La confiance, ça ne se perd qu'une fois.
Il se met à chanter un truc qui m'arrive en plein coeur : "mon doux mon tendre, mon merveilleux amour, de l'aube claire jusqu'à la fin du jour, je t'aime encore, tu sais je t'aime..."
Je retourne me jeter sur mon lit. Je tends l'oreille mais je n'arrive pas à entendre la suite de la chanson. Je me promet de choper le titre dès que j'aurai récupéré un accès à internet. Comment une seule phrase d'une vieille chanson peut me foutre en vrac comme ça ? .....p.39
Pour les autres on était déjà mariés. Mais pour nous, ces petits gestes étaient à peine un aveu. On ne s'était encore rien dit. On était potes depuis trop longtemps. Et puis, comment être sûr ? Comment savoir si elle pensait à moi comme ça ? Pourtant, c'était forcément à moi d'agir
Appelle Camille ! Ou écris-lui, si c'est plus facile. Dis-lui ce que tu ressens, avec tes mots à toi. N'attends pas que quelqu'un te le dicte ou te dise ce que tu dois faire. Je ne peux pas t'aider, Yanis. A part te dire qu'il vaut mieux la perdre en lui parlant qu'en n'osant pasle faire. Un jour, il faut choisir : vivre ou souffrir, ou vivre par procuration.
Que la douleur resterait toujours invisible, à l’intérieur. Mais je ne suis pas encore vraiment un homme. Dans ma tête, je suis toujours un enfant sauf que j’aime !
« Appelle Camille ! Ou écris-lui, si c’est plus facile. Dis-lui ce que tu ressens, avec tes mots à toi. N’attends pas que quelqu’un te dicte ou te dise ce que tu dois faire. Je ne peux pas t’aider Yanis. À part te dire qu’il vaut mieux la perdre en lui parlant qu’en n’osant pas le faire. Un jour, il faut faire un choix : vivre et souffrir, ou vivre par procuration. »
- J'ai essayé de penser à toi, en jouant. De m'inspirer de toi.
- Quoi ?
- Quand tu me parlais de ta copine. La façon dont l'amour transformait ton visage et ton regard... J'ai essayé de me servir de ça. Ce truc pur et violent qui ne supporte pas le second degré. Pour toi, ton histoire, c'est à la vie à la mort. Alors, ce qui t'a ému dans ce personnage, c'est toi qui me l'a donné !
- [...] Un jour, il faut choisir : vivre et souffrir, ou vivre par procuration.
- Yanis... Vous avez juste 16 ans !
- Ça ne veut pas dire que c'est moins fort ou moins grave !
- Non. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je voulais dire que c'est normal de ne pas savoir, de faire des erreurs. Vous avez encore toute la vie...
Un jour, il faut choisir : vivre et souffrir, ou vivre par procuration.