AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,32

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Deux grandes amies, lycéennes brillantissimes, Rachel Deville et Adèle Prinker, prennent des voies opposées : la première fait des études de lettres et la seconde de mathématiques. Cette orientation est en grande partie déterminée par leurs familles, les Deville étant une dynastie de grands bourgeois littéraires et les seconds, d'extraction plus modeste, ne jurant que par la science. Nous allons suivre leur parcours à la fois professionnel et d'amitié, celle-ci connaissant des moments de « fusion » et aussi de longs moments de silence complet. ● Je crois que je n'ai absolument pas compris où Nathalie Azoulai voulait nous emmener : à déterminer qui des deux en compétition est cette « fille parfaite » ? A faire l'histoire d'une amitié en dents de scie ? A s'interroger sur le suicide ? Sur la prédominance de la science dans le monde contemporain ? Sur la perfection qui n'est pas de ce monde ? Tout cela à la fois ? ● Je n'avais déjà pas aimé son roman le plus connu, Titus n'aimait pas Bérénice, prix Médicis 2015, j'ai voulu récidiver avec celui-ci dont la thématique, une amitié entre deux jeunes filles opposées, me paraissait à première vue intéressante. ● Mais Nathalie Azoulai a une façon d'opposer les sciences et les lettres qui sonne très années quatre-vingt ; il me semble qu'aujourd'hui on a dépassé ce genre d'oppositions stériles sur lesquelles on pouvait à l'époque demander aux lycéens de disserter. ● du coup, la chronique analytique de cette amitié m'a semblé vaine, creuse et lourde, et surtout très ennuyeuse. ● L'alternance aujourd'hui (Adèle Prinker s'est pendue à 46 ans – je ne divulgâche rien, c'est dans les toutes premières pages) et hier (la vie des deux étudiantes) ne suffit pas à dynamiser un récit d'une grande platitude, dans lequel des analyses spécieuses succèdent à la narration de micro-événements sans aucun intérêt. ● Je ne me suis attaché à aucun des personnages, les familles Deville et Prinker réussissent l'exploit d'apparaître à la fois caricaturales et superficiellement caractérisées. ● On peut cependant sauver le style, et quelques moments de grâce : « On ne se pend pas sans penser à l'image qu'on va produire, la stupeur, le face à face des deux corps à la verticale, le vivant et le mort, l'effet du poids qui pend, l'effroi pantois du premier témoin, la misère crue de la dépouille. » ● « [Q]uand je lis de la philosophie, j'ai l'impression de mâcher du vide. » ● « J'adorais Darwin, je trouvais qu'il expliquait notre existence mieux que tous les romans du monde. Mais les littéraires n'aiment pas Darwin et n'aiment pas qu'on aime Darwin, ils trouvent que c'est une vision du monde qui manque de douceur et de vertu. » ● Ou encore : « le problème, c'est que je me méfiais de mes nouveaux pairs, les écrivains. Leur sentiment d'importance, leurs poses, leurs pétitions et leurs cascades de vertu m'incommodaient et me rappelaient le salon de ma mère. Plus je les côtoyais, plus je remarquais qu'ils inventaient toutes sortes de mythes et de figures pour pourfendre, incriminer, s'indigner, sans la moindre connaissance ni en économie, ni en géopolitique, ni en rien de ce qui faisait réellement tourner le monde. Au réel, ils préféraient leurs cosmogonies où des dieux vils et sanguinaires se déchaînaient invariablement contre des peuples sans ressources. Ça leur donnait une position, une chaire depuis laquelle juger, pérorer, proclamer l'existence du Bien et, par la même occasion, la leur. »
Commenter  J’apprécie          680
Adèle, Rachel. L'une est dans la filière scientifique, l'autre en lettre. Un roman d'apprentissage où le choix du cursus scolaire influence sur la vie future.
C'est le début d'une amitié, qui parfois élève et à d'autres moments malmène.

C'est la confrontation littéraire/scientifique. C'est un des aspects qui m'a le plus intéressé. Cette réflexion sur le rapport des filles à la science dans notre société.

Le thème de départ était intéressant mais petit à petit je me suis laissée de ces affrontements. Laissant le sujet sans surprise & un peu linéaire.
Entre enquête et instropection la fille parfaite a été une lecture en demie teinte dont le texte m'a laissé un peu en retrait de ses émotions.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman raconte la vie et l'amitié de deux intellectuelles plutôt surdouées, l'une en mathématiques et l'autre en littérature, mais pas que. En effet la matheuse, Adèle, est bonne en littérature et la littéraire, Rachel, bonne en maths. le livre commence par le suicide par pendaison d'Adèle, âgée de 40 ans. C'est Rachel qui écrit leur histoire. Les chapitres alternent entre le récit des jours qui suivent le suicide et les souvenirs de Rachel. Tout au long du récit, cette soi-disant amitié fraternelle ressemble plutôt à une constante compétition, avec des périodes où les deux protagonistes ne se voient plus du tout, pour mieux se retrouver ensuite. le thème de départ paraît intéressant, mais on déchante vite car la plupart du temps on assiste à de longues péroraisons qui veulent prouver la supériorité des mathématiques à la littérature ou vice-versa. C'est très lassant, et on n'arrive pas à s'intéresser à ces intellectuels passant leur temps en parlottes et ne s'intéressant à rien d'autre. Je ne sais pas si Nathalie Azoulai a souhaité écrire un roman féministe, mais si c'est le cas, partir de la soi-disant supériorité masculine dans les matières scientifiques est, il me semble, une idée bien dépassée, datant de la jeunesse des « boomers »
Commenter  J’apprécie          21
Beaucoup de mal à accrocher a l'histoire. Plusieurs passage que j'ai dû relire afin de bien comprendre






Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (487) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
411 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}