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3,34

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman que j'ai lu en une soirée. J'ai été aspirée et intriguée par le récit de cette femme un peu différente des personnes du milieu dans lequel elle évolue ; mais en même temps si semblable et qui cherche sa place.
Petit à petit j'ai découvert sa vie, et je me demandais où allait m'emmener ce roman, même si avec le titre, j'avais bien une idée. Et il y a ce point de rupture, avec un événement totalement improbable, le premier d'une longue série jusqu'à la fin : l'histoire part dans une espèce de science fiction, digne des séries américaines ou selon la chronologie le pire et le meilleur arrivent aux héros en quelques mois : mais ils vont toujours bien, ils ont toujours le sourire et ils continuent à faire plein de projets.
Je comprends que tous les romans ne puissent pas être réaliste, mais alors il faudrait les classer en SF.
La lecture est fluide, facile, j'a passé un bon moment, mais je ne suis pas sûre de me souvenir d'autre chose que du côté capillo-tractée de ce que j'ai lu.
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Ce nouveau roman de Saphia Azzeddine (Mon père est femme de ménage, La Mecque-Phuket) invite à suivre les pas de Marie-Adélaïde, une jeune femme née sous X, qui ne trouve pas sa place au sein de la société. de familles d'accueil à un séjour en prison, en passant par des foyers et quelques petits boulots sans perspectives, elle devient par hasard la nounou d'une famille bourgeoise. Son prénom huppé et la marque du doudou avec lequel elle a été abandonnée semblent indiquer que ce milieu qu'elle déteste tant pourrait bien être le sien. Afin d'en avoir le coeur net et afin d'enfin savoir qui elle est, Marie-Adélaïde décide donc de se lancer à la recherche de sa mère biologique…

Le lecteur assiste donc à la quête identitaire d'une héroïne au caractère bien trempé qui, à défaut d'avoir su se construire à cause de ce X qu'elle trimballe depuis la naissance, s'est amusée à dresser des murs autour d'elle, rejetant ce monde où elle végète sans but et sans origines. Si cette recherche des origines sert de fil rouge au récit, à travers son personnage, l'auteure jette également un regard à nouveau particulièrement critique sur la haute bourgeoisie, tout en soulignant la différence, voire même l'incompatibilité, entre les différentes classes. Si je suis grand fan du style d'écriture incisif et percutant de Saphia Azzeddine, tout comme c'était déjà le cas lors de la lecture de « Combien veux-tu m'épouser ? », je n'accroche pas trop lorsqu'elle s'attaque à l'univers des riches. Je préfère quand elle utilise son franc-parler pour embrasser la cause des « petites gens », bien loin des milieux bourgeois.

Bref, je reste fan de son ton cynique et accrocheur, mais je conseillerais plutôt la lecture de « Confidences à Allah » ou de « Bilqiss », car celui-ci m'a moins emballé.
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J'avais découvert Saphia Azzeddine l'année passée avec son roman "Bilquiss" que j'avais vraiment aimé, j'avais vraiment hâte de retrouver l'auteure pour cette rentrée littéraire, malheureusement cette fois j'ai été quelque peu déçue, peut-être ai-je mis trop d'attente dans ce nouveau livre ?

Nous suivons Marie-Adélaïde, vendeuse dans une grande chaîne de pâtisserie. Comme le titre du livre l'indique, elle est née sous X, ce X elle ne le supporte pas, elle exècre à la fois sa mère et à la fois aimerait tant la connaître, elle l'imagine, la façonne.
Notre héroïne est pleine de rancunes envers la société, une société qu'elle décrit à la fois avec humour et colère, celle qui a brisé tous ses espoirs, elle raconte les familles d'accueil, le parcours qu'elle a mené, son passage en prison, ce travail qu'elle fait, mais qu'elle n'aime pas.

Une héroïne brute de décoffrage, elle est toujours à la limite d'exploser, cette quête d'identité, bien légitime, ce X qui l'obsède tout comme son prénom, Marie-Adélaide, elle imagine que sa famille était riche pour lui avoir donné un prénom pareil.

J'ai eu tant de mal à éprouver de l'empathie pour le personnage central de Saphia Azzeddine à cause des jugements qu'elle porte sur la société, sur les gens qui l'entourent, elle les range immédiatement dans une case sans, parfois, même chercher à les connaître.

Si j'ai bien compris ce sentiment de ne pas trouver sa place, ni dans le « petit » peuple auquel elle cache sa grande culture, son intelligence, ni auprès des « bourgeois » qu'elle va être amenée à côtoyer, et pareillement à "jouer un rôle", je suis restée très en dehors de sa quête d'identité.
Je pensais vraiment que ça allait être le thème du roman et ça l'est, mais en même temps l'auteure fait, à travers son personnage, une satire de la société, elle aborde quantité de thèmes qui sans être dénués d'intérêt, ici moi, ne m'ont pas du tout intéressée.
Comme si l'auteure voulait, en très peu de pages, crier toute sa rage, son incompréhension face à cette société moderne.

La plume de l'auteure est celle que l'on connaît, vive, acérée, sans tabous, elle n'essaie pas de faire de jolies tournures de phrases, non les mots vous les prenez en pleine figure. Elle écrit ce qu'elle pense comme elle le pense.
J'aime cette écriture, mais avec « Sa mère » j'ai eu l'impression qu'elle en faisait de trop.

Le dénouement de l'intrigue, la manière d'y arriver m'ont semblé un peu trop simplistes mais j'ai, par contre, aimé la façon de l'auteure d'aborder le thème de l'amour entre 2 personnes d'origines et de classes différentes même si ce n'est qu'en quelques lignes.
J'aurais vraiment apprécié que ce sujet de l'abandon sous X soit mieux développé, je n'ai pas ressenti d'émotion.

Je reconnais le talent de l'auteure, mais une lecture en dents de scie, des passages que j'ai bien aimé, mais, autres pas du tout, il y a eu ce côté trop « poussif » qui moi m'a dérangée à certains moments, certains jugements que je n'approuve pas ou auxquels je n'adhère pas et enfin une héroïne à laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher.
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Un bilan de lecture mitigé.
Dans un premier temps, j'ai aimé le début de l'histoire, assez attrayante et j'ai bien aimé ce personnage de Marie-Adélaïde, son culot parfois et qui dit tout haut ce qu'elle pense (peut-être juste un soupçon de trop parfois).
D'ailleurs l'auteur nous entraîne sur des réflexions sur les enfants nés sous X et c'est sûrement ce que je retiendrai de ce roman en tout état de cause.
En revanche, je dirai que la suite et la fin de l'histoire m'ont particulièrement déçue, un peu trop irréaliste.
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Le roman de Saphia Azzeddine démarre sur les chapeaux de roue. Son héroïne d'extraction populaire travaille à " La miche dorée" dans une de ces zones commerciales sinistres. En quelques phrases bien senties, elle pose son personnage, grande gueule mais avec quand même l'accès à un langage assez châtié et une pensée plutôt politique ( voire politiquement incorrecte). Mais ensuite, une impression de déjà vu et de facilité m'a chatouillé l'esprit. "Encore une de ces jeunes femmes de banlieue que la vie n'a pas épargné et qui possède une langue bien pendue car surdouée, bonjour l'originalité ! " Et puis, sans doute aussi acerbe que les propos tenus au fil des pages, j'ai rajouté en moi-même :" Ce ton sarcastique mais assez humoristique s'effilochera au fur et à mesure que l'intrigue se mettra en place, comme souvent dans cette littérature de plus en plus genrée. "
Sur ce dernier point, je me suis un peu trompé. L'auteure place bien une intrigue romanesque, une recherche de mère car l'héroïne, Marie-Adélaïde, est née sous X mais on sent très vite que le réel propos de ce roman est ailleurs. Cette jeune femme, au regard déjà fort critique sur ses collègues prolétaires, dont le passé fut brinquebalé entre famille d'adoption ingrate, familles d'accueil infâmes et même prison, va se trouver propulsée dans la grande bourgeoisie parisienne dont la vision des rites, des codes, des us et du langage vont la conforter dans son scepticisme radical envers la société d'aujourd'hui. Elle va tenter de construire un pont entre ces deux mondes que tout oppose, mais la bourgeoisie n'est guère soluble avec les employées de maison ou les vendeuses de brioches industrielles. le maniement du langage et des études correctes ne suffisent pas à intégrer un univers aussi hermétique.
Le roman apparaît donc comme une sorte de récit autour de la différence de classes. Marie-Adélaïde avec son regard trop acéré et trop lucide se trouvant dans la position assez inconfortable de n'être nulle part à sa place. Cependant, un ressort de l'intrigue va lui jouer un mauvais tour et, sur la toute dernière partie, mon intuition du début se trouvera en partie confirmée, le ton acidulé s'estompera face à quelques péripéties un peu tirées par les cheveux, rendant la fin du roman un peu décevante. Restera seulement la tristesse d'un passé que rien n'arrivera à effacer...
" Sa mère", sans éviter parfois parfois quelques facilités, et sans non plus atteindre des sommets littéraires, reste un roman agréable à lire, avec des passages fort vus et une écriture plaisante et alerte.


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Ce nouveau roman n'a pas été pour moi aussi fort que Bilqiss. L'héroïne a de la rage en elle et un regard incisif sur la société. La recherche d'une mère et les marques d'une naissance sous X sont la trame de fond de ce livre qui n'a pas su me toucher comme je l'aurais espéré.

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J'ai plutôt apprécié la plume de l'auteur. Ce qui a aidé à lire ce livre en peu de temps.
Intrigue un peu maladroite qui traite du sujet des nés sous X et la souffrance que cela peut représenter. Qui aurait peut-être pu être appréhendé sous un autre angle. Intéressant de voir aussi la difficile intégration des personnes de cité dans un monde huppé.
Malheureusement rapidement oubliable.
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Marie Adélaïde, née sous X, part à la recherche de ses origines.
Avec un style percutant, sans langue de bois, l'auteure nous parle de la souffrance des personnes nées sous X, de l'ambivalence des sentiments à l'égard de leurs géniteurs et donne aussi sa version de notre société, des classes sociales et de ses rapports à la religion. C'est un roman facile à lire, la plume de l'auteure peut parfois heurtée. J'aurais néanmoins préféré une fin moins happy-end si l'on peut dire...
Je ne connaissais pas cette auteure et c'était une bonne surprise. .
Bref, j'ai beaucoup aimé!
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Lecture abandonné au bout d'une centaine de pages. On suit une femme abandonné à la naissance. Ce roman veut décrire son épique et la narratrice délivre ses impressions sur la vie de la France d'aujourd'hui. Ce roman m'a rappelé Vernon Subutex (qui ne m'avait pas plu non plus...). La description si basique et rapide de notre société par petites touches ne m'intéresse pas.
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Marie-Adélaïde est née sous X et a été baladée de familles d'accueil en foyers. Quant à vingt-huit ans elle fait le bilan de sa vie, elle réalise qu'elle a cruellement manqué d'amour, d'écoute et de tendresse et ce parce que sa mère a fait le choix de l'abandonner. Toute sa vie, elle lui en a toujours voulu.

Au fil des années Marie-Adélaïde s'est forgée une carapace, un caractère et un point de vue sur ce qui l'entoure. La société la dégoûte et elle ne s'en cache pas. En même temps elle a connu les aspects les moins reluisant de celle-ci tels que la prison, le chômage, les foyers... Alors quand elle côtoie la "haute", c'est à vomir, ils ne comprennent rien, et ne comprendront jamais ce qui ce passe plus bas, ils vivent sur une autre planète !

Cet article est difficile pour moi. Ça m'arrache les doigts de l'écrire mais je suis déçue. Marie-Adélaïde est haineuse, dédaigneuse, pleine de rancoeur. C'est difficile d'avoir affaire à des personnages principaux aussi pessimistes. Je ne suis pas naïve, je sais que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais quand on y voit que le pire, aucune lumière ni de joie, à quoi bon la poursuivre ! Ce tableau de ce qu'il y a de pire dans le quotidien de notre société a été trop lourd pour moi.

Et pourtant je l'ai terminé ! Pourquoi me direz-vous ? Parce que je suis d'accord avec le sombre tableau de Saphia Azzeddine et je voulais voir jusqu'où elle allait me mener. Et finalement je suis même déçue par cette fin, que j'ai trouvée peu cohérente avec le reste !

Par contre, je trouve le style de l'auteur et le personnage de Marie-Adélaïde très harmonieux. J'aime ces auteurs qui collent au plus proche de leur personnage par le langage ! Donc finalement il y a quand même du positif !
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