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EAN : 9782377221066
176 pages
Jigal (23/09/2020)
3.44/5   33 notes
Résumé :
Dans un immeuble parisien, les habitants de chaque étage ont leurs sombres secrets...

Paris. Un immeuble ancien avec une cour pavée. Cinq étages. Fin de semaine calme. Si ce n’est que... Que la grosse fête au quatrième chez ces trentenaires bien dans leur époque tourne mal. Qu’au premier, un des deux Lettons de passage dans la capitale a pris un éclat de grenade GLI-F4 dans le dos et saigne comme un bœuf. Que l’homme du deuxième qui a accueilli une sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai reçu ce roman dans le cadre de la masse critique Babelio de ce mois d'octobre. C'est mon tout premier polar et c'est une très belle surprise.



J'ai terminé ce roman hier soir et J'ai vraiment aimé cette lecture.
Si comme moi, vous débuter la lecture de #polar , je le trouve idéal de part son format "court" (moins de 200 pages), l'écriture fluide et addictive de l'auteur.
A la fin de chaque chapitre nous avons envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite, et donc impossible de fermer ce livre.
J'ai beaucoup apprécié suivre les destins plus ou moins chaotiques, plus ou moins morbides, plus ou moins flippants, plus ou moins réjouissants de chacun des personnages, les conséquences de leurs actes, mais tous reliés par l'immeuble d'appartements où ils vivent. Nous suivons par fragments individuels leur vie sur quelques jours, semaines.

Une écriture superbe, intrigante, concise sans pour autant qu'il ne manque rien qui mènent dans les plus sombres secrets des étages de cet appartement parisien...

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Encore merci à la maison d'éditions JIGAL pour cet envoi ainsi qu'à Babelio !
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Remarque liminaire qui ne sert sans doute à rien, mais que je ne peux m'empêcher de noter : inévitablement, dans des genres différents et sans faire de comparaison, ce roman m'a rappelé le Syrien du septième étage de Fawaz Hussain, la vie dans un immeuble parisien où se croisent des gens d'origines diverses et surtout le numéro 11 de la rue Simon-Crubellier dans le chef d'oeuvre de Georges Perec, La vie mode d'emploi. Mais aussi Fenêtre sur cour... C'est fort de ses images que j'ai écrit cette recension.

Jacques Bablon continue son exploration des couleurs après Trait bleu, Rouge écarlate, Nu couché sur fond vert, Jaune soufre. A chaque fois, personnages et histoires différentes, l'auteur a une imagination débordante. Pour Noir côté cour, j'ai été séduit dès le début. Jacques Bablon a une idée de génie, celle de nous faire faire connaissance avec les habitants de l'immeuble en suivant une puis plusieurs gouttes d'eau qui partent d'une fuite de la chasse d'eau d'un appartement pour s'immiscer dans chacun des autres. Fascinant, j'ai adoré. "Le joint en fibre a fait son temps, l'eau commence à passer entre l'écrou de 17 et le collet battu de l'extrémité du tube de cuivre alimentant le réservoir. Il est presque minuit quand une première goutte d'eau tombe sur le parquet. [...] Une flaque s'est formée à côté des WC. Les lames du vieux parquet de chêne ne sont plus jointives, l'eau s'infiltre dans les fentes. Il est deux heures du mat' quand les premières gouttes commencent à suinter sous les lames et se perdre dans l'épaisseur du plancher." (p.7 et 9)

Et la suite est tout aussi bonne. Scénario impeccable : les petits détails laissés ça et là prennent sens quelques pages plus loin. Tout s'emboîte parfaitement. Dans cet immeuble où les habitants se croisent et se saluent, certains sont plus liés que d'autres par les fameux secrets que j'évoquais plus haut.

Lire Jacques Bablon, c'est un peu comme écouter une chanson de Georges Brassens : tout paraît simple, mais chaque mot est choisi, pesé et réfléchi et tout coule admirablement. L'auditeur ou le lecteur se laisse porter avec délectation. Il écrit au plus juste, ses romans noirs sont courts et denses. Ses personnages sont atypiques, des voisins, des connaissances, des gens qu'on peut croiser quotidiennement. Ce sont les situations qu'ils traversent qui sont moins ordinaires, mais tout cela est narré de manière assez légère qui ne donne pas de sensation de stress ni d'angoisse.

Cinq romans de Jacques Bablon lus et chroniqués, cinq excellents moments.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Je me suis laissée totalement captiver par ce roman à étage si j'ose dire qui n'est pas sans rappeler la structure de « 8 femmes » ou encore « Les femmes du sixième étage ». L'action se déroule principalement dans un immeuble parisien de cinq étages, dans mon imagination je visualisais un appartement Haussmannien avec cour intérieure et étonnamment sans gardien. L'auteur nous propose une galerie de personnages étonnants, à chaque étage on fait connaissance avec le ou les locataires. Sa description d'une fuite d'eau traversant verticalement l'immeuble est particulièrement originale et donne à l'immeuble une identité. On va suivre ainsi des « tranches de vie » des uns et des autres, apprendre à connaître leur préoccupations, leurs habitudes, leurs vilains petits secrets. Croyez moi vous n'êtes pas au bout de vos peines. Il faut dire que dans le genre vicieux, on ne pouvait rêver mieux. Certains habite dans l'immeuble depuis longtemps, s'y sont mariés, on eu des enfants, d'autres sont là au hasard d'une location. Bizarrement celui qui m'a le plus touché est le petit jeune qui vit sous les combles dans une petite chambre de bonne et qui n'a comme vue que la courette intérieure. L'auteur nous dresse deux portrait de femmes terrifiants aussi bien l'une que l'autre. Ce qui m'a plu dans ce livre c'est le souci du détail et de vérité des personnages qui trouvent tous leur place sous la plume énergique et jouissive de l'auteur. Il faut dire que le roman n'est pas épais alors en faire une intrigue passionnante en 176 pages c'est déjà un challenge réussi. Un livre qui se lit d'une traite, on passe d'un personnage à l'autre, en découvrant leur travers, leur façon de voir la vie, de répandre la mort, une vraie belle découverte. Apparaît enfin le policier chargé de l'enquête, un inspecteur pas comme les autres qui donne une touche de glamour inattendue à un récit joyeusement noir. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Je tiens à remercier Babelio puisque j'ai reçu ce court polar lors de leur dernière Masse critique ainsi que les éditions Jigal dont je fais la connaissance grâce à ce roman.

Tout d'abord, petit arrêt sur la couverture qui donne l'exacte image de la cour d'immeuble décrite dans l'histoire.
Et elle en aurait des choses à raconter cette cour d'immeuble.
Elle y voit passer des fêtards nocturnes, deux jeunes lettons militants révolutionnaires venus à Paris le temps d'une manif, une jeune femme sans papier qui n'est pas vraiment celle qu'elle dit être, un quadra veuf dont les enfants sont partis depuis dix ans, un jeune héritier fauché, un jeune couple pas loin du péril amoureux.

Tout ce petit monde se croise dans cette cour et dans les escaliers ce qui donne un rythme vif et haletant au récit.
Dans chacun des chapitres, l'auteur enchaîne les paragraphes donnant à chacun leur prénom. Je salue donc la construction qui m'a fait lire ce roman d'une traite.
Vous l'avez sûrement compris, j'ai beaucoup apprécié la lecture de Noir côté cour.
Ouvrez le vite et vous découvrirez que chaque étage a son secret...
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Un polar court, à l'intrigue resserrée, sans temps mort. Addictif et efficace, avec en primes de petites intrigues secondaires, vraisemblables par leurs liens avec des thèmes d'actualité (les migrants, metoo, les black blocks) même si une telle accumulation d'intrigues dans un si petit immeuble semble peu crédible.
J'adore la mise en situation, très cinématographique: une fuite d'eau que nous suivons d'étage en étage, nous immisçant à sa suite dans chaque appartement pour faire connaissance avec ses occupants dans une banale tranche de vie.
Un personnage principal, Galien Rivière, qui n'est pas particulièrement empathique : c'est un fainéant que son père, propriétaire, cherche à expulser. En fait il est plus un fil rouge du récit que le personnage principal.
Des voisins atypiques par leurs secrets et leurs histoires, et en même temps franchement, ils ressemblent tous à des gens que l'on peut croiser quotidiennement.
Un meurtre sans témoin et sans mobile apparent.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"𝘏𝘪𝘦𝘳 𝘴𝘰𝘪𝘳, 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘰𝘯 𝘴'𝘦𝘴𝘵 𝘳𝘦𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷é𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘶𝘹 à 𝘱𝘰𝘪𝘭 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘵 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘎𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳𝘮𝘰, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘯é𝘦𝘴, 𝘪𝘭 𝘺 𝘢 𝘦𝘶 𝘶𝘯𝘦 𝘨ê𝘯𝘦. 𝘑'𝘢𝘪 𝘴𝘦𝘯𝘵𝘪 𝘲𝘶'𝘪𝘭 𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘦 𝘲𝘶'𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘭𝘭𝘢𝘪𝘵 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘪𝘯𝘵𝘦𝘯𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶'𝘰𝘯 𝘦𝘯 é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘭à. 𝘊𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘴'𝘪𝘭 𝘯𝘦 𝘴𝘦 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴. 𝘗𝘶𝘪𝘴, 𝘪𝘭 𝘴'𝘦𝘴𝘵 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘤𝘩é, 𝘮'𝘢 𝘵𝘰𝘶𝘤𝘩é𝘦. 𝘖𝘯 𝘯'𝘢 𝘱𝘢𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘭'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳, 𝘥𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘭'𝘢𝘪 𝘭𝘢𝘪𝘴𝘴é 𝘮𝘦 𝘣𝘢𝘪𝘴𝘦𝘳."
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Videos de Jacques Bablon (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Bablon
Paris. Un immeuble ancien avec une cour pavée. Cinq étages. Fin de semaine calme. Si ce n'est que… Que la grosse fête au quatrième chez ces trentenaires bien dans leur époque tourne mal. Qu'au premier, un des deux Lettons de passage dans la capitale a pris un éclat de grenade GLI-F4 dans le dos et saigne comme un boeuf. Que l'homme du deuxième qui a accueilli une sans-papiers ne rêve que de la baiser. Que la belle étrangère sait particulièrement bien calmer les ardeurs des hommes qui se croient tout permis. Que le jeune du cinquième connaît tout des horreurs commises par le salaud du deuxième et qu'il ne va pas en rester là. Que l'importateur de pistaches qui habite au troisième a pris une balle dans la tête. Mais qui pourrait affirmer que dans ce nid de vipères l'amour ne pourrait pas éclore ?
Dans ce nouvel opus, Jacques Bablon – usant là encore de son style minimaliste, évitant le superflu, tendant à l'ascèse – va nous entraîner dans la cage d'escalier d'un immeuble parisien très intrigant. Avec lui, nous allons monter les étages un à un, nous arrêtant à chaque palier. Et en poussant la porte des locataires, Jacques Bablon va nous laisser entrevoir des pans entiers de leur vie… Une vie qui aurait pu couler des jours relativement paisibles. Mais l'ironie du sort semble vouloir s'en mêler… On va découvrir leurs aventures personnelles, tumultueuses, qui pourraient peut-être les entraîner vers le chaos… le mélange est savoureux. La famille est omniprésente comme si l'auteur avait voulu lui donner le rôle principal… Elle est naturellement source de problèmes qui tourneront parfois au cauchemar. Monde pourri ? Désespérant ? Pas totalement. Reste une petite lumière. Tant qu'il y a de la vie… Et comme d'habitude avec Jacques Bablon, on va retrouver dans cet excellent roman noir, son don pour donner chair à ses personnages, leur apporter une profondeur qui ne peut que nous faire courir d'un étage à l'autre pour suivre leur destin… L'écriture claque, égratigne, dézingue jusqu'à en devenir jubilatoire !
« Dans ses romans, Jacques Bablon va toujours à l'essentiel. Dès l'ouverture du polar, l'ambiance est bien là, donnant envie d'aller plus loin, de lire encore et encore. Avec lui, pas le temps de souffler, on ne lâche pas le livre tant qu'il n'est pas terminé. Des romans noirs dignes des plus grands. » Emmanuel Fleury.
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