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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Autobiographie, récit historique, conte, essai ethnologique, Amkoullel, l'enfant peul, draine en une prose sereine et fertile, comme les méandres du Niger qui l'ont vu naître, la mémoire des ancêtres et des vingt premières années d'une existence, en Afrique subsaharienne, plus précisément en terre malienne. Amadou Hampaté Bâ est le fruit de lignées antagonistes, des Peuls par son père, peuple de pasteurs nomades fiers de leur noblesse, tour à tour opprimé et conquérant; des Toucouleurs par sa mère, au sang mêlé, qui finirent par s'octroyer la suprématie dans le pays de langue peul. C'est ainsi sous le signe de la concorde, que l'auteur, aux qualités exceptionnelles de conteur, issue de la grande tradition d'oralité de la transmission du savoir des sages d'Afrique et des maîtres du Verbe, livre ses confidences; respect, curiosité et tolérance face aux différences ethniques et cohabitation harmonieuse entre lois musulmanes et coutumes africaines.

Puisqu'en Afrique la lignée des ancêtres prime sur l'individu, c'est d'abord aux grandes figures qui l'ont précédé dans l'existence que notre auteur s'attache à rendre hommage et prête allégeance. Ainsi il fait référence au grand père maternel, Pâté Poullo, grand initié en l'art pastoral, "oreille de la brousse"; puis viens le tour de son père Hampaté Bâ, "l'agneau dans la tanière du lion", rescapé du massacre de sa famille, puis mis en prison sur des faux témoignages et proscrit. Comme la primauté du respect est dû à la mère dans les moeurs africaines, impossible de passer sous silence la figure indispensable et tutélaire de Kadidja, femme de tête, industrieuse, une lionne protégeant ses proches, "une femme à pantalon" comme sauront la qualifier tout ceux qui l'approcheront. On peut aussi s'attarder sur les tribulations de Tijani Thiam, son père d'adoption par son mariage avec Kadidja, défricheur exceptionnel et abatteur d'arbre de haute volée, tisseur-brodeur de talent, guide religieux écouté; mais en fait la liste des personnages marquants et attachants est fort étendue et il serait bien vain de vouloir tous les citer... Car c'est un livre riche que le lecteur curieux et désireux d'horizons littéraires divers saura découvrir dans ses pages. On y apprend nombres de choses en matière de coutumes africaines, de moeurs, de rites initiatiques et de coutumes liées à la foi musulmane telle qu'elle était pratiqué en Afrique subsaharienne au début du XXème siècle. Les anecdotes sont légions, souvent drôles; la force du parler africain, fleuri, exubérant, chargé d'images évocatrices, prompt au sobriquet bien tourné, est plaisamment rendue; les proverbes africains imagés et savoureux ne sont pas oubliés. La jeunesse de l'auteur, chapardeuse, querelleuse, bagarreuse; les grandes veillées nocturnes agrémentées par les contes et les chants des griots; la narration des grands voyages, dans une calebasse remplis de linge et juché les épaules d'une servante, puis sur le dos de sa mère ou les épaules de ses compagnons de voyage, enfin à pied, en pirogue, en chaland, en chemin de fer; tout concourt à rendre la lecture de cet ouvrage attachante et précieuse. Un regard est aussi porté sur l'influence des "toubabs de France" dans les successions de pouvoir tribales, dans la formation des élites de la population autochtone, pour servir les intérêts coloniaux de la France en Afrique. On prend conscience que le témoignage porté par son auteur sur la société de sa jeunesse, concerne un âge d'or révolu, dont les premières atteintes furent portées par la levée en masse des tirailleurs pour la Grande Guerre, entraînant une grande rupture dans la transmission orale des connaissances traditionnelles.

Premier lauréat, en 1991, du Prix Tropiques, visant à récompenser un ouvrage de langue originale française qui apporte un éclairage particulièrement intéressant sur les problèmes de société et de développement dans les régions d'Afrique, des Caraïbes, du Pacifique et de l'océan Indien, Amkoullel, l'enfant Peul, apporte un témoignage pertinent sur la société africaine, dont le lecteur occidental saura bénéficier. Une très belle lecture.
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J'avais pas mal entendu parler de ce livre lors de mes études d'histoire sur les sociétés coloniales comme d'un témoignage de l'intérieur d'un colonisé sur les colonisateurs, à analyser sous le prisme des Post-Colonial studies. Oui, on peut étudier grâce à ces mémoires les rapports de domination et la violence arbitraire de certains Blancs, les stratégies d'évitement des "Blancs-noirs" qui obéissent servilement aux Blancs par-devant, tout en se moquant d'eux dans leur langue maternelle par-derrière, on peut observer aussi les ravages de la colonisation avec ses réquisitions forcées, ses famines instrumentalisées ou en tout cas non résolues, la "force noire" utilisée comme chair à canon dans la Grande Guerre...
Mais c'était une présentation réductrice de ne voir ce récit que comme une source, un matériau pour écrire l'histoire. Car c'est d'abord un grand livre, avec une grande écriture.
Je me suis décidée à le lire après avoir apprécié récemment les Huit leçons d'A. Mabanckou sur l'Afrique. Certes, ce n'est pas la même génération, Amadou Hampâté Bâ est né et raconte le début du siècle, Mbankou est originaire du Congo indépendant. Mais j'ai trouvé fascinant leur rapport proche, à la langue, le français, langue du colonisateur, imposée par l'école à Amkoullel, mais langue qui permet d'accéder à une culture et à une réflexion. A. Hampaté Bâ l'écrit, le français, outil d'asservissement et de domination, devient instrument de révolte contre l'oppression, voie d'accès à l'indépendance. Et pour le jeune Amkoullel, les différentes langues parlées - peul, bambara, arabe, français... - permettent d'accéder à l'autre, de se comprendre et d'échanger. Cet échange, cette mixité, créent des richesses culturelles nouvelles - de jolis passages sur la langue imagée des tirailleurs, qui parlent un français plein de métaphores pour contourner le vocabulaire qui leur manque.
Et si le rapprochement peut sembler incongru, j'ai parfois pensé au Cheval d'Orgueil de Pierre-Jakez Hélias, ce petit breton d'un milieu paysan qui s'élève socialement par l'école, qui lui apporte la culture républicaine, mais qui le terrifie d'abord par sa langue étrangère, lui qui ne parle que le breton. Et dans son autobiographie, Hélias fait le portrait de ses grands-pères, des conteurs réputés qui animent les veillées. Comme A. Hampatê Bâ, qui ne cesse de mettre en avant les griots, les conteurs... Cette mémoire orale des traditions, qui fera l'objet de ses recherches. Oui, ce n'est pas seulement l'écriture qui permet l'histoire et la mémoire...
Enfin, cette oeuvre est un magnifique portrait de femme et de mère. Quelle force a Kadidja, cette mère prête à tout pour ses enfants, cette femme aimante prête à l'exil, le dénuement... A chaque épreuve elle se relève et repart, encore plus forte semble-t-il. Les presque dernières lignes sont très émouvantes, le fils la voyant partir, devinant qu'elle pleure mais elle ne veut pas lui montrer.
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Après la lecture de plusieurs ouvrages très contemporains et particulièrement ciselés par une vision marketing, c'est assez plaisant de parcourir une oeuvre qui n'a pas été construite comme un produit. Ce qu'on y perd en suspense ou cohérence des péripéties racontées, on le gagne en finesse, dans le déploiement d'un récit authentique offrant un regard très original sur la colonisation au début du 20e siècle. Les Blancs ne sont ni honnis ni portés aux nues, ils sont source d'étonnement, d'admiration et d'affectueuses moqueries parfois. Il ne s'agit pas de raconter le combat entre plusieurs civilisations ou l'asservissement d'un peuple par un autre mais l'enfance d'un garçon dans un environnement où les enjeux de pouvoir des Noirs comme des Blancs ont des conséquences radicales sur les destinées individuelles. C'est donc davantage les mémoires d'un ethnologue qu'un propos politique même si ce serait de l'excellente politique que de porter un regard aussi curieux et tranquille sur la complexité du monde.
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Lu au Mali et très fortement apprécié pour cause.

Axel Roques

Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Cette autobiographie se plonge d'abord dans la famille de l'auteur jusque dans ses racines, dans l'ancien régime de ce fier empire du Mali, nous permettant de découvrir tant les particularités des restes de celui-ci, facteurs de richesse culturelle (comme les griots qui récitent, chantent et improvisent les histoires des familles et des peuples ; la générosité, l'hospitalité) que celles importées par la religion et la culture musulmanes, et celles de la colonisation française – qui parfois renforcent la culture ancienne (la religion musulmane et l'hospitalité), parfois la remplacent, parfois, la déstabilisent, parfois favorisent la civilisation et la paix entre les peuples africains (comme la langue française), d'autres fois attisent les dissensions (roi choisi et piloté, anciennes forces écrasées...). On y découvre par exemple avec la figure de Kadidja, la relativité du patriarcat – la polygamie, le droit du père renforcé par la religion musulmane – ; ou bien l'importance des communautés de garçons et de filles, qui jouent un rôle fondamental dans la formation d'un tissu social, dans la naissance et la propagation de valeurs collectives (solidarité, partage, protection, réseau...).
A travers les yeux du jeune garçon, de sa mémoire, c'est tout un monde changeant, passant de l'âge ancien à la modernité, prenant conscience de son mouvement, de sa domination illégitime par des forces extérieures, ce sont des blancs-blanc porteur d'une idéologie et de valeurs qu'ils n'appliquent pas, des noirs-blanc et leur perte de repères intéressée, des noirs et leur complexe d'infériorité, mais aucune de ces classes n'est fondamentalement ni mauvaise ni bonne. C'est la complexité du monde qui se saisit à mesure que l'enfant grandit et prend conscience.
Amadou Ampathé Bâ ne réussit pas en revanche à trouver une voix littéraire particulière pour l'autobiographie. Sa voix digne et humble, teintée d'un petit sourire moqueur est trop souvent effacée devant la responsabilité quasi historicienne de l'ouvrage. L'ambition en termes d'événements pousse et limite trop souvent le récit, d'anecdotes croustillantes et riches culturellement, qui sont pourtant le contenu essentiel du reste de l'oeuvre de l'auteur.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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“En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.” Cette formule proverbiale d'Amadou Hampâté Bâ est une excellente introduction à son oeuvre et en particulier à ses mémoires, Amkoullel, l'enfant peul, merveilleux exemple de conte africain.
Amadou Hampâté Bâ a milité toute sa vie pour faire connaître les traditions de l'Afrique, d'abord sous l'égide de Théodore Monod qui a été son directeur à Dakar, puis à travers l'Institut des Sciences humaines de Bamako qu'il a fondé en 1960 et enfin au sein de l'Unesco où il a été élu au sein du conseil exécutif pour représenter son pays, le Mali. Ce premier tome de ses mémoires retrace, dans une langue imagée et fluide, avec tout son talent de conteur, l'histoire de sa famille, de son enfance et de son adolescence et, à travers elle, l'histoire du peuple Peul. Un peuple nomade, attaché à ses troupeaux, religieux, fier et courageux, qui s'est sédentarisé au cours des siècles dans plusieurs régions d'Afrique, du Soudan au Mali.
Récit épique, mais aussi plein d'humour et de tendresse, ces mémoires sont à la fois l'occasion de découvrir la mère de l'auteur, Hadidja, une femme forte et courageuse, et un pays colonisé où les représentants de l'Etat française se révèlent être parfois bienveillants, curieux et respectueux de la culture africaine, parfois bornés, violents et méprisants. Fresque historique foisonnante de détails et d'anecdotes, histoire romancée d'une grande famille peul et de son destin mouvementée, Amkoullel, l'enfant peul, est un plaisir de lecture qui donne à voir et à entendre l'Afrique dans toute sa richesse et sa diversité.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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Dans le second volume, plus dans le fil du présent article, Amkoullel l'enfant peul, est maintenant âgé de vingt-deux ans. Il commence sa carrière de jeune fonctionnaire de l'administration coloniale en Haute-Volta et pour cela voyage à travers tout le pays, voyage qui occupe une place prépondérante dans l'organisation du roman. Il fait émerger un portrait de quelqu'un qui tire d'innombrables enseignements d'expériences diverses et d'une représentation historique, sociologique, et politique dans la mesure où il décrit aussi le système colonial. En témoignent les titres de chapitres : « le voyage » raconte le long périple qui mène le jeune homme de Koulikoro à Ouagadougou, où il va entrer en fonction dans l'administration coloniale.puis successivement on trouve « Jeune fonctionnaire en Haute-Volta », « Dori, le pays des Peuls », « Retour à Ouagadougou », « A Tougan, sur les traces de mon père Tidjani », « Ouahigouya, dernière étape », et enfin « Retour aux sources ». Il s'agit donc plus qu'un périple, une sorte de voyage initiatique à travers le pays et son administration. A chaque étape, l'auteur brosse le portrait d'un personnage dont la rencontre permet une découverte ou est l'occasion d'un progrès intérieur. Il peut s'agir d'un griot qui raconte l'histoire de sa ville, comme à Ségou, ou à Markadougouba. A Ouahigouya, le griot explique en détails l'organisation sociale et politique de l'Empire du Yatenga. A Tiw, un « dimadjo » (un « captif de case ») raconte la triste histoire du prince Lolo, le fils d'un grand chef peul défunt. le voyage devient source de savoir en même temps qu'il est parcours initiatique pour le jeune fonctionnaire.
C'est ainsi qu'il rencontre le prince Ben Daoud Mademba Sy, fils du roi de Sansanding, sur le bateau qui remonte le Niger de Koulikoro à Mopti. Plus tard, il découvre la ville de Sansanding et le pouvoir quasi tyrannique de son roi. Bien plus tard, quand il revient dans la ville, il découvre la déchéance de la famille royale. « le prince n'est plus qu'un « loqueteux mal logé, ne mangeant qu'une fois par jour et couchant sur une natte à même le sol ». le prince reste toutefois philosophe et fataliste. « La vie fait et défait les choses. Pourtant le fleuve continue à couler, le soleil à se lever et à se coucher. » Ce qui inspire à l'auteur une pensée assez fataliste. « Eh bien, si c'est cela la vie de ce monde, elle n'est vraiment, comme dit le Coran, qu'une jouissance éphémère et trompeuse, et l'Ecclésiaste de la Bible a bien raison quand il s'écrie : Tout est vanité et poursuite du vent ! ».
Il n'y a pas de jugement politique dans cette pensée, pourtant tout est advenu suite à la colonisation. Par ailleurs tout respect semble évanoui. Témoin « La maison des femmes, au nom desquelles on fouettait tous ceux qui s'approchaient à moins de cinq mètres du mur, était devenue un lieu d'aisances public où les gens des environs venaient faire leur petit dépôt. ». Avec cependant une pointe d'amertume. « Je contemplai une dernière fois Sansanding, célèbre ville marka commandée par les Cissé au temps de l'Empire peul du Macina, puis par les Kouma au temps de l'Empire toucouleur d'El Hadj Omar, avant de devenir le paradis personnel du ‘roi' Mademba Sy, le pharaon de la Boucle du Niger. »
Au-delà des mémoires de Amadou Hampâté Bâ, de sa volonté de faire parvenir son parcours, et à travers la description des rites et traditions qui accompagnent la vie rurale, ainsi que les dépravations induites par l'administration coloniale, on sent une volonté d'inventer une nouvelle façon de raconter. C'est une sorte d'alternative au récit autobiographique et à la tradition orale des griots. Il introduit donc toute une série de mots qu'il forge tels que «foulamoussobougou» (le village de la femme peule) et «Kadidiabougou» (le village de Kadidja) ou encore le fameux «forofiton naspa» (le français des tirailleurs) et le « toubaboudougou » (le village des toubabs).
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A travers l'histoire de son enfance, Amadou Hampâté Bâ nous dépeint la société dans laquelle il a grandi. Société de l'oralité, il va être le témoin des grandes mutations de son siècle. Son récit, loin d'une binearité stérile, est tout en nuances. Personne n'est jamais complètement méchant ou complètement gentil, que ce soit chez les noirs ou chez les blancs. Il nous décrit aussi le portrait de sa mère, une femme exceptionnelle qui ne se laissera jamais abattre et qui mènera toute sa famille contre l'adversité.
Je cherche à découvrir de grands écrivains africains, trop peu mis en valeur en France, et Amadou Hampâté Bâ fait partie des monuments de la littérature. Conteur hors pair, défenseur des coutumes et contes de son pays, il nous explique tout au long du récit les rites qui accompagnent la vie d'un jeune Peul jusqu'à l'âge adulte.
J'ai beaucoup appris à la lecture de ce livre, même si le début et la présentation de ses ancêtres est franchement difficile à suivre. Beaucoup de noms semblables s'enchaînent, on a parfois l'impression de lire un roman Russe 😁. Il faut savoir que comme les russes, chaque personne porte son prénom, le nom de son père ou mère et le nom de sa famille. Résultat les appellations se ressemblent beaucoup et il faut presque prendre des notes (je suis très nulle avec les noms). Passé cette première phase, le texte se fluidifie et devient de plus en plus passionnant au fur et à mesure où au-delà de ses souvenirs, le récit s'enrichit des analyses de l'auteur.
Je continuerai avec le volume 2 en espérant qu'il se poursuive sur cette lancée.
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"En Afrique quand un vieillard meurt c'est une bibliothèque qui brûle." Fameuse citation d'un auteur moins connu. le voici qui nous raconte sa vie, tout du moins la trajectoire de jeunesse qui le conduira plus tard à la reconnaissance mondiale.

De la brousse, dans ce qui est aujourd'hui le Mali, à ses premières armes de fonctionnaires de l'administration coloniale dans ce qui est devenu le Burkina Faso, il nous raconte la culture traditionnel d'origine, les premières rencontres avec le pays colonisateur, le choc des civilisations, le recrutement forcé à l'école française puis, grâce à cela aussi, son ouverture sur le monde et sa capacité à faire le pont et promouvoir les traditions orales, jusqu'à en être l'ambassadeur à l'Unesco.

Il nous dit aussi la spiritualité, tant traditionnelle que l'héritage de Tierno Bokar.
Le tout avec le style si caractéristique des conteurs africains dont la mémoire, aiguisée par l'oralité, nous abreuve de détails sur le déroulé des choses.

Le premier tome retrace ses jeunes années, jusqu'à l'âge de 20 ans environs.
Le second (Oui mon commandant) sa jeunesse d'adulte, ses mariages, ses enfants, son début d'ascension.
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Amadou Hampate Ba nous emmène dans le Mali du début du siècle.
Là où les récits et les traditions n'étaient qu'oral. Il nous conte son enfance poignante, captivante et jette un regard affûté sur la colonisation.
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