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Les Kergallen tome 5 sur 10
EAN : 978B07HD1QNYD
470 pages
(14/09/2018)
4.55/5   19 notes
Résumé :
Les Kergallen, une famille où la magie se transmet de mère en fille...Azilis a le sentiment d'arriver à un tournant de sa vie. Son don lui complique l'existence et lui donne l'impression d'être inutile. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'elle ne cesse de croiser le chemin d'Albian, le séduisant démon avec lequel les Kergallen ont eu maille à partir il y a quelques années. Pourtant, par un de ces tours dont le destin a le secret, il se pourrait que cet homme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La belle Aurore Aylin, c'est bien parce que je t'adore ainsi que tes chipies en folies que j'ai décider de laisser la chronique sur laquelle je travaille depuis deux jours pour me consacrer à ton dernier bébé. Mais je viens de me rendre compte que je n'ai toujours pas donner mon avis sue les trois précédent. Donc du coup, Joanna, Nina et Sélène sont toutes les trois en mode attente. Que dis je !!! Madame la castratrice en herbe, Azilis, a une vie bien plus sympatrique aux premiers abords. La vengeresse de la famille, celle qui à tout un panel de sévices ingénieuses en main, est aux premières loges. Mais dit moi ma belle Aurore, à force de fréquenter les louves de la meute de Chanais, tes chipies, elles vont pas finir par faire en sorte que leurs hommes fassent le ménages en tablier avec froufrous et dentelles par hasard ??? Parce que juste l'image me donne une sacré envie de rire. Eux qui aiment bien se foutent un peu des beaux gosses de Chanais quand ils font une bêtise, ça leurs passera. Mais bon, la vie aux coté des chipies est tout simplement généralissime. Dommage que la magie n'existe pas en vraie, parce que là !!! Je pourrait entrer dans le livre et vivre la vie de tes personnages. Surtout que j'ai une envie folle de faire en sorte qu'un certain crétin perde son idiot de sous rire hypocrite. Ah la la !!!!! Qu'est ce que se serait bien … Et puis il n'y avait que toi pour faire en sorte qu'une âme de lumière devienne l'âme soeur d'un démon. Et pas n'importe lequel !!! Albian !!! Miam miam … Dis, j'ai comme l'impression que je suis tomber dans un déséquilibre mental. Tu ne saurais pas d'où sa vient ???

Pour ceux qui ne savent pas encore, oui la saga les Kergallen est une pépite, que dis je, un trésor, une merveille, un chef d'oeuvre, un parangon de plaisir divin plein de chipies, de magie, d'humour, de folie, d'extravagances, de bizarrerie, de frasques, de fantaisie, de loufoquerie, de passion et surtout d'amour. Pour tout dire, ce nouveau bébé est très piquant, même si le résumé n'en laisse rien paraître. Mais on connaît tous l'imagination débordante de l'auteur, donc … Voici les grande lignes de ce chef d'oeuvre. Les Kergallen, une famille où la magie se transmet de mère en fille ... Azilis a le sentiment d'arriver à un tournant de sa vie. Son don lui complique l'existence et lui donne l'impression d'être inutile. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'elle ne cesse de croiser le chemin d'Albian, le séduisant démon avec lequel les Kergallen ont eu maille à partir il y a quelques années. Pourtant, par un de ces tours dont le destin a le secret, il se pourrait que cet homme exaspérant soit la solution à ses problèmes... et elle aux siens !

Ah ouaip !!! Quand même!!!maintenant que je suis munie de ma tablette de chocolat aux noisettes, je vais pouvoir continuer ma chronique. Surtout que maintenant on arrive au moment où je vais vous parler des personnages. Pour ceux qui suivent la saga, je ne vous présenterais plus les personnages. La matriarche, les cousines, les cousins, les parents, etc, etc. Non aujourd'hui, on va juste parler des deux personnages principaux, c'est a dire Azilis et Albian.

Azilis est une sorcière, comme toutes les femmes de sa famille soit dit en passant. Elle possède le pouvoir de la projection astrale. C'est pas le top, du top. du moins pour elle. Car lorsqu'elle est sous cette forme en question, la pauvre ne peut pas venir en aide à ceux qu'elle aime où qui sont en danger. du coup, elle a demander au Draken de la famille, le vénérable Marzhin, de l'entraîner sous sa forme astrale pour qu'elle puisse faire autre chose qu'observer. Mais, la belle possède un tout autre talent. le talent d'écrire. Et oui !!! Comme sa maman Aurore Aylin, la belle Azilis est une romancière très connue elles aussi. ET comme elle a énormément d'imagination, dés qu'un livre est fini d'écrire, elle en commence un autre. Bref vous avez compris, ce n'est pas elle qui va avoir le coup de la page blanche. La chance !!! Comme tout romancier qui se respecte, Azilis, aime faire des recherches afin de ne pas dire de conneries pour son nouveau roman. Mais pour le coup, la belle en apprend des vertes et des pas mures. Surtout quand il est question de vengeance. La castration, la maladie congénitale, les furoncles, l'impuissance, l'incontinence, les verrues, en gros tout est bon pour torturer l'ennemi. Mais au fond, Azilis est une femme douce, gentille, têtue, fidèle, compréhensive. Seulement même si elle se montre forte, au fond elle se sent inutile en réalité. Et cette assurance qu'elle nous fait miroitée, nous prouve que d'une certaine façon elle souffre au plus profond de son coeur. En fait, elle le dit elle même, elle envie ceux qui ont trouvés un compagnon dans le monde magique. Car cela leur permet de ne pas se cacher magiquement. Et c'est ce qu'elle voulais avoir. Mais mous savons tous que ce que femme veut, Dieu le veut. Eh oui !!! Nous obtenons toujours ce que nous voulons … Et qui sera le chouchou de madame ???

Albian est un beau démon qui se nourrit de la lumière des êtres humains. Bien entendu, nous l'avons déjà croisé dans le tome deux de la saga. Durant quasiment tout le livre, on suppose qu'il a appartenu a une classe très haute dans la hiérarchie, mais comme il le dit lui même, il a tué un autre démon, donc c'est l'exil. Malheureusement !!! Si aux premiers abords, Albian passe pour un crétin, macho, grande gueule, féroce, c'est tout à fait légitime, vu que c'est exactement ce qu'il est. Mais d'un autre coté, le beau Albian cache sous une véritable couche de béton armé, un coeur gros comme ça. Il est gentille, taquin, galant, sensible, attentif, prévenant, etc. Et sa meilleure excuse pour ce trait de caractère peu commun chez un être comme lui, c'est parce que sa maman l'a bien élevé. Et même si par un triste coup du sort il a été exilé en terre des hommes, Albian se déteste au plus haut point pour ce qu'il a du faire pour survivre depuis son arrivé. Cela prouve qu'il a vraiment un très grand coeur. Au fond, il m'a fait énormément pitié, car il ne sait pas si il a tué son frère ou pas, en clair il se demande si son exil est honnête ou si quelqu'un l'a piégé. Mais ce n'est pas ce qui va l'empêché d'aimer.

Comme vous l'avez compris, je ne reviendrais pas sur les anciens personnages, vu qu'on les voit très peu. Mais je peux vous assurer que la famille Kergallen n'a pas du tout changer. Car cette famille est vraiment déjanté. Et en plus une nouvelle génération est en route. MDR. Ça va être chaud, chaud, chaud bouillant pour les nouveaux parents. Surtout que désormais, cette générations voie les hommes avec des pouvoirs. Hiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!! Je pense qu'il est temps de passer au point où nous approfondissons la compréhension du roman avec le triple point romanesque. C'est à dire la plume de l'auteur, la romance ou toute autre relation entre les protagonistes et pour finir l'intrigue de l'histoire.

Mais tout d'abord, commençons par la plume de l'auteur d'Aurore Aylin. Ma belle, je ne cache pas que je suis encore tomber sous le charme de ta plume enchantée. Je suis sur un petit nuage. J'aurai aimé écrire cette chronique dans la nuit, mais le problème c'est que le lendemain c'était l'école. Alors du coup, les mômes sont absents, je peux me plonger plus facilement dans les écrits. Pour en revenir à ce qui nous intéresse vraiment, la plume d'Aurore est toujours pleine de magie. Ce fut un réel bonheur que de me laisser porter par cette histoire avec toute le légèreté d'un nuage qui vole dans le ciel. La touche d'humour est toujours aussi flagrante, et surtout très, très piquantes. Les scènes sensuelles vous font mettre autant d'étoiles dans vos yeux et en appétit. Alors pour ce petit point là, si vous êtes en pleine abstinence, méfiez vous, vous risquez de décoller de votre lit pour courir sur votre partenaire avec plein d'idée aussi salaces les unes que les autres. La lecture est toujours aussi facile d'accès, les actions, rebondissements, quiproquos, découvertes en tout genre peuplent le récit et le rythment avec un train d'enfer. En clair, les mots dansent devant vos yeux, les pages défilent à un rythme effréné. Les émotions sont très intenses aussi. Vous riez, vous vous énervés, vous criez, vous aimez, vous tombez en pâmoison, c'est assez facile à comprendre. Non ??? En gros, c'est un pure moment enchanteur à croire que vous êtes ensorcelé voir envoûté. Et pour notre plus grand malheur, quand la fin intervient, on est tellement sous le coup du maléfice Aurore Aylin, que l'on désire obtenir au plus vite la suite. Chose qui ne peut pas se faire encore pour l'instant. Pas juste !!! Par ailleurs, les paysages sont vraiment très bien décrit, et on a envie de vivre en même temps que les personnages les moments de pure joie comme ils le font, comme au moment de la dense dans le rond de fée. On sent que les arbres des forets sont vivants. C'est vraiment magnifique. Les personnages, sont toujours aussi attachants, plein de vie, d'amour à partager, de caractères, etc. En fait, il n'y a eu aucun moment de répit dans la récit, tout s'enchaîne avec beaucoup de fluidité. Mais ce qui est vraiment génial, et c'est véritablement positif, ce sont les flash-back mettant en avant le passé d'Albian, histoire de mieux le comprendre. Et là je me rends compte que je suis sous le coup d'un filtre d'amour pour ce livre, tant je suis en adoration.

Ensuite, la romance entre les personnages d'Azilis et d'Albian, est quelque chose d'assez risible. Risible pour quel raison ??? Et bien, permettez moi de vous faire ce petit rappel.

« « Albian était ligoté sur une chaise, dans la cave du manoir. Il n'avait eu aucune chance de s'échapper et n'avait même pas essayé. Il était bien trop ébloui par toutes les âmes de lumières qui semblaient habiter les lieux pour envisager de tenter quelque chose. C'est à peine s'il parvenait à garder les yeux ouverts en leur présence. Il en avait la migraine. L'un des hommes avait protesté quand on avait suggéré de l'enfermer à la cave, arguant que celle-ci contenait des bouteilles de prix. le problème avait été résolu en deux temps trois mouvements : les bouteilles avaient été déménagées. À grand renfort de magie, avait découvert le démon avec effarement.

D'où il était, il pouvait apercevoir quelques-uns des anges en grande discussion. Plusieurs jeunes femmes, des âmes de lumière, s'étaient glissées jusqu'à la cave pour l'observer avec curiosité. Forcément, il devait être le premier démon qu'elles croisaient, sans quoi elles ne seraient plus là depuis longtemps. Elles parlaient entre elles à voix haute et Albian se demandait si elles étaient sérieuses ou pas. Il espérait que non.

— On devrait lui couper les bijoux de famille et les lui faire bouffer, lança une jolie brunette qui jouait avec un canif.

— Azilis, tu vas te blesser, reprocha une blonde en confisquant l'objet tranchant.

— de toute façon, je suis beaucoup plus habile que toi au couteau, intervint une grande brune sculpturale. Je te rappelle que je fais des études pour devenir vétérinaire. Ça tombe bien, juste avant les vacances, on a abordé le sujet de la castration des animaux.

Un éclat de rire secoua le petit groupe et elles se tournèrent dans un même mouvement vers lui. La belle brune tendit une main, paume vers le plafond.

— Bistouri, lança-t-elle. J'ai toujours rêvé de dire ça, ajouta-t-elle avec un petit sourire.

Une petite rousse aux yeux caramel et à l'aura exceptionnelle, comme le démon n'en avait jamais vue, chaparda le couteau à la blonde et le plaça dans la main tendue. La petite brune dénoua le foulard qui retenait ses cheveux.

— Je peux éponger la sueur pendant que tu le charcutes, proposa-t-elle avec un sourire d'anticipation.

— La vache, il est vraiment temps qu'elle se retrouve un mec ! lança la petite rousse. Elle devient vraiment sanguinaire !

Les hommes, qui assistaient à la scène, bras croisés, s'avancèrent.

— Peut-être devrait-on les laisser interroger le prisonnier ? suggéra un grand type avec un fort accent écossais. Je suis sûr qu'elles tireraient de lui tout ce qu'il y a à savoir en un rien de temps.

Albian réprima une grimace. Il ignorait jusqu'à quel point les filles étaient sérieuses, mais quelque chose lui disait qu'elles n'étaient pas à prendre à la légère, en dépit de leurs jolis minois et de leurs plaisanteries. Il avait l'impression d'être tombé dans une dimension parallèle, au point qu'un instant il se demanda si Vareck ne l'avait pas envoyé à dessein droit dans un piège pour se débarrasser de lui. Non, se dit-il. Vareck avait encore besoin de lui.

L'Ankou qu'il avait affronté s'avança d'un pas nonchalant. Les autres restèrent en retrait, lui déléguant implicitement la charge de l'interroger.

— Veux-tu que j'aille chercher les pinces ? s'enquit la petite brune sanguinaire.

— Pour quoi faire ? demanda la blonde.

— Pour lui arracher les ongles.

— Tu lis trop de polars glauques, riposta l'autre.

— Dommage, personne ne fume dans cette maison, sinon on pourrait essayer les brûlures de cigarette, reprit la brunette. Quand on voit combien ça fait mal avec un fer à repasser ou en sortant un plat du four...

— Elle plaisante, fit la jolie blonde avec un sourire contrit en direction des anges.

— Pas du tout, elle est très sérieuse, intervint la rousse. N'oublie pas que quand il s'agit de donner une leçon aux hommes, Azilis est imbattable.

— Comment va ton ex ? s'enquit l'apprentie vétérinaire, regardant la brunette.

— Aux dernières nouvelles, il porte toujours des couches. Même en admettant que je ne l'aie pas rendu impuissant en prime, il ne pourrait vraiment plus draguer tout ce qui bouge comme il le faisait avant, répondit celle-ci avec un sourire satisfait.

— Oui, la couche n'est pas encore considérée comme un accessoire de séduction, approuva la rousse.

— Joanna, tu ne devrais pas l'encourager dans ses envies sanguinaires, réprimanda la blonde.

— Justement, je la tempère. La preuve, il n'a pas versé une seule goutte de sang, se défendit la rousse avec un large sourire.

— Tout le monde dehors, intervint finalement l'Ankou aux cheveux et aux yeux noirs.

Il y eut des protestations, mais elles obtempérèrent. L'un des anges, aux cheveux blonds bouclés qui donnaient une furieuse envie à Albian de les couper à grands coups de ciseaux avant de l'égorger, alla chercher une chaise pour s'asseoir, jambes étendues devant lui comme s'il était à une terrasse de café. Une petite femme aux cheveux noirs coupé court les avait rejoints. Un ange, elle aussi, mais Albian ne se rappelait pas l'avoir vue durant la bataille.

— Bien, nous allons pouvoir commencer, fit l'Ankou. Où est Vareck ?

— Je ne sais pas.

— Tu mens mal.

Albian lui jeta un regard sardonique. Bien sûr qu'il mentait, il n'y avait pas besoin d'être devin pour le savoir, ça faisait partie du jeu. Ils allaient poser des questions, et lui répondre qu'il n'était au courant de rien. Ensuite viendrait la partie désagréable.

— Alors comme ça, Vareck croit trouver Marzhin et dominer le monde ? reprit le grand ange sombre en s'emparant à son tour d'une chaise pour s'asseoir à califourchon face au démon.

Albian réprima un tressaillement. Ils en savaient long. Plus que Vareck le pensait en tout cas.

— J'ignore de quoi vous parlez, répondit Albian en haussant les épaules autant que le lui permettaient ses liens.

— Laissez-moi m'occuper de son cas, et je peux vous garantir qu'il vous dira tout ce qu'on veut savoir, intervint la femme.

— Et comment comptes-tu t'y prendre, mon ange ? lança Albian, moqueur.

Un éclair de fureur traversa le regard de la femme qui faillit se jeter sur lui. L'ange blond bondit à temps pour la retenir.

— J'appelle Sélène ! vociféra la femme tandis que l'ange l'entraînait, je vais lui dire que c'est bon pour la castration !Bon, ça serait drôle de jouer selon les règles habituelles, soupira l'Ankou, mais on n'a pas le temps. Tu as de la chance, petit démon, tu vas échapper à la torture sauce Nina. Je propose qu'on fasse venir Thaïs, ajouta-t-il en fixant un ange resté silencieux. » »

Extrait du livre Les Kergallen, Tome 2 : Joanna.

C'est la scène far qui les mettait en présence l'un de l'autre pour la toute première fois. Scène avec beaucoup de piment, de panache et de bestialité. LOL. MDR. Rhhooo !!!! C'est une scène digne des louve de Chanais hi hi hi hi !!! Bon, je pense qu'avec tous cela, vous avez compris que ces deux là, et je parle bien entendu d'Azilis et d'Albian qu'ils étaient prédestinés à se retrouver et de se mélanger. Car au fond, Albian, ce démon fort sexy, aux yeux d'un bleu glacial, au corps d'Apollon, est fort attiré par la lumière de la belle romancière. Et en attendant, la jolie sorcière est elle aussi attirée par ce beau spécimen mâle. Donc en toute logique, même s'ils sont attirés l'un par l'autre, ils devraient se fuirent. le premier pour éviter la castration (lol), la seconde pour éviter de mourir avec le fait que le premier se nourrit des âmes lumineuse comme la sienne. Et pourtant. Ils sont aussi fou l'un que l'autre. Parce qu'à force de se fréquenter les garnements tombent sous le charme l'un de l'autre. Je parle bien sur du coté sentiment. Pour preuve Albian n'a jamais oublié la mignonnette après trois longues années où ils ne s'étaient vu, vu qu'il la nomme la Furie castratrice tandis qu'elle est bien contente qu'il la drague avec des répliques de films. Mais bon. A coté de cela, on découvre que ces deux cocos, se soutiennent. Lui se sent mal de la savoir sur le plan astral, n'hésite pas à lui venir tenir compagnie en se dématérialisant, tandis qu'elle reste là prés de lui, le taquine, le soutient, lui parle et surtout le soigne quand il a besoin. C'est trop chouuuuuuuuuuuuuuuu !!! Mais je pense que le moment le plus appréciable dans leurs relation, c'est quand ils découvrent qu'ils sont âme soeur, et que leur relation ne risque rien. Mais chuuuuuuuut !!! Je vous laisse découvrir par quel moyen ils le sont devenu.

Enfin coté intrigue, Aurore sait nous faire tourner la tête. Au début, on rentre dans l'histoire tranquilou, sans se presser. Puis on accélère avec les tentative s'assassina sur le démon. Puis la quête de la vérité. Et enfin le voyage. Mais pendant tout cela, l'auteur, cette petite sadique, va nous faire monter sur les montagne russes, pour nous la jouer grand huit. Et même si cela dure à l'infini, on sent bien qu'à un moment où un autre, on va découvrir la véritable intrigue. C'est comme de la bonne cuisine, on prend la viande que l'on fait frire. Puis on rajoute les épices que l'on dore pendant la friture. On rajoute le sel, le safran etc. On rajoute notre ingrédient secret. On laisse mijoter le tout, et puis c'est OK. Bin ici c'est la même chose, mais avec des personnages. N'empêche l'intrigue est bien ficelée. Et il faudra bien lire pour comprendre où l'auteur veut nous amener. Car au fond, ce n'est pas seulement le rapprochent entre ces deux chenapans qui prime, même si logiquement si. Non c'est autre chose de bien plus important encore. Et puis il faut dire que la vieille Sophie la Siphonnée était déjà au courant, et cela bien avant tout le monde.

En conclusion, encore un livre qui se referme. Un nouveau chapitre des Kergallen qui se termine. Mais au final, qu'est ce que j'ai ri. Découvrir la matriarche comme je ne l'ai jamais vu c'est comme voir Duncan de Chanais dans ses grosses colères. Et puis comme le dit les anciennes de la famille Athénais et Sophie, « les Chipies nous auront tout fait … Un druide, un ange, un ex-ange, un Chat d'argent, un loup-garou... il man
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Cinquième tome de la série des Kergallen, on pourrait se dire que le canevas narratif devient routinier, que l'on va se lasser des personnages, et pourtant… Une fois de plus Aurore Aylin sait comment nous secouer de notre cocotier et nous faire plonger à pieds joints dans son univers au point que l'on en redemande encore et toujours !

A travers le personnage d'Azilis, qui en apparence est une femme forte indépendante voire légèrement « castratrice », nous découvrons une réflexion sur le métier d'écrivain puisque notre héroïne est une romancière célèbre dans son univers ! Mise en abyme implicite de notre autrice et de sa façon de consulter ses lecteurs, de les faire tourner en bourrique avec le #jenenarguepasjinforme qui circule souvent lors de ses partages sur un célèbre réseau social ? Probablement, en tout cas on ne peut que craquer devant cette personnalité haute en couleur qui cache ses fragilités et ses secrets espoirs sous une apparence détachée et fière.

Dans ce nouveau tome, nous retrouvons un certain démon rencontré quelques tomes plus tôt et l'on ne peut s'empêcher de sourire de la façon qu'à l'autrice de former des couples aussi improbablement bien assortis que ceux qui nous sont proposés ! J'avoue que mes mots s'emberlificotent quand je parle de cette saga mais c'est l'effet Kergallen, la joie que l'on ressent après chaque lecture, ce sourire qui ne nous quitte pas, ces frayeurs que l'on ressent devant les épreuves qui attendent les personnages et qui les poussent à se dépasser. Et puis évidemment cette dimension magique qui est étroitement tissée au fil du récit, et qui nous emmène dans d'autres univers sans que l'on est pour autant l'impression d'être dépaysé.

Une fois de plus Sophie et Athénaïs sont aux aguets pour défendre leur clan tout en les laissant faire leurs armes. J'ai hâte d'en savoir plus sur ces deux personnages !! En attendant, une autre facette de cette série est la présentation d'un nouveau pouvoir en fonction du personnage mis en avant et j'avoue que si certains me paraissent parfois peu fonctionnels je suis toujours surprise de la façon dont l'autrice les développe et apporte une touche d'originalité supplémentaire à son récit s'il en fallait d'autres. J'ai en tête le don de Morgane avec les pierres et pourtant… Je ne fais que dire « pourtant » quand je parle de cette saga, suis-je « aziliser » ?!

Bref, ne perdez plus votre temps à me lire et jetez-vous sur cette saga sans plus attendre !!
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Encore une fois, la plume d'Aurore Aylin m'a envoutée avec cette magnifique histoire impossible au premier abord entre une âme de lumière et un démon. Un très beau voyage entre deux mondes, de la terre des Hommes à celle des Démons, l'aventure a été palpitante ! Azilis n'a rien à envier à ses soeurs et cousines. Elle a du tempérament, elle est frondeuse et n'a pas froid aux yeux.

Aucun homme n'a jamais pu rivaliser avec son tempérament de feu...un homme, non...mais un démon ?

Toujours aussi rocambolesque, l'histoire de la famille Kergallen s'est étoffée d'un nouveau tome exaltant. La force des écrits d'Aurore Aylin c'est que le tome suivant est toujours meilleur que le tome précédent...

Je vais attendre le tome 6 avec impatience !
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Un tome 5 de la saga des Kergallen, que j'ai vraiment adoré. On les retrouve tous avec un tel plaisir. Leur magie, leurs facéties, leur humour , ces liens indéfectibles d'une famille unie, ces nouveaux personnages principaux comme secondaires qui tiennent toute leur place, un tout qui nous attache à eux de façon addictive.
Cependant, je ne saurais dire ni pourquoi, ni en quoi je le trouve différent, mais il est sans doute celui qui apporte une touche de « maturité » dans cette famille.
J'ai adoré les clins d'oeil : ce fameux Hashtag et des bonus qui nous permettent de rester encore un peu plus longtemps dans l'univers Magique et pétillant d'Aurore Aylin et de sa complice de plume Ysaline Fearfaol
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Encore une belle aventure avec la famille Kergallen. Une merveilleuse histoire entre Azilis, furie castratrice ou âme de lumière ? et Albian, le séduisant démon. Amour et humour toujours bien présent. Une lecture agréable à lire dont je ne me lasse pas !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation

Albian se demandait s’il n’avait pas été drogué à son insu. Lui, un démon, se dirigeait vers un manoir rempli de sorcières, escorté par un Ankou volant au-dessus d’eux en mode invisible. Ça ressemblait davantage à un de ces rêves bizarres dont le cerveau avait le secret qu’à la réalité. Le contact d’Azilis, plaquée contre son dos tandis que la moto filait sur les routes, était pourtant on ne peut plus réel. L’Ankou aux boucles blondes – elle l’avait appelé Adrian – les avait informés que le démon était « cordialement invité au manoir Kergallen ». Alors qu’Albian, perplexe, s’interrogeait sur la formulation pour le moins étrange, Azilis avait éclaté de rire.

— C’est ma grand-mère qui t’a demandé de réciter ça, n’est-ce pas ?

— Elle a beaucoup insisté sur les termes « cordialement invité ».

— Pas de cave, alors ? avait lancé Albian.

— Quand je suis parti, le débat était ouvert sur la bouteille la plus judicieuse à remonter pour trinquer.

— Tu vois, ma famille est tout à fait charmante. Je te l’avais bien dit.

Le regard vigilant de l’Ankou démontrait toutefois que la confiance n’était pas encore de mise. Comme la réciproque était vraie, Albian s’abstint de répliquer. Après réflexion, il avait décidé de répondre à cette si courtoise invitation. La présence d’Azilis et d’Adrian prouvait qu’ils étaient capables de le retrouver, où qu’il aille. Et comme la fameuse Joanna se portait bien, il avait tout lieu de penser que ce n’était pas un piège. Quant à connaître les raisons de cette soudaine bienveillance... Cette famille avait l’air bizarre. Il l’avait remarqué lors de son précédent « séjour ».

En franchissant le portail de la propriété, Albian perçut le picotement familier de la magie. La demeure était cernée de protections magiques, mais aucune ne déclencha d’alarme, comme cela avait été le cas trois ans auparavant. Cordialement invité...

Le manoir était généreusement illuminé. On les attendait de pied ferme. Adrian, qui s’était à nouveau rendu visible, atterrit à côté de la moto.

— Où est la fanfare ? s’enquit Albian.

— Si Sélène est là, elle jouera peut-être de la flûte traversière, répondit l’Ankou.

— Sélène... c’est la vétérinaire ?

— La spécialiste de la castration, approuva l’ange.

Albian lui lança un regard torve. Son attention fut cependant détournée par le bruit de la porte d’entrée. Une petite armée lumineuse se répandit à l’extérieur du manoir, Dragan en tête. Le démon attendit, stoïque. L’ex-Ankou vint se planter devant lui. Et lui décocha un formidable coup de poing.

— Ne l’abîme pas ! protesta Azilis.

Albian retrouva son équilibre.

— Merci, Furie, de penser à ma santé.

— C’est surtout à ton joli minois que je pense. Ce serait dommage que tu sois défiguré.

— Ta chaleureuse sollicitude m’emplit de joie.

— Je ne t’aime pas, démon, cracha Dragan.

— C’est réciproque. Ça nous fait un point commun.

— Ils en sont déjà à échanger des mots doux, c’est émouvant, lança une petite rousse en faisant mine d’essuyer une larme.

À en juger sa grossesse avancée et son âme de lumière incroyable, ce devait être la fameuse Joanna. Elle vint passer un bras autour de la taille de son mari. Elle semblait minuscule à ses côtés, pourtant, elle disposait d’un pouvoir considérable sur l’ex-Ankou. Son regard sombre se radoucit lorsqu’il se posa sur elle. L’amour... Même les croque-mitaines comme le légendaire Dragan pouvaient donc y succomber pour de bon.

— Maintenant que nous avons instauré une ambiance de franche camaraderie, si nous rentrions ? suggéra une vieille dame en tapant des mains avec enthousiasme.
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— Azilis et un démon, alors... Les Chipies nous auront tout fait, maugréa la Dame de fer.

— Un druide, un ange, un ex-ange, un Chat d’argent, un loup-garou... il manque encore quelques spécimens, mais nous sommes en bonne voie. Une vraie famille arc-en-ciel, à notre façon. Joséphine Baker serait fière de nous.

— Depuis quand le sais-tu ?

Athénaïs n’était toujours pas enchantée par la nouvelle. Sophie pouvait la comprendre : avec son habituel tempérament protecteur, la Dame de fer devait s’inquiéter pour les âmes de lumière de la famille, et se demander comment une telle cohabitation allait bien pouvoir se passer.

— Dès le premier séjour du charmant démon dans notre cave. J’ai eu une vision très claire, tous les éléments étaient déjà en place.

— Les mots « charmant » et « démon » accolés...

— C’est un démon. Et il est charmant.

— Tu as passé l’âge, Sophie.

— J’ai des yeux, et ma vue est plutôt bonne pour une vieille dame comme moi.

Sophie posa une main réconfortante sur le bras de sa sœur.

— Tu sais que mes visions se réalisent toujours. Azilis a assez attendu comme ça, inutile de perdre du temps.

— Dragan va enrager.

Un éclair de malice traversa le regard gris d’Athénaïs. Dragan et elle adoraient s’asticoter. La perspective de voir l’ex-Ankou face au démon était assez réjouissante pour gommer quelques inconvénients. Cela promettait un spectacle délectable à chaque réunion du clan.
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Azilis mettait un point d’honneur à se renouveler de roman en roman, à créer de nouvelles alchimies afin que chaque couple soit unique. Elle allait aussi devoir se pencher sur les différentes destructions et reconstructions dont avait fait l’objet ce château, afin de représenter au mieux son apparence à l’époque dans laquelle elle comptait planter son histoire. Au pire, elle pourrait demander à Morgane de l’aider à rétablir l’histoire précise d’Eilean Donan Castle. Qu’il était pratique d’avoir une sœur dont la spécialité magique consistait à lire le passé des roches, pierres et autres minéraux !
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C’était à la fois rassurant et frustrant : si Azilis avait, grâce à eux, la preuve que l’amour n’existait pas que dans les romances, elle commençait à désespérer d’avoir elle aussi droit à son histoire. N’étant pas mesquine, elle se réjouissait du bonheur de sa sœur et ses cousines. Cependant, elle se demandait si son tour viendrait un jour. Ce n’était pas faute de le vouloir, pourtant elle avait enchaîné les déceptions amoureuses. Elle avait vraiment voulu croire à chaque histoire : à chaque fois, cela s’était soldé par une rupture et des larmes amères.
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À présent, la jeune femme attendait le verdict avec beaucoup d’impatience et une pointe d’angoisse, comme chaque fois qu’elle livrait au regard des autres son dernier opus. L’avis de Joss comptait pour elle, d’autant qu’il était, comme toujours, le tout premier à lire le roman qu’elle venait d’achever. Le douzième, tout de même.
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