AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 139 notes
5
9 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lee Bermejo et Brian Azzarello aiment bien se retrouver pour parler "super-vilains"...Déjà responsables de l'excellent one-shot consacré à Lex Luthor, j'étais donc en droit d'avoir des attentes importantes concernant le Joker...mais aussi quelques angoisses, vu la place qu'il occupe au panthéon des méchants.

Globalement j'ai bien aimé et vu le passif des auteurs, notamment d'Azzarello, il ne me parait pas absurde d'avoir opté pour la formule "polar urbain noir et violent". Les dessins de Bermejo sont tout simplement superbes (des esprits chagrins pourraient lui reprocher leur manque de dynamisme...je n'ai évidemment plus rien à dire à ces tristes sires car il est vrai que pour moi : il y a le soleil et Bermejo (et quelques autres) est jute à côté).
L'objectif est clair : se mouvoir dans les eaux troubles de Christopher Nolan et de son "Dark Knight"

Si ce n'est le scénario convenu (le Joker sort de l'asile d'Arkham et veut récupérer son territoire que d'autres ce sont partagés pendant son absence), mais tout de même efficace, il n'y a pas grand chose à reprocher à cet album. Néanmoins, quelques petites choses me chiffonnent quant à le lecture du clown du crime qui nous est proposé ici :
-certes Brian Azzarello utilise un faire-valoir (Johnny Frost) pour jouer le rôle du narrateur, car il paraît évident que la folie du Joker est comme les voies du Saigneur : impénétrable...Oui ? Alors pourquoi nous le montrer camé à ce point, lié à Harley Quin de la sorte, ou encore AVOIR PEUR (à un moment il manque de se faire dézinguer)...ou PLEURER ?
-en fait j'ai la désagréable sensation que les auteurs sont tombés dans le piège qu'à justement su éviter Nolan, à savoir : placer le Joker dans un environnement réel, tout en conservant intact (donc hors d'atteinte de ce réel) ce qui est son véritable super-pouvoir : une folie absolument indéchiffrable et inconnaissable...Oui, parce que moi, quand je vois le Joker avec un rail de trop dans le pif, pleurant à genoux devant sa girlfriend, je me dis que le pauvre garçon a dû avoir une enfance malheureuse...et c'est là, qu'en quelque sorte, commence la trahison du personnage, vous me suivez ?

Il est bien évident que tout ceci n'est que le fruit de ma vision des choses, tout comme Azzarello avait, à un instant J, sa vison du personnage...Et puis sérieusement, l'ensemble est plutôt bien foutu, sinon je n'aurais pas mis 4 étoiles. Lisez-le rien que pour Bermejo...cet homme est un oxymore vivant : un soleil des plus sombre.
Commenter  J’apprécie          3510
Oyé jeunes demoiselles et damoiseaux. Les anciens, ma foi, ave. Pas de jaloux. Aujourd'hui est un jour particulier, très particulier même. le genre de jour que vous allez graver dans vos mémoires. Peut-être pas pour les plus mûr(e)s d'entre vous, mais les plus jeunes y'a moy' comme ils disent. Mardi prochain, le 04/04/2023, je ferai la une du magazine GQ car j'ai été élu, par un jury très strictement sélectionné, Homme le plus sexy d'Auvergne Rhône-Alpes. Mais il y a une deuxième bonne nouvelle. Eh oui, sacré samedi je vous l'avais dit. Après presque un an d'absence je vous livre une deuxième critique et tout cela, en moins d'une semaine. Que voulez-vous, j'suis généreux comme disent les femmes, euh pardon je rectifie, ma femme (les hommes un peu moins souvent mais ça arrive).

Mais embrayons ça vous dit ? En fait je m'en tape de votre réponse on est sur ma critique je fais comme bon me semble. Je suis venu vous parler de Joker, comics du grand Brian Azzarello. Bah ouais, je m'absente un an (en fait presque deux vu que l'année c'était à peu près le même délire) et je m'aperçois que je suis encore 48e au classement. Alors okay j'suis un crack dans l'genre je sais ma gueule mais quand même. Vous vous foutez de moi ou vous ne lisez que de la bibliothèque rose ? du coup j'me suis dit : j'dois défendre mon titre. du coup comme ce weekend il fait moche (c'est la misère ici les ami(e)s j'vous l'dis) je me suis dis qu'il fallait rester dans le thème. Quoi de mieux dans le registre sinistre qu'une aventure du Joker ? Car oui, cette histoire est glauque à souhait. Amateurs/trices du genre, soyez les bienvenu(e)s et installez-vous confortablement.

Patte Azzarello oblige, ce comics est très sombre avec une imprégnation de philosophie noire très marquée donc accrochez-vous si vous n'êtes pas un(e) habitué(e) de l'univers du gaillard. Si jamais il y a de l'eau dans le gaz avec Madame ou Monsieur, ou alors que vous êtes à deux doigts de jeter un des marmots par la fenêtre, vous devriez peut-être reporter cette lecture à cet été ou alors à une date ultérieure quand les astres seront mieux alignés (l'horoscope 20 Minutes ça ne compte pas hein). Mais comme toujours, le chemin vaut le coup d'être parcouru car la chute qui clôt l'aventure est, comment dire, renversante oui c'est le mot.

Mais parlons un peu du dessinateur voulez-vous ? Je nomme l'illustre Lee Bermejo, dont la présentation n'est plus à faire à présent. Comme à son habitude il livre des planches d'un réalisme bluffant, si bien que parfois vous aurez l'impression d'admirer des photographies. Je vous l'dis d'emblée, je ne suis pas son manager ni même un fan hardcore (comme je suis désormais un « boomer » je ne sais pas si ça se dit encore au pire allez regarder la signification sur Encyclopedia) mais bon sang, il faut reconnaitre le talent de ce prodige à sa juste valeur. Même si vous n'êtes pas fan du genre vous en aurez pour votre argent niveau graphismes.

Bon allez, j'démarre l'apéro donc j'dois vous laisser. Je suis bien en votre compagnie, ce n'est pas le problème - Mesdames baissez d'un ton j'peux pas être partout okay ? – mais y a un moment, l'appel du verre du rouge c'est sacré quoi. J'vous dis à la prochaine (6 mois, 7 mois, 1 an ? allez savoir) et j'vous embrasse. Ah oui j'oubliais les bonnes manières, santé les copains/copines car il y a une règle d'or qui dit par chez nous qu'il faut toujours trinquer quand on a un verre de rouge en main. Ca porte bonheur y parait.
Commenter  J’apprécie          228
Je ne connais pas ou très peu l'univers des DC comics, mais après avoir lu celui-ci, je pense m'y mettre si le temps me le permet. L'histoire en elle-même n'est pas terrible, peut-être est-ce dû à mon manque de connaissance de cet univers. Mais l'ambiance est noire à souhait. C'est violent et sanglant. Ce joker est un vrai fou lunatique. Et que dire des dessins si n'est qu'ils sont impressionnants.
Commenter  J’apprécie          170
« Joker » est une bande dessinée pour adultes, d'une grande violence, fortement déconseillée aux âmes sensibles.

Le dessin de Berjemo est superbe, à la fois soigné et d'une noirceur sans limite.

Personnage principal du récit, le Joker se montre tel que dans le film « The Dark knight », brillant, imprévisible, impitoyable mais semble toutefois poursuivre un but plus logique que dans le film ou il se révèle un agent du chaos plus qu'un criminel organisé.

J'ai trouvé l'idée d'une narration par un second couteau entrant dans une spirale tout d'abord enivrante puis ou tout finira par lui échapper extrêmement intéressante.

L'intervention de Batman, bien que tardive montre bien qu'il est le dernier rempart assez solide pour enrayer la terrible mécanique de destruction enclenchée par le Joker.

« Joker » est une oeuvre impressionnante, âpre, dure et sans concession qui malgré ses qualités évidentes demeurera toutefois moins passionnante que les films de Nolan ou Philipps.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          110
Lentement, la rumeur se propage dans les rues sombres de Gotham City. le Joker serait libéré de l'asile d'Arkham ! A peine relâché du célèbre nid de psychopathes, le Joker se rend vite compte des conséquences de son enfermement prolongé : il est fauché ! Des types qui pensaient ne plus jamais le revoir se sont tout partagé. Il croyait avoir laissé sa ville entre des mains compétentes, mais elles lui ont tout pris. le plus célèbre des clowns revient cependant sur les devants de la scène, bien décidé à mettre fin à ce cirque et… une fois de plus, son rire risque bien de ne pas être contagieux. Pourtant, les autres super-vilains n'ont pas vraiment l'intention de lui rendre son territoire sur un plateau et Harvey Dent, le caïd des rackets, ne compte pas non plus montrer son meilleur profil.

Seulement quelques semaines après la parution sur le marché francophone du cross-over entre Batman et Deathblow, Brian Azzarello et Lee Bermejo consacrent un one-shot au plus célèbre ennemi de l'homme chauve-souris. Derrière cette couverture qui ne dénoterait pas dans la salle d'attente d'un cabinet dentaire, le Joker en met plein les gencives. A travers ce récit situé hors continuité, l'auteur de 100 bullets livre le portrait extrêmement sombre d'un personnage qui laisse libre cour à sa folie. Alors que l'incontournable Rire et Mourir d'Alan Moore utilisait également une évasion du Joker afin d'explorer ses origines, Azzarello se concentre principalement sur la noirceur de l'ancien détenu. A l'inverse de Batman/Deathblow, il propose une histoire assez simple, basée sur la vengeance et se nourrissant des éléments classiques des films de gangsters. de la célébration de la sortie de prison à l'affrontement inévitable avec les gangs adverses, en passant par la négociation des parts de marché, cette vendetta baignant dans la violence ravira les amateurs du genre.

Au-delà de l'admirable représentation de l'ennemi juré du Dark Knight, le parcours sanglant du Joker met à jour les dessous peu appétissants de Gotham City, proposant par la même occasion une vision angoissante et délicieusement sinistre de la célèbre métropole. le choix de suivre ce tourbillon de folie à travers le regard d'un petit voyou inconnu, souhaitant se faire un nom dans le milieu du crime, s'avère finalement assez judicieux. le témoignage en voix-off de cette petite frappe transformée en témoin privilégié de la démence du Joker, rend presque palpable le danger qui émane de ce sociopathe vicieux. Accompagnée de quelques monologues révélateurs de la part de ce bouffon sanguinaire, cette narration intelligente transforme lentement toute forme d'adoration envers le personnage en crainte face à son imprévisibilité et son instabilité. Alors que le scénariste intègre un à un les adversaires les plus aliénés du chevalier noir à son récit, le Dark Knight n'apparaît qu'à la fin de cette danse funèbre orchestrée par son antagoniste le plus souriant. Se contentant d'un rôle discret mais déterminant, l'unique Dieu de Gotham apporte délivrance et châtiment à ce Diable sorti une nouvelle fois de sa boîte pour mettre la ville à feu et à sang.

Plus que le scénario, c'est surtout le graphisme époustouflant de Lee Bermejo qui fait ressortir toute la vilenie du personnage principal ainsi que l'atmosphère pesante et lugubre de Gotham City. Proposant une version rafraichissante mais parfois assez personnelle des différents protagonistes (comme en témoigne les nouveaux looks de Croc et du Sphinx), il aligne des planches de toute beauté. Au détour de véritables peintures, son trait détaillé accompagne la cruauté gratuite et la psychose du personnage et plonge le lecteur au sein d'une ambiance envoûtante.

Une oeuvre à classer entre le comics d'Alan Moore (Rire et Mourir) et le récent film de Christopher Nolan (The Dark Knight), parmi les meilleures représentations du Joker.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          100
Le joker...

Ce personnage me fascine, je ne dirais pas que l'aime, car il est détestable, mais j'aime sa détestabilité. Alors forcément, un comics qui porte le nom de Joker, je fonce...

J'ai été happée dés les premières images du comics, car elles sont très réussit. J'ai adoré le choix du graphiste, de donner au Joker une allure sombre, inquiétante, et un visage déformé. La couleur joue aussi un rôle important au fil des bulles, accompagnant le récit, le portant.

Et quel récit. J'ai apprécié l'idée de ne pas suivre directement le Joker, mais Jonny. Cela apporte une touche mystérieuse a l'histoire, car impossible de se faire une idée sur le Joker, si ce n'est au travers des yeux de Jonny.

L'histoire est percutante, elle apporte des questions d'actualités, sous couvert d'un comics violents, sanglants et éprouvants.

En bref, une lecture passionnante, que je recommande.

Belles lectures à tous.
Commenter  J’apprécie          40
Le Joker est libéré de l'asile d'Arkham par on ne sait quel miracle. A sa sortie, il veut récupérer le contrôle de "sa ville" Gotham.

Nous allons donc suivre le Joker dans sa quête de reconquête d'une Gotham ou d'autres malfrats on prit sa place.

L'histoire de Brian Azzarello n'est pas des plus inventive en terme de scénario, ce qui va faire le petit plus, c'est le fait que l'histoire soit raconté du point de vu d'un des sbires du Joker, Jonny Frost alias Jonny Jonny.

Côté dessin, le trait de Lee Bermejo est très propre et le fait que son Joker soit calqué sur le personnage campé par Heath Ledger au cinéma rajoute un bon point.
Commenter  J’apprécie          30
Grand jour aujourd'hui, le Joker sort fièrement par la porte principale de l'Asile d'Arkham et il compte bien récupérer son territoire, son terrain de jeu … GOTHAM !

Oui, car en son absence, les membres de son gang ( pensant ne plus jamais le revoir ) se sont bien sagemment divisés son territoire ! Problème ? le Patron est de retour et il n'entend pas les choses de cette oreille.

C'est Jonny Frost, un mafieux de seconde zone, qui se dévoue pour aller chercher le psychopathe à sa sortie.

Moi qui n'y connait pas grand-chose en comics, ( je ne saurais pas citer tous les héros de DC, ni les Marvel….. SHAME ON ME ) je dois dire que cette bande dessinée m'a bien plu. L'histoire me paraît plutôt secondaire, ici, c'est la psyché du Joker qu'on découvre dans une ambiance « vieux Polar mafieux » qui prime. J'avais l'impression de vivre un petit film documentaire sur ce grand cinglé qu'est le Joker, et j'en ai appris encore un peu plus sur lui et sur certaines de ces relations et vraiment, je n'en attendais pas plus !

Les planches sont merveilleuses, la colorisation parfaite. Pour moi c'est un premier pas dans l'univers BD et ça me donne envie d'y plonger

Les faits nous sont racontés par Jonny Frost, un sbire du « Clown Prince du Crime ». Ce dernier se dévoue pour aller chercher le Prince du Crime à sa sortie de l'asile. Il est soi-disant guéri. Jonny lui, de toute façon, n'est qu'un suiveur malgré qu'il veuille devenir quelqu'un… c'est même pour ça, qu'au fond de lui, il s'est proposé pour cette mission.

Pour son plus grand bonheur ( enfin c'est ce qu'il croit ^^ ) il devient presque l'assistant du Patron et va donc le suivre mettre la vile à feu et à sang.

C'est un parti pris que je trouve très judicieux dans cet épisode. En effet, le fait que le narrateur ne soit pas le Joker mais son chauffeur sert le récit car nous allons découvrir toute la psychose du Prince du Crime à travers les yeux d'un suiveur. On ne sait jamais si le Joker est en pleine machination contrôlée où en complète folie.
On se rend vite compte qu'il est soi-disant guéri, mais toujours aussi cinglé.



Les planches sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. Lee Bermejo a réalisé des dessins époustouflants, certaines fois réalistes, et d'autres, suivant les codes du comic. le tout est très détaillé, bien sanguignolent, dans un esprit sombre très convaincant ! Je me répète mais vraiment, j'ai l'impression d'être dans un vieux film de mafieux.

La colorisation est juste PARFAITE ! Sombre quand il le faut, coloré au moment où il le faut, c'est du super travail !

Petit + : A la fin, un petit dossier contenant quelques illustrations qui font rêver, d'une grande qualité ! Des planches de la BD non colorisées, et des visuels de couverture ou promotionnel bien sympas à regarder 😉


Ma lecture était agréable et divertissante ! C'est un bon premier pas dans l'univers de la bande dessinée pour moi !
Lien : https://extraitsdemots.wordp..
Commenter  J’apprécie          10
EXTRAIT "J'avais raté la première édition, je suis donc ravi de retrouver cet album qui s'avère une excellente lecture. le personnage central est évidemment charismatique, c'est sans doute LE personnage auquel on pense quand on parle de super-vilains. Mais il faut reconnaître que Brian Azzarello joue une excellente partition avec ce caractère totalement instable."
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (301) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
240 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}