"Pour qu'il y ait mécénat, il faut que des familles d'entrepreneurs puissent se reproduire sur plusieurs générations et maintenir la survie de leur entreprise dans un capitalisme familial." C'est par cette définition que débute ce livre, qui est la transcription d'un colloque (d'où une écriture de cours magistral).
Les intervenants expliquent à tour de rôle les caractéristiques des dynasties familiales sous le Second Empire ("la rentabilité économique de ces entreprises fait 30% de mieux que les autres" par exemple), font des focus sur des régions ou des industries (l'Alsace, Marseille, les industriels de la laine ou du champagne) et donnent leurs clés de réussite. L'analyse est passionnante et bien illustrée d'exemples concrets mais l'ouvrage porte davantage sur ce qui a permis à certaines familles de prospérer que sur le mécénat. Comme critiqué dans un précédent commentaire, il faut attendre 120 pages pour avoir de premiers exemples de mécénat.
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Un livre très académique, écrit par des chercheurs, pour des ... chercheurs sr le sujet des entreprises au capitalisme familial principalement, ancrées dans les régions industrielles françaises d'antan, un ouvrage donc expliquant les détails et étalant des statistiques plus ou moins utiles. car le titre parle de mécénat, et donc après deux tiers du livre, enfin une des co-autrices parlent des actes de charité, des accompagnements locaux des plus déshérités, des développements patrimoniaux, des achats dans les arts.
Les 100 pages suivantes sont passionnantes pour apprécier les actions des uns et des autres.
Instructif mais un peu opaque.
Au final la question est : Pourquoi aider, pourquoi donner ?
La grande interrogation car de nombreux donateurs (hors héritages es grandes collections artistiques) souhaitent rester anonymes.
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Abbaye royale de Chaalis. Jean-Pierre Babelon.