Acte I : le secret du janissaire – Acte II : Pavillon noir.
Don Lope de Villalobos y Sangrin et Armand Raynal de Maupertuis sont deux amis et hommes d'honneur. Enfin, loup et renard d'honneur. Un soir, pensant voler au secours de Cénile Spilorcio , vieil homme éploré, ils découvrent une carte vers le trésor des îles Tangerines. C'est ici que commence leur fabuleuse épopée au départ de Venise. Ils rencontrent Kader le Maure et Mendoza le fourbe capitan. Don Lope s'éprend de la belle Hermine, mais leur amour est impossible. « Vos aveux m'émeuvent et votre beauté me trouble, ardente enfant ! Hélas… tout nous sépare ! Regardez-moi, regardez-nous. Vous êtes bohémienne… je suis hidalgo ! » (p. 21) de son côté, Armand tombe sous le charme de la blonde Séléné, jeune beauté dont le destin est d'épouser l'avide barbon qu'est Spilorcio. Envoyés aux galères par ce même barbon, Armand et Lope rencontrent le lapin Eusèbe : blanc, dodu et mignon, ce petit bout d'animal ne s'en laisse pas conter. Armand, Lope, Eusèbe et Kader sont désormais unis dans une même quête : découvrir avant les vilains les îles Tangerine et délivrer les belles en détresse.
Brièvement débarquée à Malte, notre fine équipe fait encore parler d'elle : « On a aperçu le loup ! Il a pris d'assaut une chaise à porteurs, à l'aide d'un cul-de-jatte et d'un lapin ! » (p. 66) Mais les quatre compères ne restent pas longtemps sur le plancher des vaches et embarquent sur un navire-pirate pour reprendre possession de la carte au trésor. Hélas, rien ne va dans le sens prévu et les voilà tous les quatre perdus sur un rocher au milieu de l'océan, jusqu'à ce que surgisse un navire-fantôme, l'illustre Hollandais Volant. Une fois qu'ils auront percé le mystère de ce bateau, Armand, Lope, Kader et Eusèbe reprendront la mer à la recherche du trésor des îles Tangerines. « Gageons qu'à force de volonté, d'astuce et de bonne humeur, nous saurons convaincre Dame Fortune de nous présenter un plus riant visage ! » (p. 96) Voilà tout ce qu'on peut souhaiter à nos chers amis…Les
Les traditionnels remerciements que l'on trouve à la fin de ce premier volume sont adressés à
Jean de la Fontaine, Jean-Baptiste Poquelin et Jean-Yves
Gaubert. Les auteurs ont de l'humour et de la culture et ils n'ont pas froid aux yeux quand il s'agit de s'attaquer à des monuments de la culture classique. Il est très appréciable de les voir malmener un peu ces mythes, mais surtout les célébrer en leur donnant un coup de neuf…et un coup de patte ! La suite avec le prochain volume !