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Nelson Goncalves (Autre)Florence Quillet (Traducteur)
EAN : 9791036330483
464 pages
Bayard Jeunesse (27/04/2022)
4.36/5   37 notes
Résumé :
Quand Jacob apprend que son père vit au nord du Canada, il décide de partir à l'aventure pour le retrouver. Mais le climat et ses habitants hostiles ne tardent pas à transformer le séjour de Jacob en épreuve. Car l'arrivée du jeune homme fait ressurgir les fantômes du passé. Sa rencontre avec l'inaccessible Kim, une jeune fille Cree de son âge, trouble un peu plus ses désirs et sa soif de vérité...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Lorsque j'ai vu ce roman à la librairie, je n'en croyais pas mes yeux... Il n'existe que peu de livres traduits de cet auteur au nom difficile à prononcer: Antje Babendererde.

Mais chacun de ses romans a été un coup de coeur, comment pouvait-il en être autrement de cette oeuvre?

Un roman d'aventures où la culture amérindienne est mise en avant. C'est un thème qui m'est cher, sur les peuples autochtones, qui vivent ici au Canada.
Un adolescent décide de partie à la rencontre de son père qui vit au Canada. Pourtant, le moment est-il bien choisi? Il est en train de préparer l'équivalent du baccalauréat...

Mais il ne connaît pas son père, qui l'a abandonné aux dires de sa mère (qui l'a élevée seule). A la suite d'une dispute, il apprend la vérité... c'est sa mère qui est partie sans donner de nouvelles. Et le voilà parti au Canada sur les traces de cet homme dont il est le portrait craché.

Il se retrouve donc dans les confins de la forêt canadienne, perdu dans un monde inconnu dont il ne connaît pas les règles:
Quelles rencontres lui réserve cet univers sauvage?
Et plongé dans une tempête de neige, en réchappera-t-il?

Un roman d'un adolescent parti en quête de ses origines vers le pays de son père: qui appartient au peuple des Cree des marais.
Jacob se retrouve au Canada, plongé dans une tempête de neige. A de nombreuses reprises, le lecteur se demande si Jonas arrivera à s'en sortir: ce dernier peut être une proie facile pour les bêtes sauvages, et aussi vis-à-vis de la solitude, de la faim qui le guette et aussi du grand froid du Canada...
Au cours de cette quête intérieure, le lecteur rencontre avec Jacob des êtres hors du commun. C'est une quête qui est non dénuée d'humour- :
car les rencontres réservent des surprises:
les profondes valeurs en communs avec des êtres chers conduisent parfois à des choix de vie différents (et même aux antipodes les uns des autres). Ici, l'amour de la nature peut faire réagir différemment deux personnes qui aiment profondément les animaux.

Il s'agit d'une lecture merveilleuse, une aventure qui vous entraîne dans la forêt canadienne... et d'un beau roman d'amour.
Un roman qui fait partager des émois que je n'aurais pas imaginé avant d'ouvrir ce livre.

Ce livre peut constituer également un beau cadeau, mais il s'agit d'un roman tout-de-même réservé aux jeunes adultes - contrairement à ce que j'aurais pu penser à la première impression-.


Un roman d'aventure qui vous emporte aux confins de la forêt canadienne... un roman initiatique qu'on n'oublie pas. Un roman d'amour qui se double d'une autre dimension poétique.


C'est aussi un roman qui fait partager la poésie de la forêt, à travers la beauté des paysages traversés; la forêt canadienne prend vie à travers la tempête de neige ou la fonte des glaces.
La poésie de ce récit donne corps à l'ours, au loup et au caribou - des figures essentielles dans cette oeuvre

J'avais hâte de lire ce nouveau roman et en même temps, je l'avais mis de côté, dans ma malle aux trésors.
Après un début un peu lent, je n'ai pas été déçue: je l'ai presque terminé en une nuit.

je ne peux que le recommander ce beau roman d'aventures qui parle aussi d'amour et des amérindiens du canada: du peuple Cree des marais.
Il est aussi question des souffrances qu'ont rencontré les enfants des premières nations il n'y a pas si longtemps... Des souffrances dont il reste encore aujourd'hui des cicatrices.

Un très beau roman qui m'a permis de me consoler (un peu) que l'un des romans de l'auteur ne soit plus édité (Le chant des orques).

J'ai envie de dire: Courez vite le lire... tant qu'il est édité...

Challenge Guerre des Clans (Romans Ados)
challenge défi lecteur





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***
Coup de coeur pour ce roman sensible sur divers points, à l'écriture fine et précise, permettant de nous ouvrir à une culture ancestrale en perdition, aux bienfaits du contact avec la nature, aux liens unissant les humains parfois en dehors des liens familiaux bafoués.

Antje Babendererde est très informée de la culture des Premières Nations du Canada et elle a le talent pour nous la faire découvrir et partager au travers d'une histoire douce-amère de retour sur le passé.
Un jeune allemand apprend par hasard que son père n'est pas un inconnu mais qu'il vit au Canada et fait partie de la tribu Cree. Il s'envole aussitôt pour le rejoindre et le rencontrer. Il va éclaircir bien des secrets du passé familial et lever le voile de la vérité sur des points douloureux de l'Histoire (les pensionnats autochtones). A ses côtés on ressent l'importance du lien entre l'Homme et la Nature, une cohabitation nécessaire et qu'il faut préserver pour l'équilibre de tous. Sont dénoncées les maltraitances animales liées à l'élevage intensif et inhumain. Les valeurs familiales sont remises en question lorsqu'on apprend certains agissements de parents envers leurs enfants. Une part plus douce aborde le côté mystique et les rêves qui pourraient jouer un rôle important dans notre vie.

Il s'agit donc d'un roman qui dénonce, un roman puissant et révoltant. Mais tout le talent de l'auteur est de le faire via une écriture équilibrée entre douceur, poésie et horreurs décrites à doses homéopathiques, nous laissant « digérer » les informations progressivement.
C'est un roman que j'ai envie de « mettre entre toutes les mains » car il ouvre une réflexion utile sur notre condition humaine, sur des erreurs de l'Histoire à ne plus commettre, sur des erreurs actuelles à stopper au bénéfice de notre équilibre terrestre et écologique. Et en prime ce roman nous offre une belle histoire dans un paysage enneigé somptueux.
Un roman à lire !
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Jacob, jeune homme métis vivant en Allemagne avec sa mère, son beau-père détestable et son demi-frère Jonas, part au Canada avant de passer son bac pour faire la connaissance de son père, indien Cree dont sa mère lui a caché l'existence jusqu'à maintenant.
Durant cette recherche, il ne va pas seulement rencontrer un père, mais il va s'attaquer à son histoire, et à travers elle, celle de ses ancêtres.
Alors qu'il est abandonné par son guide dans le bush hostile, Jacob est attaqué par un ours. Il va être sauvé par 2 personnages atypiques et ce sauvetage va être le début de grands questionnements su son existence.
Au début, ce roman m'a paru fade, mal écrit, j'ai mis cela sur le compte de la traduction. Heureusement au bout du cinquième chapitre cela devient mieux écrit, plus palpitant. Malgré quelques longueurs, on suit avec plaisir les aventures exceptionnelles de ce jeune garçon plein de doutes et d'interrogations sur les premières années de sa destinée et sur l'Existence de manière générale.
C'est un roman plutôt Young Adult et pour le coup, je trouve que la couverture n'est pas adaptée, fait trop enfantine. L'oeuvre originale par sa couverture et son titre me parait plus appropriée.
Un grand merci en tout cas à Bayard Editions et à Babelio pour cet envoi lors de la masse critique littérature jeunesse. C'est vraiment une belle découverte, rafraîchissante (dans tous les sens du terme !). Je me suis évadée quelques jours pour vivre dans le grand nord canadien avec les Cree, top !

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Avant tout, merci à Babelio et à Bayard pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Jacob est un jeune allemand métisse, qui du jour au lendemain, apprend que son père existe et n'est pas, comme sa mère lui a toujours prétendu, un homme de passage. C'est pourquoi Jacob embarque à bord du premier avion pour le Canada, pour rencontrer ce père dont il n'a aucun souvenir, qui appartient à la tribu des Cree et vit au fin fond du Grand Nord.
Jacob est un musicien, végétarien, citadin, et en aucun cas il n'est prêt à vivre dans le climat hostile de cette région, où la vie est faite de neige, de chasse et de feu bois. En chemin, il rencontre Kim, une jeune Cree qui tente d'échapper à son passé.
Cette histoire raconte, comment en partant à la recherche de son père, Jacob s'est trouvé lui même. La force des traditions Native Américaines, la puissance des rêves, l'importance des esprits sont au coeur de ce roman, qui se lit comme un roman d'aventures.
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Un roman qui nous emmène au coeur du Canada sauvage auprès du peuple Cris, peuple de chasseurs.
La plume fluide et agréable nous plonge entièrement dans le paysage de ce pays que je rêve, depuis longtemps, de visiter. On est complétement plongé dans la culture, le froid polaire, la forêt aussi belle que dangereuse. Ce roman nous plonge non seulement dans une culture totalement différente de la notre pleine de croyances, de chasse, mais aussi de profond respect envers la nature. On chasse, mais tout de l'animal est utilisé et on fait un avec la nature. On parle aussi secret de famille et découverte de soi, Jacob découvre un père qu'il n'a pas vu depuis ses 4 ans (4 ans qu'il a totalement oublié) et se pose pas mal de question sur qui il est (Allemand ? Cri? Les deux ?) On évoque des drames, la situation que peut connaitre les populations autochtones et aussi les horreurs qu'ils ont vécus lorsqu'ils ont été forcé de s'assimilé, s'intégré dans la culture des blancs. C'était beau, déchirant, émouvant, brute, fantastique même. Les personnages sont très intéressants. Ils se cherchent tous, se débattent, survivent et lutte pour que leur culture demeure. J'ai vraiment beau aimé ce roman et je le conseille aux jeunes comme aux moins jeunes.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous ne pouvions pas nous entraider, ce qui est totalement contraire aux valeurs des Cree. Ils voulaient nous briser, Jacob. Ils disaient que nous avions tout faux. Notre façon de prier, notre façon de vivre et de nous habiller, notre langue et notre culture: ils rejetaient tout en bloc. Leur but, c'était de nous "assimiler", ce qui revenait à nous anéantir. Dans ces "pensionnats autochtones", les enfants des Premières Nations ne recevaient pas la meme éducation que les blancs.

p.193
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Renversant la tete en arrière, je vis onduler dans le ciel nocturne des écharpes lumineuses d'un vert fluo fantastique. Je mis un moment à comprendre de quoi il s'agissait. Une aurore boréale! C'était le spectacle le plus extraordinaire que j'aie jamais vu, un ballet d'effilochures vertes et jaunes dont la neige réfléchissait les chatoiements féériques.

p. 199
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