins dont l'unique but est de s'assurer du retour de l'enfant prodige.

Dernier tome : L'oeil du Spad
Dernier tome à l'heure actuelle édité des aventures d'Elya Nahm.
Plus qu'un tome indépendant (comme l'étaient les trois premiers), c'est un prolongement du troisième, avec réminiscence du premier.
Elya poursuit sa quête de redresseur de torts des mondes en danger et Ayerdhal poursuit sa critique désabusée des systèmes politiques « démocratie-méritocratie » à l'américaine soutenue par ses services secrets.
Retour du sexe pour le sexe. (Du volume à remplir ?)

Un tome qui aurait pu servir de conclusion tout en laissant suffisamment d'ouverture pour le cinquième. Douze ans après quand même.

Lu et critiqué dans le cadre d'une opération Masse critique. Merci à Babelio et à Diable Vauvert.
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.

Depuis le temps que cet auteur m'intriguait, c'est maintenant chose faite grâce à cette intégrale aperçue lors d'une masse critique. le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas totalement réceptive au style d'Ayerdhal malgré toute ma bonne volonté. J'en ai abandonné la lecture à partir de « Polytan ».

Le style de l'auteur est tel que les 70 premières pages sont passées toutes seules car l'histoire mêlant espionnage et polar me tenaient en haleine. Mais dès que des considérations politiques et purement « space opera » sont entrées en jeu, j'ai complètement décroché car je n'y comprenais rien. Je me suis néanmoins forcée à finir le premier livre, « Cybione », pour au moins en connaître le fin mot de cette histoire, mais je ne suis même pas sûre d'y avoir tout suivi vers la fin. Ce qui est sûr, c'est que l'auteur m'a baladé de bout en bout de son histoire policière mais je n'avais pas toutes les cartes en main pour apprécier pleinement l'histoire tarabiscotée d'espionnage basée entre différents groupuscules d'un univers complètement inventé.

Comme vous l'aurez compris, la découverte du style d'Ayerdhal et de son type d'univers n'a pas été une totale réussite. Cela me confirme néanmoins que le space opera n'est pas ma lecture favorite. En film, cela peut passer mais en romans, c'est trop abstrait pour moi même si je reconnais facilement que l'univers créé par Ayerdhal est très complexe et bien détaillé. J'avais juste tendance à relire trois fois certaines phrases sans y comprendre grand chose donc pour une intégrale de 800p, j'abandonne. Si vous êtes amateurs de space opera, je vous conseille donc de découvrir Ayerdhal et sa Cybione pour laquelle il use fréquemment des 3S (sang, sexe, sueur). Pour ma part, je vais continuer vers d'autres horizons.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Elyia Nahm est une cybione (ou CYbernetic BIologic clONE) : c'est une femme éternellement jeune, belle et qui sait renaître de ses cendres, tel un Phénix des temps modernes. Mais c'est cette particularité qui justifie ses missions ainsi que le peu de scrupules de son employeur : l'agence d'assurance Ender l'envoie aux quatre coins du monde pour des opérations suicides, préférant supprimer les risques plutôt que payer des sommes imposantes. Or, la belle Elyia a un défaut que son employeur, Saryll, n'apprécie pas : un goût immodéré pour la liberté, de telle sorte qu'elle oublie parfois de revenir au bercail. Mais Saryll l'effroyable a pensé à tout : il envoie alors à ses trousses des Spads, chargés de l'éliminer, le cas échéant. La galaxie n'a qu'à bien se tenir, Elyia Nahm est loin d'être timorée…

« le Cycle de Cybione » est la première d'oeuvre d'Ayerdhal que je lis. Cette réédition révisée, publiée en 2015 aux éditions Au diable vauvert, contient les quatre volets de la saga : « Cybione », « Polytan », « Keelsom, Jahnaïc » et « L'Oeil du Spad ». La réédition débute par une préface de l'auteur, remplie d'autodérision et d'un certain sens du recul depuis la création de « Cybione » en 1992. le lecteur peut ainsi se faire une première idée de l'auteur et du style qui va l'attendre, certainement atypique, au long des presque 800 pages ! Et, en ce sens, on n'est pas déçu : l'intrigue mêle habilement divers genres : polar, space opera, imbroglios politiques, … On peut d'ailleurs résumer cela par la règle des 3S qu'Ayerdhal présente dans sa préface : Sang, Sexe et Sueur.
L'écriture est soignée, fignolée dans les moindres interstices sémantico-syntaxiques. Des descriptions époustouflantes de mondes lointains, sur un mode plutôt largo, alternent avec des accélérations staccato de l'enquête en cours rondement menée par une Elyia Nahm souvent (mais pas toujours) au mieux de sa forme. Ce qui unit chaque tome également, c'est l'humour dont l'auteur sait faire preuve vis-à-vis de ses personnages qu'il malmène sans vergogne.

« le Cycle de Cybione » m'a surtout plu dans sa dimension space opera et, dans une moindre mesure, polar. Des quatre tomes, c'est le troisième « Keelsom, Jahnaïc » qui a eu ma préférence : l'intrigue était davantage axée sur les moeurs locales d'une peuplade dont on pressent bien les liens avec celles de la planète Terre, mais dont on perçoit également nettement les différences. Un peu de chamanisme sauce fantasy vient pimenter le tout, les machinations politiques étant reléguées au second plan. C'est précisément ce genre qui m'a semblé alourdir et complexifier à outrance le Cycle : j'ai souvent eu beaucoup de mal à comprendre les imbroglios politico-financiers, résonnant sur un mode unique, une paranoïa générale : au final, tout le monde dupe tout le monde et tout le monde est dupé par tout le monde, Elyia Nahm essayant de mettre de l'ordre dans tout cela, sachant qu'elle n'est que le jouet de son employeur… En ce sens, comme le souligne Ayerdhal : « Cybione est un canular » (p. 7).

Ayerdhal conclut sa préface par ces mots : « … que tout a une fin. Tout ? Non ! Car un auteur peuplé d'un irrésistible minois ne saurait l'oublier dans les limbes des histoires qu'il n'a pas contées. Il en est que seule une cybione peut animer. C'est ainsi qu'Elyia s'est imposée de nouveau. C'est ainsi qu'elle reviendra, sur Kwak… pour commencer. » (p. 8). Kwak est donc la suite inédite du Cycle de Cybione parue le 13 mai 2015. Elyia Nahm n'a pas finie de renaître sous la plume de l'atypique Ayerdhal !

J'ai pu lire cette intégrale grâce à l'opération Masse Critique : un grand merci à Babelio et aux éditions Au diable vauvert pour cette découverte dépaysante !
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Oyé, oyé, braves gens ! Les éditions Au Diable Vauvert rééditent le cycle de Cybione de Ayerdhal, cette série de 4 romans de science fiction datant des années 2000. 4 romans pour le prix d'un, je me demande comment vous pouvez résister ! Les quatre romans en question, avec mon avis, sont ici :

Cybione :

Lui, c'est Deen Chad. Flicaillon d'une sous-filiale de la plus grosse firme policière sur le marché de la justice, récemment promu inspecteur solo chez Invest.

Elle, c'est Elyia. Pour ainsi dire éternelle, puisqu'elle renaît de chacune de ses morts, la mémoire amputée de sa dernière vie. Entre eux, il y a Cheur, une planète ultralibérale dont chacune des institutions est privée. Mais il y a surtout Ender, l'assureur qui garantit les constitutions de mille mondes et qui veille sur ses contrats grâce aux services d'un million d'agents très spéciaux.

Mon avis :

La science fiction, ce n'est pas trop mon genre, car je n'arrive pas à m'installer dans un monde nouveau avec suffisamment de célérité. Il n'en reste pas moins que ce roman est un pur polar d'action, avec une enquête sur des meurtres, que c'est mâtiné de politique et de complots, et que les scènes d'action sont ébouriffantes. Bref, cela donne envie de continuer ce cycle pour retrouver Elyia. La fin est très réussie.

Polytan :

Elle s'appelle Elyia. C'est une cybione.

Son métier : agent très spécial, au service de la toute-puissante agence Ender. Aujourd'hui, on vient de l'expédier sur la planète Cinq-Tanat pour briser un mouvement révolutionnaire. Un job qui ne lui fait pas peur ; elle y laissera peut-être sa peau, mais ce ne sera pas la première fois. Car les missions fatales, elle connaît. Elle a même déjà donné. Non, le vrai problème, c'est que son patron semble lui cacher quelque chose… et que, une fois encore, ses propres convictions la portent à épouser la cause des insurgés.

Mon avis :

Tous les trente ans, la planète Cinq-Tanat connait des rebellions. Il semble bien que celle-ci se transforme en révolution et donne lieu à une dictature. du roman d'action précédent, on passe à un pur roman politique, sous forme d'enquête où il s'agit de déterminer qui est le gentil et qui est le méchant … mais en politique, rien n'est ni blanc ni noir. Ce roman est passionnant et bigrement actuel, et nous démontre une fois encore qu'il est bien difficile de savoir qui tient les rênes du pouvoir et qui manipule qui ? A ne pas rater.

Keelsom, Jahnaïc :

En Jahnaïc, on chante le reggae, on boit du rhum, on joue au futchibol et on fume la ganja. Parfois aussi, on assassine un ministre ou on fait sauter un commissariat… Tout ça est cependant un peu réducteur. C'est en tout cas ce que pressent Elya Nahm, sans comprendre vraiment quelles raisons poussent l'agence Ender à s'intéresser à cette jeune et fragile république sans histoires. Encore qu'il paraisse normal que l'assureur des constitutions de mille mondes envisage de garantir la démocratie jahnaïcaine ; après tout, c'est sa vocation. Mais quels buts poursuivent alors ceux qui s'obstinent à lui mettre des bâtons dans les roues ?

Mon avis :

Ça commence par la mort de Elyia, lors d'un attentat contre un ministre ; et comme c'est une cybione, elle renait chez Sarryl. Quand elle retourne sur Jahnaïc, elle apprend qu'elle est morte plusieurs fois. Mais qui veut faire échouer le projet de constitution. Entre faux amis et vrais ennemis, Elyia va enquêter. Dans ce roman, on sent l'évolution de Ayerdhal. le style se fait plus précis, les personnages sont mieux dessinés, les décors superbes, et l'immersion complète. C'est un splendide épisode où on a plaisir à plonger dans une nouvelle civilisation. Un très bon roman passionnant.

L'oeil de Spad :

Il s'appelle Chad, Deen Chad. il était flic solo sur Cheur quand il a croisé le chemin d'Elyia Nahm. Et c'est à présent sur lui qu'Ender et Saryll comptent pour la mettre hors d'état de nuire. Car depuis qu'elle s'est enfuie de la Jahnaïc, Elyia a entrepris l'éradication des assassins de son espèce. Tous sur Jaïlur, l'ex-planète capitale de l'Union que les agents d'Ender ont largement contribué â effondrer au profit des multi planétaires de l'Agrégat. Mais ce n'est pas vraiment le problème d'Elyia. En tout cas, ça ne l'était pas jusqu'à ce que son instinct de cybione la contraigne à mettre son nez dans les affaires de la mafia locale et de tous les intérêts qui se cachent derrière…

Mon avis :

Au jeu du chat et de la souris, Ayerdhal finit rapidement par nous plonger dans un véritable polar, mâtiné de politique. le roman se construit donc autour de chapitres donnant le beau rôle alternativement à Elyia puis Chad. L'un court après l'autre, qui court après l'autre. le contexte, c'est un trafic de drogue dont ils cherchent les dealers. Mais c'est aussi une possibilité pour Elyia de retrouver la mémoire, et pour un gouvernement de maitriser son peuple.

Depuis le premier épisode, la narration a bien évolué. le ton est plus sur, le récit costaud, et les scènes d'action toujours aussi efficaces alors que les dialogues s'offrent une belle part. Bref, si l'on peut faire un reproche à ce tome 4, c'est bien qu'il se lit trop vite, tant il est passionnant. Et puis, rappelez-vous, Ayerdhal, au travers de ses intrigues, nous montre une facette de notre société, et ce n'est pas joli.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Merveilleux.
Qu'on le lise comme les aventures d'une super héroïne immortelle ou comme une critique de l'ultra libéralisme, ces 4 romans sont une merveille.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le futchibol se pratique avec un ballon si possible rond sur n'importe quel type de terrain de préférence dégagé mais pas nécessairement, de préférence plat mais ce n'est pas obligatoire, de préférence rectangulaire mais ce n'est pas toujours le cas. La taille du terrain n'a pas d'importance ; on le délimite en fonction de l'espace disponible avec des vêtements ou n'importe quoi symbolisant des lignes. Des deux côtés du terrain, sur la largeur, on dispose deux piles de vêtements qu'on appelle poteaux. L'objectif est de faire pénétrer le plus souvent possible le ballon entre les poteaux du camp adverse. (…) Quand une équipe parvient à propulser le ballon entre les poteaux de ses adversaires, on crie « gol » et on ajoute un point à son score pendant qu'elle se livre à un rituel d'autosatisfaction ponctué d'embrassades, de pirouettes et de gestes significatifs à l'adresse des spectateurs et du camp opposé. Les rencontres durent ce qu'elle durent : jamais moins d'une demi-heure, rarement plus de deux heures.
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Il existe souvent des liens étroits entre les groupe extrémistes et le banditisme, surtout si les extrémistes ne sont pas soutenus par de puissants intérêts financiers. Au début, ce ne sont que des questions d'argent, d'armement, de planques, de circulation, de faux papiers. Puis les extrémistes se forgent leurs propres réseaux et commencent à faire pression sur leurs anciens partenaires, jusqu'à devenir eux-mêmes une espèce de mafia. Il s'établit ensuite un modus vivendi. On se répartit des territoires et des champ d'action.
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Songe aux libertés que tous les Jaïlors ont retrouvées.
Tu penses à la liberté de déplacement ? Les Jaïlors sont libres d'aller où leurs moyens le leur permettent. La liberté d'expression ? Au mieux elle s'arrête aux oreilles de toute personne ou de tout lobby entretenant un avocat ; au pire, elle rebondit sur la porte à laquelle on te fout. Le droit au travail ? Il se marchande au moins offrant. L'abolition de l'endoctrinement ? Que font donc les médias, les écoles, les artistes sinon nous gaver d'une pensée tellement unique qu'elle guide tous les peuples de tous les mondes ?
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C'est beau le mérite et Cheur méritait, hélas beaucoup plus que la majorité des Cheurains. Les Jaïlors, eux, devront attendre qu'on ait fini de leur vendre notre arsenal de merveilles pour partager nos miettes selon le mérite de chacun. Une chose est sûre : dès que vous quittez l'astroport, vous comprenez qu'ils ont déjà appris que moins les méritants sont nombreux, plus le partage est aisé.
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Il lui suffit de lire le dossier pour ressentir un accès irrépressible de sympathie pour le genre humain, une maladie chronique qui la poursuit depuis sa petite enfance, la poussant à se mêler d'oignons qui ne la regardent pas. De toute façon, elle est suffisamment versée en botanique pour savoir que les oignons sont aveugles, que leur épluchage provoque des larmes fort irritantes et que, à partir de leurs racines, croit une proportion affligeante de plantes non comestibles.

(« Cybione »).
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Videos de Ayerdhal (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Ayerdhal
Extrait de la conférence "Scintillements! Hommage à Ayerdhal, maître de la SF et du thriller" aux Imaginales 2019.
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