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De l'humour, des dialogues décalés, des références à foison... on est bien dans du Ayroles, celui de Cape et de croc, mais un cran en dessous.
Garulfo reste une bd très agréable, mais plus "timorée "dans son genre que de Cape et de croc, référence en la matière s'il en est dans toutes les qualités citées ci-dessus, dont je suis une grande admiratrice et que je connaissais déjà avant de lire Garulfo. C'est peut-être justement cela qui m'a empêchée d'apprécier tout à fait à sa juste valeur les aventures de la grenouille qui ne vont pas aussi loin dans ce décalage et cette utilisation détournée et intelligente des références classiques.
J'aurais tendance à trouver Garfulfo plus enfantin, ce qu'il n'est pourtant pas le cas, car dans ce monde aussi sombre que féerique, malgré certains passages drôles, la mort est souvent présente et pas des plus douces.
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(300ème critique, le jour de ma fête, j'ai bien choisi mon moment !)
Après dévoré les de Cape et de Crocs, l'envie me prit de parcourir davantage la bibliographie d'Alain Ayroles afin de voir ce qui avait bien pu le conduire à scénariser une telle série à succès.

Garulfo met en scène une grenouille qui s'ennuie et veut devenir un homme, un vrai ! Raillant le thème des contes de fée et maniant le verbe et la geste de son mieux, Alain Ayroles use déjà des thèmes qui lui seront chers dans de Cape et de Crocs : humour décalé, anthropomorphisme et grande culture générale autour des références classiques.
J'avoue avoir été plutôt enthousiasmé certes, mais sans plus finalement. Il y a dans ce premier tome, de vraies bonnes idées avec des dialogues chaloupées, un peu à la Michel Audiard (ou à la Astier si on se réfère à quelque chose de plus récent, mais Garulfo a été écrit bien avant qu'Alexandre Astier se fasse connaître), chose que j'apprécie toujours particulièrement, mais l'ensemble fait un peu bancal malgré tout et on s'attend à tous les rebondissements. C'est donc du très grand classique que nous offre Alain Ayroles. Et sans être spécialiste, je trouve que les dessins n'aident pas à se fondre dans cet univers qui paraîtrait au demeurant fort intéressant.

Ce premier tome pêche, disons, par un excès de classicisme et de facilités ; l'avantage est qu'Alain Ayroles envisage alors qu'un cycle de deux opus, donc l'histoire ne va, pour l'instant pas très loin. Les tomes 3 à 6 constitueront plus tard un deuxième cycle d'une autre trempe.
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Pourquoi se contenter d'être une grenouille quand on a la possibilité d'être un humain? La vie chez les humains semble tellement plus intéressante, plus facile et plus noble! Mais Garulfo, qui sollicite l'aide d'une sorcière pour arriver à ses fins, peine à se libérer de son humble condition écologique pour prendre les mauvais plis d'un prince. Serait-ce que notre batracien aurait la gentillesse trop facile et l'empathie trop profondément enfouie pour cet univers d'intrigue et de voracité?

Notre verdâtre ami est vraiment désennuyant. Sous l'allure d'un conte de fée ou d'une fable de Lafontaine, Ayroles et Maïorana m'ont fait vibrer au rythme de la forêt avant de m'introduire au château d'un seigneur et de sa cour.
Tout d'abord, la première planche me sidère. Quelle mise en bouche!
Ensuite, se succèdent des jeux de mots, des dessins hallucinants et une histoire rocambolesque que je poursuivrai dans un tome 2 très très bientôt. Je suis accrochée à cette histoire et aux personnages si décadents. Un bijou! Pour ma part, Garulfo est mon nouveau héros, persévérant, naïf et ambitieux.
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Depuis que j'ai découvert (très récemment) Alain Ayroles, je suis devenue une grande admiratrice de son travail. Dans ce premier tome intitulé "De mares en châteaux", nous découvrons le personnage de Garulfo, une grenouille dont le rêve est de devenir un homme.

Le sortilège d'une sorcière va lui permettre de réaliser son voeu. Mais sa rencontre avec un grand veneur va vite le confronter à la cruauté humaine. La naïveté de Garulfo le rend particulièrement attachant et donne à ce livre un air de conte philosophique. J'ai particulièrement aimé son amitié avec Fulbert, un canard. Il y a également Héphilie, une jolie princesse caractérielle chaperonnée par sa nourrice.

Je suis conquise par la richesse des mots, la beauté des dessins de Bruno Maïorana, les émotions des personnages et l'univers de conte de fées. Une petite pépite ! J'ai hâte de recevoir les prochains tomes pour compléter ma bibliothèque.
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Garulfo, l'ambitieux amphibien, vit dans un monde féerique où, en tant que batracien, il fait partie des ingrédients communs employés par les alchimistes, sorcières et autres apothicaires de tous bords… Et si ça ne suffisait pas, il est également la proie privilégiée de bon nombre d'animaux, dont un satané brochet et même quelques valeureux loups…
La situation serait bien différente si Garulfo était un humain... Ces humains auxquels il voue une admiration sans pareille. Alors, une idée lui vient. Lorsqu'on vit dans un monde féerique, il doit bien y avoir des personnages capables de trouver un sortilège pouvant nous métamorphoser en homme, en prince, et de nous faire épouser une princesse !

Rien que sur la couverture, on comprend que ce petit crapaud va s'en tirer par moult pirouettes et qu'il semble avoir plus d'un tour dans son sac. Ce que la couverture ne dit pas (enfin, on s'en doute à la vue du nom d'Alain Ayroles) c'est que chaque contenu de phylactère magnifie la langue française, que le vocabulaire recherché, le ton poétique, théâtral, les héros philosophes et savants seront si agréables et plaisants.

A côté de cela, et pour ne rien gâcher, on rencontre une flopée de personnages hauts en couleur, de Boris le rapace un peu étourdi, à la sorcière sadique, en passant par la paysanne devenue « princesse ».
Une fois dans le monde des hommes, Garulfo va vite déchanter.

De désillusions en calembours, d'aventures en quiproquo, de pêche à l'écrevisse en chasse à courre, de tirades grecques en formules magiques, de mares en châteaux, Garulfo se place bien haut.
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La grenouille qui voulait devenir aussi bête que les humains.

Garulfo se morfond dans sa marre. Un existence bien fade, en comparaison de ses voisins bipèdes... C'est décidé, il veut devenir homo-sapiens.
Et quel meilleur moyen d'assouvir ses rêves de grandeur, que de se faire embrasser par une princesse… Tous les contes le prouvent, çà fonctionne à tous les coups !
(Et çà va marcher…) Sitôt dit, sitôt fait.
Mais passer directement par la case « Prince », et du coup piquer la place de pas mal de monde dans la hiérarchie, çà va faire des jaloux…

Précurseur par rapport aux parodies type Shrek, et bien plus proche de Kaamelott niveau humour, grâce à ce phrasé unique que nous a pondu Ayroles, les textes offrent des perles à chacune des pages tournées. Un pur plaisir à ce niveau.
Cerise sur le gâteau, les interactions avec le second opus (diptyque) sont finement travaillées, on le remarque déjà.

Les acteurs gravitant autour de la princesse, du roi, de la sorcière, des villageois, des animaux sont excellemment bien employés, et apportent tous un plus à l'histoire.

Superbe trouvaille, que ces archétypes de contes revisités, les dessins reflétant un trait plutôt sec, nerveux, servant de belle manière le récit.
Si vous aimez les contes commençant par « il était une fois », Garulfo, c'est le must de ce qu'il m'a été donné de lire dans ce domaine.
Royal (… non… princier !)
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J'ai relu avec grand plaisir le tome 1 de Garulfo que j'avais découvert, il y a quinze au Lycée. Je n'ai pas été déçue : certes, j'avais un peu idéalisé les dessins. Mais l'humour est toujours présent et n'est absolument pas désuet. J'ai de plus adoré le style d'écriture très soutenu de certains personnages, notamment Garulfo. Bref, cette parodie de contes de fées est une petite merveille et dénonce en même temps les travers de la Nature Humaine. Un pur régal : je vais d'ailleurs (re)prolonger mon plaisir avec les cinq tomes suivants.
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J'ignore par quel hasard je n'ai jamais lu cette BD avant.
J'aime beaucoup le travail de Ayroles, cette série n'est pas récente....vraiment, c'est un mystère.
Mais bon, revenons à nos grenouilles.
C'est une BD plaisante, amusante, avec quelques bons mots et de bonnes idées mais je n'ai pas complètement adhéré.
J'ai apprécié l'aspect un peu poétique et la dynamique générale mais j'ai trouvé l'ensemble un peu lourd et les personnages manquant de finesse.
Le dessin ne me plait pas des masses.
Je me demande si ce n'est pas le fait que je compare involontairement cette série à de Cape et de Crocs et que cette dernière est largement d'un niveau supérieur.
J'attends donc de voir la suite pour affiner mon opinion.
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Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas lancé dans une BD de Ayroles.
Bon ce n'est pas de la grande littératures, nettement un cran en dessous de cape et de crocs, mais je me suis amusée sur cette lecture.
j'aime beaucoup le jeu autour des grands principes des contes de fées, juste un peu détournés.
J'aime un peu moins certains lettrages que je n'arrive pas du tout à lire
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Garulfo est un conte moderne qui parodie différents contes célèbres en empruntant divers éléments.

J'ai adoré l'histoire de cette grenouille naïve qui découvre le monde des humains au milieu des princesses, chevaliers et sorcières. Garulfo est en effet une grenouille frustrée de sa misérable condition d'amphibien qui admire véritablement la race humaine.

Cette insignifiante grenouille va devenir un homme grâce au sortilège d'une sorcière. Garulfo va vite se rendre compte de la cruauté de ces bipèdes. le message envoyé est clairement écologique. On en apprend beaucoup sur la nature humaine!

J'ai beaucoup ri également car des répliques drôles et intelligentes font mouche. Emotions et rires réunis pour une BD exceptionnelle du même auteur que le déjà cultissime de Cape et de Crocs. C'est vrai que l'humour est présent dans cette oeuvre attachante mais il ne cache pas le réalisme de la société des hommes.

Les planches d'introduction de chaque album sont magnifiques. C'est presque comme une fresque cinématographique dans la conception. Les dessins fourmillent de détails à découvrir dans un décor partant du bas Moyen-Age à la Renaissance. Un véritable régal pour les yeux!

Garulfo est pour moi la quintessence de l'humour fin. A posséder absolument pour tout bdphile qui se respecte ! :)

Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
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