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Jacques Chambon (Traducteur)
EAN : 9782277212928
218 pages
J'ai lu (26/02/2001)
2.96/5   24 notes
Résumé :
1996. Nous sommes à la veille de la Troisième Guerre mondiale. Et c'est le moment que choisit, bien involontairement, Roberts, secrétaire d'Etat, de retour de la Lune, pour faire naufrage à côté de l'île du Dr Moreau.
Vous vous souvenez, le livre de H.G. Wells, l'île des monstres mi-humains, mi-animaux, bricolés par un savant fou ?
Mais ici il ne s'agit plus de fiction. Dans son île, Mortimer Dart, monstre de naissance et généticien de gé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
L'autre île du Dr Moreau / Brian W.Aldiss
Ce roman écrit en 1982 imagine qu'en 1996 débute une nouvelle guerre mondiale. Passager avec un ami et deux pilotes d'une navette spatiale de retour d'une mission sur la Lune, le narrateur Calvert Madle Roberts se retrouve naufragé dans un canot de survie après la chute accidentelle de la navette dans l'océan. Après quelques péripéties dont la mort de son ami, puis des deux pilotes, puis une errance avec la soif et la faim en prime, la dérive le conduit près d'une ile montagneuse et un canot vient le recueillir. Deux êtres bizarres sont à bord du canot, l'un au facies tout à fait bestial, l'autre de type caucasien mais aux allures de brute épaisse.
« Bienvenue dans l'île du Dr Moreau » : ainsi est accueilli Calvert dans cette île tropicale aux allures paradisiaques par Hans Maastricht le second du Maître des lieux. Les premiers pas de notre héros dans l'ile lui révèlent des êtres ressemblant tous plus ou moins à George, cette créature à l'allure bestiale entre hyène et porc qui l'a aidé à grimper dans le canot. Les membres notamment présentent des anomalies avec des mains qui font plus penser à des pattes ou à des sabots. Bernie, lui, ressemble à un chien et en a le comportement car il ne va plus quitter Calvert, le suivant comme un fidèle compagnon.
le Maitre des lieux, c'est Dart Mortimer, que ses sujets craignent et se courbent à son passage en prononçant des formules apotropaïques. Il explique à Calvert qu'il est bel et bien sur l'île du Dr Moreau, ce médecin fou en relaté par H.G.Wells au siècle dernier, et qui explorait la frontière entre la nature humaine et animale et se livrait à des expériences de chirurgie assez primitives. Après la mort de Moreau, les survivants issus de ses expériences réussirent à se reproduire tant bien que mal et forment la base de la population actuelle de l'île.
Dart Mortimer s'estime être le Einstein d'une biologie révolutionnaire et pense être sur le point de découvrir la « relativité de la chair » ! Ses expériences sur les animaux pour créer des êtres hybrides n'usent pas de la chirurgie mais de drogues adaptées agissant sur le foetus dans le ventre de la mère.
Dart, qui est largement handicapé moteur confie à Calvert qu'il est une victime de la thalidomide cette médication tranquillisante qui avait entrainé en son temps des effets secondaires catastrophiques de par son action tératogène. Les femmes enceintes qui avaient pris la thalidomide mettaient au monde des monstres.
Calvert sollicite auprès de Dart de pouvoir prévenir ses supérieurs au moyen de la radio qu'il est en vie. Mais ce dernier fait des difficultés et annonce à Calvert qu'il a entendu aux informations qu'il avait été déclaré mort dans un hôpital de Washington, et que la cérémonie d'obsèques aurait lieu le lendemain…
Auprès de Warren, un membre de l'équipe de Dart Mortimer, Calvert apprend que tout ce qui se passe sur l'île est approuvé et subventionné par quelque ministère. Et le but ultime des travaux de est de parvenir à la création d'une race destinée à remplacer les humains dans de nombreuses tâches : cette sous race substitut de réserve, beaucoup moins vulnérable aux radiations que le reste de l'humanité est destinée à se propager vite en consommant moins en raison de leur petite taille. Elle est en fait le nécessaire de survie pour le futur, et il se peut même qu'elle remplace l'humanité. Elle serait parfaite par exemple comme équipage dans les vaisseaux spatiaux pour aller explorer les étoiles. Ainsi, alors que les créatures du Dr Moreau régressaient de l'humain vers l'animal, celles de Mortimer étaient en train d'évoluer de l'animal vers l'humain.
Une histoire bien étrange…
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A la veille de la 3ème guerre mondiale, un haut responsable politique américain se retrouve contre son gré sur une île où un étrange maître, Dart, handicapé et haineux de l'humanité a, avec quelques complices, créé par expériences en laboratoire des êtres mi-hommes mi-animaux dont il fait ses esclaves.
La "faune" de l'île est diversifiée, dans ses moeurs plus ou moins libérales, mais aussi dans son degré d'acceptation de cette société. Bientôt, une révolte éclate, avec ses scènes de violence, de mort...Le "héros" dont la présence sur l'île était d'abord tolérée voire instrumentalisée par Dart, est capturé et mis en cage. Délivré par les animaux insurgés, il va découvrir l'affreuse vérité : les horribles expériences de Dart ont été soutenues par le gouvernement américain, pour concevoir des êtres capables de résister aux effets des radiations de la guerre atomique en marche...
Réplique affichée du roman de Wells, cette histoire ne brille pas forcément par son originalité. Elle est cependant empreinte de beaucoup d'humanité, et nous interpelle sur le danger des manipulations génétiques, la folie humaine à jouer les apprentis-sorciers, le risque nucléaire, l'éthique, l'écologie, l'intelligence animale...
Pas le meilleur livre de Brian Aldiss, mais on retrouve les thèmes cher à l'auteur, un des géants de la littérature de SF, dont la longévité de carrière et la qualité de l'oeuvre lui ont valu d'être anobli par Sa Très Gracieuse Majesté Britannique (Stéphane Bern n'aurait pas mieux dit, non ?!)
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*** Les expériences interdites***

Si vous avez lu ou vu au cinéma L'île du Dr Moreau, il ne sera pas nécessaire de lire ce roman qui est foncièrement un copier-coller de l'histoire - une suite sans être une suite - et qui donne un roman sans prétention. C'est d'ailleurs incompréhensible que cet auteur l'ai écrit.

Dans L'autre île du Dr Moreau, on prend les mêmes et on recommence, faisant référence au fameux Dr Moreau !

Robert Calver, un sous officier de l'armée américaine est de retour de la lune, à la veille de la troisième guerre mondiale, et s'abîme en plein Pacifique avec son équipage. Seul survivant, il réussi à gagner après plusieurs jours à la dérive, une île paradisiaque qui va très vite devenir son pire cauchemar.
Sur cette île, Dart Mortimer, continue les recherches et les expériences du Dr Moreau en faisant des croisements génétiques donnant naissance à des monstruosités : des hommes-animaux. Robert Calver devra essayer de survivre entre la folie de Dart mais aussi entre la folie des hommes-animaux qui préparent une rébellion vis à vis du scientifique.

Rien de nouveau donc dans ce roman, lire plutôt l'original de H.G Wells qui à l'époque avait fait son effet, puis adapté par deux fois au cinéma.
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j'ai abandonné après voir lu le quart du livre ...

la partie que j'ai lue est vraiment un un "remake" sans intérêt, ni rythme (ni intrigue, ni subtilité, ni écriture ...)

A éviter

mon conseil: relisez plutôt l'original, "l'île du Dr Moreau" de HG Wells qui, bien que daté, a son étrangeté, et, au moins, une écriture moins indigente.
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Pour qui a lu la célèbre L'ïle du Dr Moreau (dont un film a été tiré), ce roman risque de décevoir. On attend jusqu'à la fin que le roman "décolle", mais sans résultat. Plutôt décevant pour un auteur qui, pour moi, est un maître.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Un écrivain français du nom de Gide compare Dostoïevsky et Nietzsche. Il leur trouve beaucoup de ressemblance, et savez-vous ce qu’il avance à leur propos ? Il dit que Nietzsche était jaloux de Jésus-Christ, l’enviait à en devenir fou, alors que Dostoïevsky était rempli d’humilité devant Jésus et le considérait comme un surhomme. Vous savez quoi ? Les sentiments de ces deux écrivains envers Jésus-Christ décrivent très exactement ce qu’étaient les miens à l’égard des êtres humains normalement constitués – j’avais simultanément les deux attitudes.
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il est plus sensé de croire en Dieu qu’en la télépathie ; la télépathie me paraît être une mystification dépourvue de toute base scientifique comme l’astrologie (bien que j’aie rencontré des hommes travaillant prosaïquement sur la Lune qui croyaient dur comme fer à l’astrologie), tandis que Dieu ne peut être sans base scientifique puisqu’il est le Moteur Premier qui contient la science ainsi que tous les autres effets de notre univers.
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Quels que soient les événements, heureux ou malheureux, qui forment notre vie, le résultat est toujours le même ; on n’a envie que de se coucher.
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J’ai appris à connaître les hommes, à les percer à jour au-delà de leurs poses. Je sais distinguer les durs de ceux qui n’en ont que les apparences. En dépit de la rudesse qu’il y avait dans la voix de cet homme, il me sembla y percevoir une certaine indétermination.
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...les hommes de science étaient « sans préjugés », et la science « pure » ; les savants, comme les artistes, étaient souvent des névrosés, ce qui ne les empêchait pas de réaliser des œuvres de première grandeur.
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Video de Brian Wilson Aldiss (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brian Wilson Aldiss
Extrait de l'hommage à Brian Aldiss aux Utopiales 2017 avec N.Spinrad, L.Genefort, G.Klein et L.Queyssi.
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