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EAN : 9782910867126
83 pages
Tartamudo (08/12/2003)
3/5   9 notes
Résumé :
En ce temps-là, c'était en 1977, je "montais" à Paris avec une pile de livres et le linge que ma mère m'avait acheté. Parmi ces livres, j'emmenais les contes de mon enfance, ceux de la collection Fernand Nathan avec des illustrations de Henri Dimpre. Je découvrais Paris que je sillonnais dans tous les sens, à l'affût des architectures singulières et des scènes de rue. Je me souviens de la folle qui m'avait abordé et qui cherchait la rue du Rocher, je me souviens du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Grande déception face à cet album qui n'en est pas vraiment un, mais qui constitue en fait un recueil de petites histoires publiées, pour certaines, dans la revue (à suivre) au cours des années 80 - deux d'entre elles, réalisées à la même époque, restaient en revanche jusqu'à ce jour inédites.

Déception, disais-je, parce que David B., notamment avec son album L'ascension du haut mal, est connu en tant qu'auteur de BD particulièrement inventif : ce que l'on comprend vite en regardant simplement une ou deux planches de ses albums les plus récents. Or, Zèbre m'a tout de suite donné la sensation d'un dessin assez daté. Certes, on remarque un effort notable sur le travail d'encrage en noir et blanc, voire sur la mise en page - ce qui n'a rien d'exceptionnel, cela dit. Il m'a également semblé que David B. était allé fouiller du côté de chez Aubrey Beardsley, notamment pour ce qui est des personnages secondaires. Mais ça n'a franchement pas suffi pour me faire accrocher à l'ensemble, très chargé graphiquement et très foutraque côté scénario ; à vrai dire, il m'est difficile de résumer Zèbre, si ce n'est qu'il s'agit d'une espèce de fantaisie onirique qui ne va pas très loin.



Masse critique BD
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C'est une suite d'histoire un peu fantastiques de David B. écrites dans la deuxième moitié des année 1980 mais publiées en album seulement en 2005. David B; mélange les genres, conte, polar, fantastique, lyrique, poétique, mystérieux… mélange le temps, les ambiances... Zebre est parfois un véritable sorcier, et plus souvent un simple escroc, c'est un personnage charismatique, mystérieux. le graphisme est tout en noir et blanc, au trait net et tranché, sans nuances, chargé de volutes. Même si David B. n'est pas encore au sommet de son art, le rythme est parfois saccadé, le trait pas toujours assuré, son univers est déjà bien là et ça se savoure avec bonheur.
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Cet album intitulé Zèbre reprend des histoires publiées par David B. dans le magazine A Suivre de 1980 à 1985. Toutes ces histoires ont un point commun, un personnage surnommé Zèbre, qui ne passe pas inaperçu. Noir de peau, il a reçu une greffe de peau blanche, ce qui donne un résultat plutôt original. Ce drôle de zèbre se déplace dans des histoires en noir et blanc auxquelles je n'ai trouvé ni queue ni tête. Si j'ai admiré les dessins, je me suis par contre ennuyée à mourir à la lecture des scénarios. Les personnages se bousculent aux côtés de Zèbre sans qu'on s'attache à aucun d'eux. La couverture en couleur de cet album laissait pourtant augurer un univers intéressant, mais au final nous n'avons que des miettes ici et là. Ce qui sauve l'ensemble, ce sont les dessins, parfois superbes, emplis de détails magnifiés par le noir et le blanc. David B. se joue de ces deux couleurs, et parfois même surjoue avec. J'ai admiré la dextérité du dessinateur, mais je me suis perdue dans le dédale des dialogues.
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A peine reçu et déjà lu, il faut dire qu'elle s'est fait attendre cette bande dessinée là puisque je l'ai gagné à la masse critique du 24 juin et que je ne l'ai reçu que aujourd'hui 11 septembre. Je ne suis pas une très grande lectrice de bande dessinée mais il m'arrive de plus en plus d'en lire et celle-ci m'a d'abord beaucoup troublé pour ensuite m'intéressé. En effet, nous suivons les aventures de Zèbre personnage à la peau de couleur noire mais zébrée de blanc suite à une greffe de la peau faite avec les moyens du bord, il se dit marabout, faiseur de miracles, amateur de cirque etc, on le découvre donc dans plusieurs petites histoires où l'on ressent très rapidement que l'observation de la vie parisienne par l'auteur lui a permit d'écrire toutes ces histoires. Les dessins sont en noir et blanc, ce qui n'est pas du tout gênant pour la lecture et les personnages particulièrement moches (il faut dire qu'ils n'ont pas de très beaux rôles), mais finissent par nous être familiers et on finit donc par les reconnaître.
J'ai passé un bon moment de lecture, je ne dirais pas qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre mais ce livre mérite d'être découvert et je vous le conseille donc bien volontiers.
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critiques presse (1)
BulledEncre
15 avril 2016
Attention chef d’œuvre, collector et exceptionnel !
Lire la critique sur le site : BulledEncre

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Videos de David B. (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  David B.
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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