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3,56

sur 134 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, Balzac j'ai vraiment du mal. J'ai été traumatisée par le Lys dans la Vallée, que j'ai sûrement voulu lire trop jeune et que j'ai mis 2 ans à lire sans m'en laisser vraiment de souvenir, sauf un ennui abyssal et une envie de ne pas retourner vers Balzac...
Bref, ici c'est de Gaël Aymon et d'un roman ado dont il s'agit. J'ai eu un peu de mal avec les personnages au départ, et j'ai mis un peu de temps à comprendre que l'objet dont il s'agissait était une peau (oui, je ne devais pas être concentrée). La construction en 3 partie m'a plus, même si j'y ai trouvé quelques faiblesses et problèmes de cohérence (avec l'attitude d'Irina notamment). La société secrète n'est pas assez exploitée non plus. Mais le pacte faustien m'a intéressé, les questionnement qu'il soulève aussi. Et le livre se lit facilement.
Et surtout : il m'a donné envie de lire Balzac ! La peau de chagrin m'intrigue maintenant, j'ai bien envie de me laisser tenter et de redonner une chance à l'auteur.
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Nous rencontrons Irina et Halima le jour des résultats du concours d'entrée de Sciences Po. Issues d'un quartier défavorisé, elles ont bénéficié d'une préparation spéciale au sein du lycée Balzac.
Avec cette entrée en matière, Gaël Aymon installe le questionnement qui va sous tendre tout le roman : le mérite.
Est-ce qu'un concours aménagé pour cause d'origine sociale vaut celui de la voie "normale" ?
Il explore ensuite une piste parallèle en dotant Irina (qui a raté ledit concours) d'un héritage fantastique : une peau susceptible d'exaucer ses voeux. Mais à quel prix ?

J'ai été moins sensible à cette partie. le côté "thriller" m'a un peu laissée de glace. Il faut dire que ce n'est pas mon genre de prédilection.
Les thématiques sont intéressantes mais le roman aurait gagné à ce qu'elles soient plus exploitées. Par exemple, après avoir multiplié les clins d'oeil, l'auteur assume le lien entre son roman et "La Peau de Chagrin". Soit, mais il ne va pas plus loin. Tout comme la quête du voeu ultime, celui qui justifierait le sacrifice du "souhaitant". Question intéressante mais laissée en suspens. Dommage ! Ces bonnes idées auraient mérité d'être approfondies.
"Et ta vie m'appartiendra" est donc une lecture agréable mais qui laisse un goût d'inachevé.
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Je sors contente de cette lecture même si beaucoup de choses ne m'ont pas plus au début.
L'histoire commence réellement à attirer l'intérêt du lecture, bien trop tard. C'est à la page 175 que tout commence et que l'on a vraiment de l'action, du mystère , des complots etc... et c'est ce qui a sauvé ma lecture !
Je pensais abandonner l'histoire mais j'ai résisté et j'espérais que l'histoire se goupille différemment. Et j'avais eu raison d'espérer !

Les premières pages sont banales, on suit la vie d'une jeune adolescente du nom d'Irina, on apprend que sa mère est complètement barjo, qu'elle sombre dans des sortes de délits non-dits, qu'elle s'exprime très mal (vocabulaire d'oiseau bonsoir) et qu'elle ne s'occupe pas de sa fille. On nous introduit dès lors, une famille déchirée, par un père inconnu, une grand mère morte mais qui laisse qu'un mince ( chuut je ne dévoile rien de plus !) héritage à sa petite fille ( et non sa fille). Bon vous l'aurez compris, le vie d'Irina n'est pas simple, et il y a de quoi perdre la boule.

Ses amis, notamment Halima est une fille a qui tout réussi. Elle excelle dans ses études, à réussi le concours pour entrer à sciences po et vie dans une belle maison. Elle est belle, attire le plus beau mec du groupe d'amis et est fidèle, bref elle a tout pour elle. Halima est très attachée à Irina et vice versa, elles sont meilleures amies. J'avoue avoir grincé des dents à quelques reprises, chacune d'elle semble être égoïste et leur relation me paraissait trop superficielle. La jalousie d'Irina pour Halima ressortait vraiment beaucoup et j'ai trouvé que leur amitié était en carton.

Après avoir récupéré un objet magique, Irina peut faire une multitude de voeux, mais tout à un prix. Ici, celui de la vie. On sent que l'auteur a voulu passer plusieurs messages dans son ouvrage, et c'est tout à son honneur, j'ai aimé ce côté engagé du livre. On nous parle de malhonnêteté, de vices, d'égoïsme mais on bascule facilement dans la compatie, la bonté, la fidélité.
Au début j'ai eu beaucoup de mal avec Irina, mais son contexte familial a joué dans mon changement d'avis. Comment ne pas éprouver de la jalousie envers quelqu'un qui possède tout ce qu'on aura jamais ?

L'histoire possède de nombreuses scènes d'actions. On tombe vraiment dans le thriller, l'angoissant, le surnaturel et autant vous dire que c'est réussi. Ces quiproquos de familles, ces recherches des ancêtres, et surtout ce lien avec l'ouvrage De Balzac ! C'était si intéressant de voir le parallèle entre Peau de Chagrin et ce livre. Ne l'ayant jamais lu, j'ai trouvé que Gaël Aymon, avait bien résumé cette oeuvre. Mais quel génie d'avoir si bien lié ces deux histoires, avec une logique étonnante et un dénouement touchant !

Bien que la première partie du livre ne m'est pas convaincue, la suite m'a vraiment happée ! le lien avec Balzac, les personnages qui s'insèrent dans l'histoire, l''appât du gain, les recherches généalogiques, les trahisons et les mensonges, l'action, tous cela a rendue ma lecture plus agréable. Résultat, je ressors avec un avis plutôt positif, même si quelques éléments restent en suspens dans mon esprit et que les découpages en trois parties du livre ne m'ont pas semblés utiles et pratiques.
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Irina vient d'échouer au concours Science Po. Sa grand-mère vient de mourir. Bref, que de joie dans ce début de roman. Pour tout héritage, elle ne reçoit point d'argent mais une Peau, qui exauce tous les souhaits, en échange d'un peu de sa vie. Alors elle demande d'être riche ( original !). Quand elle reçoit un chèque de plusieurs millions de dollars, elle comprend vite que la Peau n'y est pas étrangère.

Un récit plutôt entraînant, même si il m'a paru un peu brouillon sur certains points. Tout d'abord, on ne sait pas si sa mère meurt à cause d'un de ses souhaits, ou si c'est une coïncidence. Ensuite, l'incendie se passe de manière totalement bizarre : on ignore qui l'a déclenché et dans quel but. Enfin, je trouve étrange qu'on gaspille les derniers jours de sa vie et ses derniers pouvoirs à chercher quel est le sens de la vie, alors qu'on sait qu'on va mourir.

En résumé, plusieurs choses dans cette histoire sonnent faux, et tout s'enchaîne beaucoup trop vite, alors qu'on a à peine le temps d'entrevoir la personnalité des protagonistes.

Balzac serait-il content de cette Peau de chagrin 2.0 ?
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J'avoue avoir un avis assez mitigé sur ce roman.
Au début je n'accrochais pas trop, je n'aimais pas l'ambiance très angoissante où la limite entre la folie et le fantastique n'était pas définie, puis, après, quand il s'est avéré que le roman relevait clairement du fantastique, cette sensation s'est atténuée.
Dans l'ensemble, et après avoir lu la fin, je l'ai trouvé assez sombre, axé sur des questions importantes comme notre rapport à l'argent, et le fait qu'on pense qu'il est essentiel pour vivre.
Le compte à rebours, ce fameux sablier si caractéristique, malgré qu'il ne soit pas clairement signifié, est très présent, et ce, depuis le début : on sent que Iri doit vite trouver quoi faire de sa vie, avant qu'il ne soit trop tard, puis comment et pour quoi utiliser la Peau, en essayant de perdre le moins de temps possible... le temps est un facteur essentiel dans le livre qui guide toute l'histoire, les héros veulent gagner du temps, contre les antagonistes, contre la Peau, ils veulent avoir une longueure d'avance, tout le temps (et c'est le cas de le dire !).
La fin n'est pas joyeuse, elle est triste est malheureusment réaliste (proportionnellement au réalisme du récit dans son intégralité).
Le genre oscille entre le fantastique et le policier, mais le mélange n'est pas désagréable du tout.
Bien écrit et agréable à lire.
Je pense que ce roman est beaucoup plus psychologique qu'on le pense et qu'il faut l'aborder en connaissance de cause pour bien en comprendre toutes les subtilités. Je ne m'attendais pas à ce style de texte, à cette ambiance et cette fin (surtout), mais une fois habituée, la lecture était agréable, fluide et émouvante.
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Jusqu'ici, je ne faisais pas partie des lecteurs "adultes consentants" de Gaël Aymon, comme il se plaît à les désigner, mais son dernier roman m'a captivé. Gaël Aymon s'empare du mythe de "La peau de chagrin" créé par Balzac et fait surgir l'objet diabolique dans la vie d'une héroïne moderne. Dès les premières lignes, Gaël Aymon frappe fort. Une jeune fille, Irina, assiste honteusement à des funérailles et au geste de défi de sa mère : "Elle se râcle la gorge et, de toutes ses forces, envoie un énorme crachat dans la tombe". Banlieusarde déclassée, venant de louper le concours d'entrée à Sciences Po par CEP (Convention Éducation Prioritaire), elle hérite de sa grand-mère d'un objet bien mystérieux : une sorte "de cuir de bête tendu et tanné" sur lequel est gravé une inscription en arabe :"Si tu me possèdes, tu possèderas tout et ta vie m'appartiendra. Tous tes désirs seront accomplis mais, pour chaque voeu réalisé, je décroitrai en même temps que ta vie." Petit à petit, accompagnée par son amie Halima, Irina va comprendre que cet objet fascinant exerce un certain pouvoir : le moindre - ou presque - de ses désirs peut être exaucé, en échange de quoi du temps de vie lui est retiré. Après l'euphorie de la découverte et l'exaltation luxueuse, les dangers et questionnements se bousculent. le pacte diabolique ne peut plus être rompu. Retranchées dans une île paradisiaque, Irina et Halima se coupent du monde. Un jour, un mystérieux jeune chercheur en littérature spécialiste De Balzac est invité par Irina. Ensemble, ils vont essayer de démêler l'histoire de ce talisman et de ce qui le lie à la famille d'origine polonaise d'Irina. Halima va se retrouver écartée de ce duo et se confier à Erick Debellemanière, le gestionnaire de patrimoine d'Irina qui a toujours été là pour elles. Bien que la première partie intitulée "Le talisman" ne soit pas la plus saisissante, j'ai été séduite par les deuxième et troisième partie nommées, dans la lignée balzacienne, "L'homme sans coeur" et "L'agonie". le scénario est bien ficelé, avec deux jeunes héroïnes attachantes. Irina n'est pas si naïve qu'on pourrait le croire et c'est ce qui donne une certaine profondeur à la fin du récit. le thriller met en abîme l'intrigue balzacienne originale et soulève des questions toujours d'actualité : quel sens donner à sa vie ? La richesse est-elle à ériger en valeur absolue ? Si l'on pouvait formuler un seul voeu, lequel serait-il ? En bref, mon enthousiasme ne s'est pas réduit à peau de chagrin au fil des pages et c'est sans doute là l'essentiel à dire pour terminer cette critique !
Lien : http://nota-bene.over-blog.f..
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle version avec Irina qui reçoit un étrange héritage qui peut exaucer ses voeux mais en les exauçant elle risque peu à peu sa vie. Je me suis aussi accroché a l'héroine qui est attachante. J'ai aimé la police du texte ainsi que l'écriture fluide.
lou
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« Et ta vie m'appartiendra » de Gaël Aymon est une réécriture de « La peau de chagrin » De Balzac, oeuvre intéressante à relire en ces temps de confinement, où le sens de la vie est interrogé : durer longtemps sans rien vivre, ou vivre au risque de mourir ?
La réécriture De Balzac est évidente dans l'intrigue (et est clairement mentionnée), puisqu'on y retrouve les péripéties, mais s'ajoute à elle une dimension de thriller qui la modernise et peut attirer des jeunes, et qui a soutenu finalement mon intérêt.
Mais pourquoi utiliser ce vocabulaire si vulgaire, sous prétexte que ce sont des jeunes qui parlent ? Après un incipit coup de poing, ces familiarités fréquentes ont failli me faire abandonner ma lecture car j'étais agacée. Ce style m'interroge toujours : est-ce pour attirer un lectorat d'adolescents (mais sans l''avoir ouvert, un livre de plus de 300 pages l'attirera-t-il s'il n'est pas lecteur ?) en pensant se mettre à son niveau ? Et dans ce cas, n'est-ce pas une vision stéréotypée de ce public, qui peut aussi très bien comprendre un niveau de langue courant ? Qu'apportent les négations manquantes par exemple ?
Ce sont donc ces remarques qui expliquent ma notation, le roman demeurant intéressant dans la réflexion qu'il engendre, sachant que l'adolescence est en particulier un moment de construction, d'interrogation sur ce que l'on veut être, sur le sens de la vie, sur le sens qu'on veut donner à sa vie. Et la fin sur l'orientation me plait tout particulièrement, car c'est un moment tellement important d'une scolarité.
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Merci à Nathan pour l'envoi. En recevant ce livre je n'avais pas fait le lien entre le roman déjà lu du même auteur. En discutant avec d'autres lecteurs on me l'a fait remarquer ! N'ayant pas forcément complètement apprécié « la planète des 7 dormants » j'avais un peu peur pour celui-ci. Surtout que je n'en lisait rien de très positif.

L'inspiration principale, et énoncée clairement, c'est le récit De Balzac : « La peau de chagrin ». Ne l'ayant pas lu, je ne peux pas savoir si ça colle bien. Mais j'aime bien l'idée qu'un maléfice puisse réaliser tout les désirs tout en consumant le ou la propriétaire.

J'ai bien aimé le côté thriller de l'intrigue. La tension monte crescendo et on se demande la tournure que vont prendre les choses. J'ai beaucoup aimé la narration. C'est très rationnel et je m'imaginais sans peine les décors. On a un côté très réaliste qui rend flou la barrière avec l'imaginaire.

Comme avec l'autre roman, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Même si ici c'était plus simple, avec moins de protagonistes, ils restaient un peu froids.

J'ai aimé la réflexion autour des désirs, le but de la vie, l'accomplissement, etc. Malheureusement je suis très déçue de la fin. Notamment sur une partie bien spécifique de celle-ci, mais je ne dirais rien pour ne pas spoiler.
Lien : https://madamepointvirgule.f..
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Gaël Aymon à été acteur, scénariste, réalisateur, producteur, et a enseigner le théâtre. Avant de devenir écrivain an 2010. Ces livres on obtenue de nombreuse récompenses et plusieurs de ces livres on été traduit dans plusieurs langues.

Le titre du livre est Et ta vie m'appartiendra. L'auteur du livre est Gaël Aymon. le genre du livre est un roman. Les thèmes principaux sont “la vie d'Irina” et “son destin”.

Le personnage principale est Irina et les personnages secondaire son Halima ,sa mère maria, sa grand mère, Hassen et Erick Debellemanière.
C'est l'histoire d'Irina une jeune étudiante qui habite chez sa mère. Elle travail très dure pour pouvoir intégrés science PO avec son amie. Irina aller voir sa grand mère clandestinement car sa grand mère avait abandonné la mère d'Irina. Après le décès de sa grand mère. Quelle que temps après Irina et sa mère découvre quelle possède un étrange héritage un talisman censé exaucer tous ces désirs.


J'ai pas apprécier ce livre car le début de l'histoire était bien mais plus on n'avancer dans le livre plus sa devenait monotone.
Tatiana
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