C'est pas facile d'être une fille

L'auteure illustre ses petites manies, ses nombreuses obsessions et ses phases "d'hystérie" sous formes de gags auto-dérisoires très amusants. C'est caricatural, c'est exagéré, mais dans chaque scène il y a un fond de vérité qui m'a fait reconnaître certaines de mes actions et de mes réactions et qui m'a fait bien rigoler. Les personnages sont attachants et on aimerait continuer encore la lecture (beaucoup trop rapide) de la BD. J'ai bien envie de lire rapidement la suite!

Vraiment pas emballée plus que ça par cette lecture. J'ai trouvé que c'était un amalgame de gros clichés sur ce qu'est être une fille ! Je ne sais pas à qui s'adresse au juste le lectorat de cette BD, mais en tous les cas, ce n'est pas moi... Aucune substance dans les personnages et les textes. Y'a que l'amie du personnage principal qui me fait mettre 1 étoile. À oublier !

Au vu du titre très évocateur, je m'attendais à retrouver dans la lecture de cette bande dessinée, une originalité dans sa structure ou dans son contenu.

Au final, on est face à des sketchs très caricaturaux qui tournent souvent autour du même thème. Donc, pour l'originalité, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, et on peut aisément souligner qu'on reste dans les gros clichés de la gente féminine ! (les chaussures, la mode, le syndrome prémenstruel, etc.) 😅

Mais c'est une bande dessinée qui se prend au 1er degré, on respire un grand coup pour les « très grandes » adeptes du féminisme et on ne s'offusque pas ! 😁 Et on l'accueille avec toute la légèreté que cela requiert. C'est frais, certaines scènes sont plutôt drôles, et ont tendance à faire écho à notre quotidien malgré tout 😊
Mention spéciale pour les dessins réalisés par l'autrice que j'ai trouvé vraiment sympa, avec une très belle réalisation des expressions du visage des personnages.

J'ai eu du mal à comprendre certaines répliques quelques fois car, l'autrice étant Québécoise, elle a utilisé des expressions bien connues de chez eux (mais un peu moins de chez nous 🤣) comme : « je suis tannée », « c'était freakant » …
Du coup, il a fallu que je déchiffre un peu au fur et à mesure de ma lecture 🤓et que j'essaye de comprendre les propos d'après le contexte donné. J'ai trouvé ça dommage, car cela a un peu cassé le rythme de la lecture et de ce fait, du côté humoristique.

En tout cas, aucun doute qu'à l'issue de cette lecture, vous n'aurez qu'une envie : allez faire du shoppiiiiing 😄
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Avec beaucoup d'autodérision, les propos de Bach vont bien au-delà des vêtements et des souliers. Son autofiction est inspirée de sa vie et de ses observations autour d'elle. Elle aborde entre autres la vie adulte, la cohabitation avec l'amoureux et l'amitié. Et bien sûr, elle parle de sa passion pour les vêtements et surtout pour les souliers!
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