AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : SIE246453_880
Marabout (01/01/1970)
3.14/5   7 notes
Résumé :
Les vertigineux attraits de demain
De l'exploration à la Science-Fiction. Une interveiw de Bernard Villaret
Un des romans de Science-Fiction les plus originaux de ces dernières années.

Source : Marabout
Que lire après Mort au champ d'etoilesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En 2058, Jacques Seurat habite, rigoureusement seul, au coeur de Doeuil-sur-le-Mignon, un village désert de Charente-Maritime.
Jacques Seurat n'est pas un homme comme les autres.
Il n'est pas de son époque. C'est un "Bisâgé". Il a à la fois 39 et 121 ans.
Il fait partie des fameux 'hibernés du XXème siècle", des rescapés venus du froid.
Un soir de juillet 1976, poussé par un choc affectif brutal, une déception amoureuse et par une intense curiosité de découvrir l'avenir, il se dirigea vers le centre Laborit, du nom du médecin français qui avait mis au point l'hibernation thérapeutique, afin d'effectuer un bond volontaire dans le temps.
Il se réveilla, en 2058, dans un monde nouveau.
La téléportation, permettant l'émigration dans l'espace vers de nouvelles planètes, la terre s'était vidée des 4/5 de sa population.
Et son témoignage, qu'il croyait inestimable, n'intéressait que médiocrement le monde apathique dans lequel il s'était éveillé.
Le passé y laisse chacun indifférent.
Plus personne ne connaît L Histoire.
Les gens ne lisent presque plus.
Et si ce monde nouveau n'était qu'apparence ?
Et si la vérité cachait un drame ?
Et si Jacques Seurat devenait un redoutable îlot de résistance ?......
Ce petit roman est la première incursion de Bernard Villaret dans le genre de la science-fiction.
S'il ne m'a pas passionné, je l'ai trouvé sympathique et inventif.
Dans une première partie, le récit, à la lecture, ronronne agréablement et installe, tranquillement, le héros dans ce monde nouveau si bien imaginé par l'auteur.
Et lorsque l'épilogue est venu, voulant me surprendre, il était trop tard.
Je n'ai pas accroché au rebondissement du récit que j'ai trouvé trop tardif et peu convaincant.
J'ai traîné dans ma lecture.
Peut-être que pour être vraiment apprécié, ce petit récit doit être lu d'un trait. Ce n'est pas impossible.
En tout cas, il ne manque pas d'attrait. Il est imaginatif et crédible, pertinent et possède ce je-ne-sais-quoi de plus qu'ont les ouvrages de SF dont les auteurs ne sont pas coutumiers du genre.
Peut-être manque-t-il juste d'un peu de rapidité dans le rythme.
Au final, c'est un bon roman mais que je n'emmènerai pas sur une île déserte, ni dans un monde futur, après une hibernation de près d'un siècle....

Commenter  J’apprécie          190
Plongeon dans de la science-fiction particulièrement poétique avec « Mort au champ d'étoiles ».

Le personnage principal, Jacques Seurat, ingénieur métallurgiste, est un « Bisâgé » : mis volontairement en hibernation en 1976, il est réveillé intact en 2058. Dans l'intervalle, la Terre a eu le temps de changer radicalement et n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'il a pu connaître. le Gouvernement, anonyme et ultra-dirigiste, subvient aux besoins de l'humanité qui n'a plus le droit de travailler qu'un mois par an et l'encourage à partir s'installer sur les autres planètes et étoiles colonisées en laissant une Terre de plus en plus dépeuplée et la population abrutie. Seurat doit donc s'acclimater à cette nouvelle vie et cette nouvelle société mais son mode de raisonnement et sa culture du XXème siècle le mettent très rapidement dans un rôle de résistant.

Dès les premières pages, on sent que Bernard Villaret est un explorateur, qu'il a énormément voyagé et dans des conditions assez singulières. On l'imaginerait d'ailleurs assez bien bio/zoologiste de profession. de fait, pas de longues descriptions de vaisseaux ou de technologies ultra-futuristes mais, par contre, une faune et surtout une flore qui prennent beaucoup de place. Chaque occasion est saisie pour faire de longs passages dessus et si ca m'a surpris au début, cet aspect assez poétique m'a beaucoup plu. Cela dit, j'aurais aimé que la partie « galactique » pèse un poil plus lourd quand même. Par exemple, même quand Seurat est envoyé pour son mois de travail sur Mars dont la colonisation a été un échec et d'où il doit rapatrier des stocks de métaux, l'épisode est finalement assez vite bouclé et sans qu'on ressente de dépaysement particulier. Petite frustration mais qui, au final, n'empêche pas l'histoire d'être efficace, le moment de lecture vraiment agréable et le livre d'avoir donc une place un peu particulière dans la partie SF de ma bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cette plaine semblait intensément vide ; pas d'animaux visibles, et comme végétaux, à part les plaques sombres des choux-lichens, on n'apercevait que de curieux arbustes se dressant de place en place jusqu'aux abords de la fusée, de cette espèce que l'on a baptisée "cactus", peut-être à cause de sa couleur vert bouteille.
A cela se limite leur analogie avec nos cactus ; ces simples cylindres délibérément verticaux ne possèdent pas la moindre épine, mais sont agrémentés le long du tronc de rangées de stomates à clapet qui les font ressembler à des saxophones. Ces clapets lâchent les uns après les autres, à intervalles réguliers, un gaz sulfureux particulièrement puant, sans doute destiné à éloigner d'éventuels prédateurs.
Mais quelle vache irait brouter ces sucres d'orge de Mars ! En effet, ici, tous les essais d'acclimatation d'animaux terrestres n'ont jamais réussi, ne serait-ce que parce qu'il est impossible de faire accepter, aussi bien à un cheval qu'à un kangourou, un de ces masques enrichisseurs auquel l'homme a déjà bien du mal à s'habituer.
Commenter  J’apprécie          20
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements du temps présent ne serait que pure coïncidence...mais qui saurait présager de l'avenir.
Commenter  J’apprécie          180
L’horloge comtoise de l’entrée égrène ses onze coups. La nuit sans lune d’août est épaisse comme le fond de l’océan où se meuvent des monstres indistincts. Quelque chose m’empêche maintenant de dévider le fil ténu de ma pensée : c’est la peur, une peur sordide, tenaillante que distille lentement la menace invisible qui m’entoure. Dans ma chambre, je suis seul au centre d’un monde au bord de la perdition. Je ressemble à une sentinelle oubliée dans un phare-astéroïde, essayant de détecter les vaisseaux issus de l’inconnaissable. Autour de moi, je sens rôder, de plus en plus proches, les puissances mystérieuses et formidables qui, méthodiquement, implacablement, vont plonger l’humanité dans le néant. (…). J’ai peur. De rien. De rien de concret. Simplement de présences floues, d’idées fumeuses. Tout cela est-il faux ? Vrai ? Je ne sais plus…
Commenter  J’apprécie          20
A la suite de Christophe Colomb, de Magellan, puis d'Armstrong et Aldrin, les premiers vainqueurs de la lune, hésiterez-vous davantage à vous lancer à la conquête de l'Univers infini? Notre vieille Terre épuisée n'est qu'une bille parmi les astres. De ce tremplin, partez à la conquête des étoiles qui vous attendent, prêtent à vous combler, bouquet épanoui de tous vos désirs réalisés. Ne repoussez pas cette aventure, futurs colonisateurs de l'espace ! Participez avec fierté à la plus grande épopée dans laquelle se soit lancé le genre humain. Hardi ! Franchissez la nouvelle frontière ! En avant pour l'espace...
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : science-fictionVoir plus


Lecteurs (20) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4868 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}