Golam, tome 1 : Le Fils de la Lune

En toute honnêteté, j'avais pris cette BD sur ma tablette par pure curiosité. Un dessin assez "djeun's", idem pour une mise en couleur bling-bling, un univers que l'on sent très manga dès la couverture... bref peu de choses pour me plaire a priori.

L'action se passe dans une sorte de Moyen-Orient fantastique, avec des golams, sortes d'esprits des éléments, liés à un alchimiste. On suit pas à pas Mehdi, petit voleur qui décide de quitter son clan (sacrilège) en emportant ses économies, et pas rien que les siennes d'ailleurs. Bref, la fuite est la meilleure option et il se fait passer pour un apprenti alchimiste. le voilà transporté magiquement, affublé de Doug, son binôme, pour les épreuves d'admission à la plus prestigieuse école d'alchimie. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Un gigantesque combat plus tard, voilà toute une série d'aspirants alchimistes reçus par le maître...

Oserais-je dire que je n'ai pas tout compris? L'art du manga repose sur pas mal d'ellipse, visiblement, accentuées par un recours minime aux dialogues. Donc la compréhension est rudement mise à l'épreuve. Mais de l'action, pour les amateurs du genre, il y en a.

Dans le genre, grosso modo du manga dévoyé, j'ai préféré Klaw. Mais on n'est qu'au bout du premier tome de Golam, avec une série d'interrogations auxquelles les auteurs répondront bien un jour. J'espère.

Mehdi est un petit voleur, un pickpocket. Il se retrouve embarqué dans une aventure où il va devoir passer l'épreuve d'entrée à Hikmadrassa, la plus célèbre école d'alchimie. A priori rien ne le prédestinait à devenir alchimiste, mais pendant l'épreuve ses partenaires et concurrents vont découvrir qu'il possède un pouvoir unique. Une épreuve qui se termine un peu vite à mon avis, mais le dessin reste plaisant et j'attends la suite pour voir comment va évoluer cette histoire.