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EAN : 9782365770132
256 pages
Urban Comics Editions (27/04/2012)
4.21/5   310 notes
Résumé :
Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? À 11 ans, au moment du premier baiser ? À ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
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sur 310 notes
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A 32 ans, Brás travaille dans un journal de São Paulo à la rubrique nécrologie. Evidemment, ce n'est pas le boulot de ses rêves. Lui, qui, à l'instar de son père, rêvait de devenir un grand écrivain et avait un certain don pour ça. Malgré cela, il ne s'est jamais lancé. Il se contente des félicitations de son patron qui lui assure qu'il fait quelque chose d'utile. Peut-être un héritage trop lourd à porter pour lui ou bien une pression trop forte ? Justement, la communauté littéraire fête ce soir-là les 40 ans de carrière de ce dernier. Un gala est organisé et sa maman l'appelle pour le prévenir qu'ils comptent tous sur sa présence. Son ami de toujours, Jorge, le soutient, le rassure et l'encourage à faire ce dont il a toujours rêvé. Et, il y a Anna, sa femme. A des milliers de kilomètres mais toujours présente pour lui. Malheureusement, tout a un début et une fin. Et, ce soir-là, Brás était au mauvais endroit au mauvais moment et va mourir tragiquement...
Et, si on recommençait ?

Comment résumer cet album impressionnant et fichtrement bien foutu et original ? Pour faire simple : 10 chapitres, 10 âges différents, 10 moments-clés de la vie de notre héros mais une seule et même fin, sa mort.
Aux commandes de cette(es) vie(s): les jumeaux Fábio Moon et Gabriel Bá, un tandem qui fonctionne à merveille. Pour preuve, cet album volontairement décousu qui relate la vie, la mort, l'amour, les parents, les enfants, le travail, l'amitié, la peur, l'envie et les rêves. L'on suit ce journaliste terriblement attachant, un peu paumé et souvent rêveur qui semble encore vivre dans l'ombre de son père et se chercher une place. Des épisodes, plus ou moins marquants, nous sont ainsi présentés, sans aucune forme linéaire mais tous empreints de vie et d'amour.
Le ton est incroyablement juste, tant sur le fond que sur la forme. Les dialogues sont d'une rare intensité, intelligents et profonds. La mise en page est dynamique et singulière. Les auteurs jouent avec le cadrage, le fond de page et les superpositions. le dessin est finement travaillé, fin, réaliste et aéré. Quant aux couleurs, elles sont éclatantes et la palette de couleur est incroyable.
Un voyage onirique, touchant, dépaysant et, paradoxalement, vivant...

A noter une préface de Cyril Pedrosa et une postface de Craig Thompson qui, chacun à leur manière, savent nous bouleverser...

Daytripper, au jour le jour... par delà la vie et la mort...
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Brâs a 32 ans et il va mourir.
Brâs a 28 ans et il va mourir.
Brâs a 41 ans et il va mourir...

Brâs de Oliva Domingos, Brâs pour les intimes que nous sommes devenus, a vécu mille vies et connu tout autant de morts.
Récit totalement anarchique que celui des jumeaux Fabio Moon et Gabriel Ba.
Sur prêt de six décennies, ils retracent, avec un talent indiscutable et une originalité hallucinante, les boires et déboires d'un petit chroniqueur journalier à la rubrique nécrologique du quotidien local qui se voyait déjà devenir un écrivain aussi reconnu que son père.

Intemporelle et totalement éclatée, cette histoire ne se livre pas facilement. Elle commence par intriguer puis fascine tant par le scénario que le coup de crayon, le tout sublimé par ses couleurs flamboyantes.
Brâs est un homme comme il est tous les hommes.
Ses espoirs et ses craintes sont universels.
Chacun s'y retrouvera forcément à un moment donné.
Un thème récurrent, comme fil conducteur de ses multiples vies aux destinées communément tragiques, l'amour.
Celui du père que l'on recherche furieusement sans jamais vraiment le trouver.
Celui de l'ami fidèle que l'on sent s'éloigner un peu plus chaque jour.
Celui de la femme entraperçue au détour d'un voyage où d'un rayon de supermarché...

Hypnotique, voilà ce qu'est Daytripper.
Poétique, délicat, onirique lorsqu'il n'est pas cruellement réaliste, ce petit conte des temps modernes vous prendra par la main doucement, sans avoir l'air d'y toucher, pour finalement vous abandonner aux multiples réflexions qui ne manqueront pas de se faire jour au sortir d'une telle expérience.
Un petit bijou d'authenticité et d'intelligence incontournable...
6/5
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"Le jeune ouvre le journal pour oublier la vie en lisant les pages BD.
le vieux le fait pour oublier la mort en lisant les nécros des autres.
Mon conseil : n'ouvre pas le journal et vis ta vie."

Alors qu'il est le fils d'un célèbre écrivain brésilien, Brás de Oliva Domingos écrit, lui, des nécrologies pour un grand journal de Sao Paulo. La mort fait partie intégrante de sa vie, de son quotidien, et c'est à sa vie et à toutes ses morts que nous allons assister. Résumer tout ce qui se passe dans sa vie est secondaire. Il me semble beaucoup plus important de laisser le plaisir et la surprise de la découverte aux futurs lecteurs.

"Je ne pourrais pas dire quel âge j'ai, seulement que je suis trop jeune pour me demander si j'ai posé les bonnes questions dans le passé et trop vieux pour espérer que le futur me donne toutes les réponses."

Le récit est découpé en une succession de tranches de vie qui compose un fabuleux voyage à travers la vie et la mort. Voyage prétexte à découvrir sa naissance, son enfance, ses parents, sa famille, sa vie professionnelle, sa vie sentimentale, ses amours, ses amitiés, les bonheurs et les drames inhérents à toute existence. Tout nous est livré dans le désordre le plus complet, au lecteur de tout remettre dans le bon ordre. Mais l'ordre est-il si important ? L'important n'est-il pas ce qu'on a vécu, peu importe quand on l'a vécu ?

"La vie est trop sombre sans quelqu'un avec qui la partager."

La venue à la vie, la magie de la naissance de son propre enfant. L'enfance, l'éducation qu'on reçoit de nos parents, l'influence qu'ils peuvent avoir sur nous, tout ce qui contribuent à faire de nous ce que nous allons devenir. L'aspect professionnel prépondérant dans notre vie vu le temps qu'on y consacre. Enfin, la place essentielle de l'amitié et de l'amour sans lesquels la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Les sentiments d'amitié et d'amour y sont magnifiquement et subtilement représentés, il suffit d'un mot, d'un regard. Autant de thèmes à priori basiques mais pourtant universels pour une histoire à la portée universelle.

"Il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre dans la vie, et certaines encore plus compliquées à exprimer avec des mots. L'amitié en fait partie."

Daytripper est le livre d'une vie mais surtout un livre sur la vie…

Des dialogues forts qui posent de véritables moments de réflexions sur lesquels il serait bon de revenir de temps à autres, notamment dans les périodes de doutes sur ce qu'on est, ce qu'on aimerait être… Un encrage qui donne une vraie puissance au dessin, une vraie épaisseur aux personnages et aux décors. Des couleurs qui changent de tonalités selon les ambiances souhaitées, un vrai plus qui contribue à donner une couleur unique à l'ensemble de l'oeuvre.

"Chaque jour, nous nous sentons plus distants les uns des autres. Plus seuls, tout en vivant au milieu de millions de gens. Chaque jour, nous regardons notre ville devenir un désert dans lequel nous sommes perdus...à rechercher cet oasis qu'on appelle..."l'amour".

Daytripper, au jour le jour… La vie, la mort, l'amour…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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J'ai récidivé, je le confesse. J'ai à nouveau éclipsé ma virilité pour laisser place à mon âme d'enfant, celle qui a été écorchée par les morts de Mufasa ou de la mère de Bambi. Oui, j'ai pleuré, beaucoup même, à tel point que mes glandes lacrymales ont conjugué le verbe « pleurer » à tous les temps de l'indicatif, et en une fois. Ouais je sais, balèze. D'ailleurs, saviez-vous qu'il existe des thérapies au Japon basées sur le pouvoir des larmes pour diminuer le stress ? Je sais désormais probablement pourquoi j'aime tant pleurer. Mais on s'égard. Retournons à nos moutons.

Qu'est-ce que Daytripper ? le premier chapitre achevé il faut se l'avouer, c'est un joyeux bordel métaphysique. Mais derrière les faux airs des prémices d'un trip philosophique, le tissu émotionnel est d'ores-et-déjà dense et massif. A chaque page tournée on éprouve ce sentiment si particulier : celui d'avoir la sensation de caresser du bout des doigts une oeuvre unique et viscérale qui semble farder en son sein un condensé brut d'émotions. Et soyez-en sûr(e)s, la perfusion émotionnelle est continuellement en intraveineuse. J'oubliais, pour les plus sensibles pensez à vous munir de quatre mouchoirs. Non pas trois, ni cinq, quatre. Vous commencez à le savoir, j'aime la précision.

Gabriel Bá et Fábio Moon mettent à l'honneur des grands thèmes philosophiques, et de la plus délicate des manières. Sous leur coup de crayon à la fois léger mais gracieux aux tons d'aquarelle, les jumeaux exhibent une oeuvre qui se veut profondément consciente, où la mort, en filigrane, côtoie l'exaltation, la tristesse ou encore la colère. A l'image de la vie finalement. Et c'est là le fil rouge que le duo brésilien tisse tout au long du récit : mettre en image un miroir de la vie afin de nous amener à sonder nos âmes pour ne jamais perdre de vue l'essentiel, l'amour. Car oui, derrière l'étouffant voile lugubre qui enveloppe l'histoire, il y a continuellement un brin de lumière ô combien puissant qui subsiste.

Nul besoin d'épiloguer, il y a mieux à faire que de lire mon petit billet ne pensez-vous pas ? Je sais moi aussi je vous aime et j'apprécie vous écrire un paquet de conneries, mais il y a plus important là tout de suite. Bon pas aussi capital que de se vacciner mais presque. Vous l'avez ? C'est de se procurer au plus vite un exemplaire de Daytripper cuvée prestige millésime 2012 en provenance de São Paulo, afin de découvrir cette ode à la vie et à l'amour sous toutes ses formes. Bon sang, c'est reparti, il faut que je retourne me moucher.
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Vertige d'une vie. Vertige de l'amour. Vertige d'un jour.

Le soleil, le vent, les feuilles qui se soulèvent et l'esprit qui s'en va au-delà de cette ligne vertigineuse, celle que tu hésites à franchir parce que tu ne sais pas ce qu'il y a de l'autre-coté. Brésil, Sao Paulo. Loin des plages de sable fin et de la superficialité des bikinis. Là-bas, tu croiseras le regard de Brás de Oliva Domingos. Écrivain qui griffonne les rubriques nécrologiques d'un quotidien. Ecrivain rêveur aux mille-et-une vies, aux mille-et-une morts.

Les 256 pages aux couleurs douces et chatoyantes s'achèvent. Je suis un peu sous le choc. En manque d'oxygène. En manque de repère. Toutes ces vies qui ont défilées devant moi. 10 chapitres, 10 vies, 10 destins différents de l'écrivain. 10 âges, 10 aspects de la vie où il rencontre l'amour, découvre l'amitié, respire la mort et s'effondre. Rarement un tel roman graphique m'a si surpris et si envouté. Parce que les thèmes sont profonds et humanistes.

La mort fait partie de la vie. Et notamment de celle de Brás de Oliva Domingos. Au jour le jour. Journal d'un écrivain, journal d'un jour. Chaque jour est différent, chaque jour le destin peut t'emporter. Alors chaque jour doit être un nouveau jour. Alors chaque jour doit être vécu comme tel. Et chaque jour, tu penseras à l'amour, à l'amitié et à la mort. Parce que cela fait partie de ta vie. Parce que cela fait partie de toi, cette âme et ce coeur, les deux composants indispensables pour vivre.

Des moments de doutes, des moments d'interrogations sur le sens de ma vie. Je ressors ce roman graphique. Parce qu'il est riche en questions et en réponses. Parce qu'il m'interpelle et qu'il caresserait mon esprit (!). Je ne m'attendais pas à un tel moment. Puissant, d'une intensité rare. J'ai eu envie de prendre le temps pour finir ces histoires, comme de petites nouvelles dessinées. Un chapitre ce soir, un autre le lendemain. Une pause. Courte pause. Une nouvelle histoire, un nouveau thème. Une pause. Longue pause. Pour prendre mon temps. Apprendre la patience. Ce livre est à caresser tant il est empreint de magie et de mystère. Comme le corps d'une femme. Je prends mon temps comme pour redécouvrir l'amour. Patience, attente, plaisir. Lire cette BD, c'est comme faire l'amour avec la personne qui partage ta vie. Il faut y prendre son temps, et le plaisir, la jouissance et l'épanouissement surviendront.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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critiques presse (7)
BDSphere
22 février 2013
(...) Vis sans regret sans savoir de quoi demain sera fait. Entre comics et roman graphique, l’originalité de la narration s’appuie sur un dessin doux et sensible pour traiter de l’absurdité de l’existence face à la mort. Daytripper est un recueil d’histoires courtes qui dévoilent par petites touches le portrait impressionniste d’un personnage qu’on découvre au fur et à mesure, avec ses doutes, ses angoisses et ses faiblesses. (...)
Lire la critique sur le site : BDSphere
BoDoi
20 juillet 2012
Ce qui compte dans cet album très littéraire dans sa forme, ce sont des dialogues élégamment ciselés et les jolis textes nécrologiques qui évoquent la mort de Brás à la fin de chaque chapitre.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
06 juin 2012
Daytripper est une fable existentielle, la tentative […] d'extraire la quintessence d'une vie, de la faire tenir en quelques moments clés. Et d'en rendre la lecture passionnante, sans monstres, coups de théâtre, ni aucun des artifices habituels de la BD américaine grand public.
Lire la critique sur le site : Telerama
Malgré le fatalisme du concept on ne tombe jamais dans le pathos, même si évidemment l'intégralité de l'ouvrage est là pour nous rappeler que la mort fait partie de la vie et qu'elle nous attend tous au tournant.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Culturebox
07 mai 2012
Si tout ce qui a commencé doit avoir une fin, vous verrez qu'une fois la lecture achevée, le récit ne se termine pas pour autant. « Daytripper » est de ces histoires qui fascinent et questionnent.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Auracan
02 mai 2012
Ce livre est un objet littéraire non identifié. Tour à tour, essai, chronique, voire psychanalyse, sa narration et son dessin vous prend aux tripes.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
02 mai 2012
Œuvre de grande envergure, Daytripper regorge de générosité, d'humour et de moments graves. À lire absolument.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Dans mes rêves, je suis l'auteur de ma propre histoire, même si je n'ai jamais écrit sur moi-même. Cette nécrologie est la première et dernière exception. Tous les endroits où m'emmènent mes rêves, peu importe si je n'y suis jamais allé et si je n'irais jamais m'aident à comprendre d'où je viens et où je veux aller. Ce que me montrent vraiment mes rêves est ce que pourrait être ma vie une fois les yeux ouverts. Mes rêves me disent qui je suis.
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Daytripper est un livre fraternel, de la vie d'ici et d'ailleurs, où les jeux narratifs, comme les coups de dés du destin, inventent les multiples vies possibles de Bràs, en réponse à cette question que nous ne connaissons que trop bien: qu'aura été ma vie si elle s'arrêtait aujourd'hui?

Cyril Pedrosa (préface)
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"Cela prend beaucoup de temps et d'expérience, mais vous finissez par vous rendre compte que "chez vous",cela va au-delà de la maison où vous vivez. Bràs avait eu tout le temps du monde pour ça.Il avait découvert qu'un pays pouvait être chez vous, ou une ville, ou juste un quartier en particulier. Parfois votre vie change...vous changez... et votre chez vous change d'endroit Bràs avait compris que chez vous n'est pas un lieu physique, mais un ensemble d'éléments, comme les gens avec qui vous vivez... un sentiment, une état d'esprit. Il sentait bien juste en sachant que même s'il était loin... quelque part... on attendait son retour."
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"Il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre dans la vie, et certaines encore plus compliquées à exprimer avec des mots. L'amitié en fait partie."
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Je m'appelle Brás de Oliva Domingos. Ceci est l'histoire de ma vie. Respirez profondément, ouvrez les yeux et fermez le livre.
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