J'aime les réécritures de
contes. Il est souvent intéressant de découvrir de quelle manière des auteurs s'approprient ces récits traditionnels.
Ici,
Gaël Aymon choisi pour héros le fils de
Charles Perrault, sommé de rédiger un recueil susceptible de le faire remarquer à la cour.
Dès le prologue, l'auteur interpelle son lecteur et lui annonce qu'il va allègrement mélanger réalité et mensonges. Et c'est précisément ce qui est amusant dans ce roman.
J'ai eu un peu peur au début que
Gaël Aymon fasse le coup des rêves, toujours bien pratiques. Mais il a l'intelligence de ne pas tomber dans la facilité et retombe admirablement bien sur ses pattes. Ses variations et ses mashup de
contes sont plutôt réjouissants.
Et les illustrations de Siegfried de Turckheim, sombres à souhait, vont à merveille à l'univers inquiétant de "
L'apprenti conteur".
Commenter  J’apprécie         90