Paroles de la chanson Il Faut Savoir par Charles Aznavour
Il faut savoir. encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer
Il faut savoir coûte que coûte
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte
S'en aller sans se retourner
Face au destin qui nous désarme
Et devant le bonheur perdu
Il faut savoir cacher ses larmes
Mais, moi, mon coeur, je n'ai pas su.
Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher, l'air pitoyable
Mais partir sans faire de bruit
Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours
Et retenir des cris de haine
Qui sont les derniers mots d'amour
Il faut savoir rester de glace
Et taire un coeur qui meurt déjà
Il faut savoir garder la face
Mais moi je t'aime trop
Mais moi je ne peux pas
Il faut savoir, mais moi
Je ne sais pas.
Salut l'artiste
♪ Trousse Chemise ♪
Dans le petit bois de Trousse chemise
Quand la mer est grise et qu'on l'est un peu
Dans le petit bois de Trousse chemise
On fait des bêtises souviens-toi nous deux
On était partis pour Trousse chemise
Guettés par les vieill's derrièr' leurs volets
On était partis la fleur à l'oreille
Avec deux bouteill's de vrai muscadet
On s'était baignés à Trousse chemise
La plage déserte était à nous deux
On s'était baignés à la découverte
La mer était verte, tu l'étais un peu
On a dans les bois de Trousse chemise
Déjeuné sur l'herbe, mais voilà soudain
Que là, j'ai voulu d'un élan superbe
Conjuguer le verbe aimer son prochain.
Et j'ai renversé à Trousse chemise
Malgré tes prières à corps défendant
Et j'ai renversé le vin de nos verres
Ta robe légère et tes dix sept ans
Quand on est rentrés de Trousse chemise
La mer était grise, tu ne l'étais plus
Quand on est rentré la vie t'a reprise
T'as fait ta valise t'es jamais r'venue.
On coupe le bois à Trousse chemise
Il pleut sur la plage des mortes saisons
On coupe le bois, le bois de la cage
Où mon cœur trop sage était en prison.
Emmenez moi
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour,
Un verre à la main
Je perds la notion des choses et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose, un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras l'amour qui comme un fou
Court au devant de moi et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais
Dans la soute à charbon
Prenant la route qui mène à mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies vous ravissent le cœur
En tressant m'a-t'on dit de ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais, laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
il faut savoir encor sourire
quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
dans une vie bête à pleurer
il faut savoir quitter la table
lorsque l'amour est desservi
sans s'accrocher l'air pitoyable
mais partir sans faire de bruit
En hommage au grand Charles qui vient de nous quitter.
https://www.youtube.com/watch?v=rWkwRsacE6Y
La Grande Librairie rend hommage à Charles Aznavour