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Doctor Strange (2016) tome 1 sur 5
EAN : 9782809456813
128 pages
Panini France (12/10/2016)
3.87/5   23 notes
Résumé :
Le Docteur Strange est le Sorcier Suprême : il gère les affaires magiques de la Terre et de toute la dimension. C'est un travail auquel il est habitué, mais il y a une leçon de son Maître qu'il n'a pas retenue : la magie a un prix, et si on ne le paye pas régulièrement, les conséquences peuvent être terribles.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Alors que je me baladais en fredonnant au milieu d'une forêt de bouquins neufs et d'occasion, je sentis une main se poser sur mon épaule.
Surprise, cette main était prolongée d'un bras flexible qui s'extrayait péniblement de la couverture d'un livre. La main me lâcha et son index frétilla d'une façon qui signifiait dans toutes les dimensions « viens voir par là ». Fronçant les sourcils, je jetai des yeux perclus de concentration sur la couverture.
J'aurais dû m'en douter ; il s'agissait d'une manifestation occulte du maître des arts mystiques : le Docteur Strange, sujet central de ce comics tout neuf. En langage des signes à une main, le doc me suggéra d'acheter ce comics, car ça faisait longtemps que je n'avais pas repris contact avec lui. « Ben pourquoi pas ? » me suis-je dit. « Je suis curieux de voir ce qu'ils ont fait du personnage après la sortie du film ».

Eh bien quel changement ! J'avais laissé ce bon vieux doc dans les années 1970 où, disons-le, le maître recalé en sorcellerie suprême s'était transformé en véritable bonnet de nuit. Ennuyeux, sombre, triste, se prenant pour un acteur cornélien. L'avait fini par me lasser.
Mais là ! Ouaouh, le voilà marrant, genre pince sans rire, tombeur de filles de toutes les dimensions – du moment qu'elles ont une tête et une silhouette vaguement humaine, les queues et les multiples pattes bonifient l'étreinte. L'utilisation abusive de la magie a modifié son système digestif : il ne supporte plus la pizza, doit bouffer du porridge de tentacules baveux et vomit dès que l'incantation qu'il prononce est un peu touffue.
Pas de doute, Jason Aaron a transformé le bonhomme en un comique quelque peu caricatural, mais plutôt marrant. le dessin de Chris Bachalo accompagne le mouvement – du Chtulu croisé avec Hagar Dunor, une esthétique fouillis de monstres, de crânes et de magiciens terrifiés. C'est succulent !

L'histoire est piquante. Elle met en scène une armée de Technos fondamentalistes décidés à réduire la magie en poudre partout dans les dimensions. Plus ils approchent de la Terrer, plus Strange voit des effets collatéraux et plus ses sorts préférés sont bogués. Il ne comprend pas, enquête et…
Bref c'est pas la panacée pour les sorciers.

Je me suis régalé.
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Ce tome est le premier d'une nouvelle série consacrée à Stephen Strange. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2016, écrits par Jason Aaron, dessinés par Chris Bachalo, et encrés par un bataillon d'encreurs en fonction des épisodes, à savoir Wayne Faucher, Mark John Irwin, John Livesay, Jaime Mendoza, Victor Olazaba, Tim Townsend et Al Vey. La mise en couleurs a été assurée par Chris Bachalo. L'épisode 1 comprend également un interlude de 5 pages dessinées et encrées par Kevin Nowlan.

En une page faite à partir de dessins accolés, extraits de précédentes séries, l'origine du Docteur Strange est rappelée, et l'histoire commende dès la deuxième page avec ce bon docteur dans une autre dimension, en train de se battre contre des grosses bébêtes étranges et bizarres, dont une qui ressemble fortement à un gros ours en peluche. Il doit aussi se battre contre un monstre dénommé Spurrgog, et s'arracher à l'étreinte un peu trop passionnée d'une créature mi-femme mi-seprent. Sa mission accomplie, il peut alors regagner la chambre de la petite fille dont les parents avaient requis son aide. Il sort et marche dans la rue, voyant la réalité comme elle est vraiment, y compris la myriade de créatures surnaturelles inoffensives qui pullulent autour des êtres humains, tout en leur étant imperceptibles.

Stephen Strange se rend à son rendez-vous : dans un bar, pour y passer un moment convivial avec Wanda Maximoff (Scarlet Witch), Jericho Drumm (Doctor Voodoo), Michael Twoyoungmen (Shaman) et Monako, le prince de la magie. Puis il se rend à son Sanctum Sanctorum au 177A Bleeker Street. Devant sa maison, Zelma Stanton demeure immobile indécise. Elle finit par se laisser convaincre par Strange, de rentrer à l'intérieur et de jeter un coup d'oeil à sa bibliothèque. Il s'avère qu'elle-même transporte un parasite surnaturel dans sa tête. Mais ce n'est que le début des problèmes pour Strange qui se rend compte que certains de ses sorts ne fonctionnent plus, comme si la magie présentait des dysfonctionnements chroniques ou était en train de disparaître.

En 2016, sort le film Doctor Strange de Scott Derrickson, dont le rôle-titre est interprété par Benedict Cumberbatch. Synergie transmédia oblige, l'éditeur Marvel met en chantier une nouvelle série mensuelle sur le personnage. Il avait déjà un peu préparé le terrain en le réintégrant dans l'équipe des Avengers, et en lui faisant faire équipe avec le Punisher lors de Original Sin (2014), déjà écrit par Jason Aaron. La couverture montre un Stephen Strange (il n'a plus de cheveux blancs), armé d'une hache de guerre, ce qui laisse songeur quant à son efficacité contre des créatures surnaturelles. le dessin en double page 2 & 3 ne rassure pas non plus en voyant qu'il porte des chaussures à semelles crantées, et un bouclier. Mais en fait, la suite des épisodes montre que Jason Aaron a appliqué ce qu'il a dit au premier degré : Stephen Strange peut utiliser des armes blanches quand la situation le requiert, sans qu'elles ne soient intégrées à son costume de superhéros, ou de magicien, de manière permanente. Finalement, les changements sont surtout d'ordre cosmétique, sans altérer l'essence du personnage.

Chris Bachalo propose une version de Doctor Strange à la forte personnalité graphique. Il n'essaye pas de faire du sous-Ditko ou de s'aligner sur Frank Brunner ou Gene Colan ; il conserve son identité graphique pleine et entière. le lecteur découvre des cases présentant un poids certain du fait de l'utilisation d'aplats de noir consistants. Il découvre également un monde habité par des créatures surnaturelles très bizarres. Il suffit d'observer ce que perçoit Strange dans la rue pour se rendre compte de l'intelligence visuelle de ces représentations. Bachalo prend le postulat que lesdites créatures ont une apparence qui mêle le règne animal et le règne végétal, occasionnant un décalage irrémédiable avec la réalité. En fonction de sa sensibilité, il peut estimer qu'il s'agit d'une belle preuve d'inventivité pour faire exister des bébêtes étrangères à la race humaine, à la réalité prosaïque, des trucs et des machins qui ne sont pas de ce monde, qui ne répondent aux règles connues de la biologie, qui existent selon des lois magiques, permettant par exemple à des poissons exotiques de voler dans les airs, à des manches à air d'être de redoutables parasites psychiques. Bachalo en rajoute encore un peu dans la sensibilité enfantine en usant des couleurs acidulées pour ces manifestations surnaturelles. le lecteur peut y voir au choix, une forme de fétichisme d'adulescent, un frein à la dimension dramatique, ou un réenchantement du monde.

Étrangement, les personnages sont marqués par les mêmes tics graphiques, en particulier celui de vouloir leur donner une allure jeune, avec des visages souriants et avenants, sans ride. Là encore, la sensibilité du lecteur influe beaucoup sur son ressenti. Il peut s'agacer de cet effet de jeunisme systématique, que ce soit pour Stephen Strange, Zelma Stanton ou Wong. Ou alors il peut estimer que c'est cohérent avec le reste de la narration visuelle, sans s'en formaliser. Quoi qu'il en soit, il éprouve rapidement une empathie irrépressible vis-à-vis des personnages, du fait de leurs expressions franches, discrètement exagérées, ce qui introduit une forme d'humour sous-jacent également irrésistible. Bachalo sait aussi se faire sérieux quand le drame de la situation l'exige en accentuant les aplats de noir, ce qui neutralise tout effet comique. le langage corporel est tout entier dicté par les actions effectuées par les personnages, sans réellement transcrire leur état d'esprit.

Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur se régale avec la densité d'informations visuelles qui enrichissent la narration, au point de la nourrir au-delà de la simple intrigue et des dialogues. le lecteur détaille avec appétit les habits des premiers monstres surnaturels, ainsi que tous les gadgets qu'ils portent à la ceinture, puis les jouets présents dans la chambre de la petite fille, puis l'aménagement intérieur du bar sans portes, puis le capharnaüm présent dans chacune de pièces visitées dans le Sanctum Sanctorum, puis les plats peu ragoutants préparés par Wong (on n'en mangerait pas), etc. L'exubérance de la narration graphique rend compte du foisonnement de la magie, de ses manifestations protéiformes, de son côté sauvage et indompté. Cette même inventivité transcrit le tragique des situations où rôde la mort, où l'ennemi frappe sans pitié. À sa manière moins exubérante, Kevin Nowlan respecte parfaitement l'état d'esprit de la narration visuelle de Chris Bachalo, que ce soit pour l'apparence des monstres, ou un parfum discret de dérision très agréable.

Jason Aaron bénéficie donc d'un artiste à la force de conviction peu commune pour donner corps aux manifestations magiques. Il peut donc se reposer sur lui pour cette dimension de la narration et se concentrer sur l'intrigue et le contexte. Il doit réimaginer le docteur Strange pour développer une série qui puisse durer plus de 12 numéros. Il attaque donc bille en tête sur l'existence de créatures surnaturelles. Il n'essaye pas d'en faire des créatures métaphoriques. Il propose l'existence de la magie, invisible pour les individus normaux, même s'ils en subissent parfois les effets indirects. Il montre que Stephen Strange se bat aussi bien avec une collection de sorts, qu'avec des armes blanches quand les circonstances s'y prêtent. le lecteur voit qu'il va bénéficier de voyages dans des dimensions magiques extraordinaires sur le plan visuel.

Ensuite le scénariste doit choisir ses personnages dans l'historique des histoires du docteur Strange. Il ramène Wong et lui donne un rôle très classique, mais aussi une fonction très inattendue, en lien direct avec les missions magiques du bon docteur. le lecteur trouve cette fonction pertinente et terrifiante, tout en s'étonnant que Strange ne l'ait jamais percée à jour. Pour le moment, Aaron s'en tient à ce personnage présent depuis le début des apparitions de Doctor Strange, préférant introduire un nouveau personnage : Zelma Stanton. Il ne s'attache pas trop à développer leur caractère, préférant les faire agir. Il évoque la place de Strange parmi les autres pratiquants de la magie dans l'univers partagé Marvel, là encore en limitant leur participation au strict minimum. Enfin, il ne commence à développer son intrigue sur le long terme qu'à partir de l'épisode 3. Cela a pour conséquence de donner l'impression au lecteur qu'il vient de lire un prologue plutôt qu'une histoire consistante. Globalement, en 5 épisodes, Jason Aaron parvient à installer son interprétation du docteur Strange, au point d'équilibre entre respect des caractéristiques du personnage et innovation personnelle.

Ce premier tome de la nouvelle version de Doctor Strange est marqué par la personnalité de ses créateurs qui ne souhaitent pas proposer une resucée insipide de ce qui a été fait auparavant. Chris Bachalo raconte l'histoire avec une inventivité baroque très divertissante, même si le lecteur peut être moins séduit par quelques tics tels que le jeunisme. Jason Aaron fait le choix d'une magie baroque et omniprésente, aux manifestations très colorées : Strange est le maître des arts mystiques de manière frontale et explicite. En seulement 5 épisodes, il développe une nouvelle dynamique pour la série avec un nouveau personnage (Zelma Stanton), un nouvel ennemi (les forces de l'Empirikul et l'Imperator) et un rôle inédit pour Wong. le lecteur est convaincu par la viabilité de la série, il a passé un bon moment de lecture, mais il attend aussi un chapitre plus consistant.
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Avant de me lancer dans ce premier tome, je n'avais quasiment rien lu du Doctor Strange car je ne connaissais pas vraiment le personnage. Quasiment en même temps que ce premier tome j'ai acheté « Je suis Doctor Strange » qui contient les origines du personnage ainsi que d'autres histoires majeures. Si vous ne connaissez pas la collection, c'est plutôt pas mal car pour pas trop cher vous pouvez découvrir un super-héros depuis le début. Par contre, il faut aimer les dessins old-school. Je suis encore en train de lire cette anthologie, mais ce n'est pas simple car c'est très très vieux.

C'est pourquoi j'ai préféré me tourner vers ce tome 1 de All-New, All-Different Doctor Strange. C'est la continuité la plus récente sur le personnage que l'on puisse trouver en France. Si vous ne suivez pas trop les comics et que vous avez du mal à vous y retrouver, c'est assez simple, les récits les plus récents, sont estampillés, 100% Marvel et possèdent tous des couvertures et une tranche grise. Avant il y avait la collection Marvel Now! facilement identifiable à ses couvertures et tranches blanches.

En général, je suis plutôt les kiosques, car je veux être au plus proche de la parution américaine. Or, tout ne sort pas forcément en kiosques et certains titres se retrouvent directement en librairie. On peut avoir Howard le canard, Daredevil, Miss Marvel, La sorcière Rouge ou encore Doctor Strange. Toutes ses séries se passent donc après Secret Wars.
Je vous rassure tout de suite il n'est pas nécessaire d'avoir lu quoi que se soit pour pouvoir lire ce premier tome. En effet, l'avantage des reboot incessants de Marvel, c'est que l'on peut rentrer à tout moment dans un récit et découvrir un nouveau personnage. de plus, le Doctor Strange est toujours un peu à part, et il peut donc se lire en solo sans aucun soucis.

Pour lancer ce premier tome nous retrouvons le scénariste Jason Aaron qui à qui l'on doit notamment quelques très bons récits sur Wolverine et Thor (Merci pour la nouvelle Thor, c'est un régal *-* ).

Comme à son habitude, la narration est très sombre, et le personnage raconte son histoire, avec beaucoup de réalisme. On découvre donc les bases de l'univers plutôt particulier de Strange, avec ces mondes tous plus loufoques et variés les uns que les autres.

Cela aurait pu paraitre un peu trop décalé, un peu trop bizarre, mais il va rencontrer une jeune bibliothécaire qui va le seconder, et surtout, ramener un peu de sérieux dans tout ça. Elle assurera le rôle de compagne, ce qui apportera un peu de réalisme. On peut évidemment faire le parallèle entre Doctor Strange et Doctor Who (que j'adore également).

L'histoire est assez simple et elle se développe tranquillement au cours des 5 chapitres, et même si au départ elle ne paye pas de mine, au final ça donne quelque chose de vraiment cohérent et avec une réelle importance sur le monde. le Dr Strange a d'ailleurs bien du mal à gérer la menace, et autant vous dire que la fin de ce premier volume nous laisse en haleine quant à la suite des événements. Je n'en dirais pas plus sur l'histoire car c'est assez particulier. Au départ on a l'impression que les chapitres se lisent tranquillement sans réel lien les uns avec les autres, mais sur la fin on se rend bien compte que tout était parfaitement orchestré depuis le départ. Si je vous en disais plus, je vous spoilerez l'intérêt du titre, et vous le savez, je suis anti-spoil 😉

Un dernier mot sur le dessinateur puisque nous retrouvons Chris Bachalo qui a un style un peu cartoonesque, assez particulier, et qui peut ne pas plaire à tout le monde. On retrouve donc sans surprise ses fidèles double-pages avec une multitude de détails. Les couleurs sont également bien fichues notamment pour les « bestioles magiques » qu'on peut voir apparaitre ici et là. Il y a un coté psychédélique bien géré qui donne un petit truc en plus au récit.En général je ne suis pas fan de Chris Bachalo, mais là, son style se prête plutôt bien au titre.

Si vous cherchez une série vraiment différente, avec un personnage particulier, loin des clichés des super-héros, alors ce premier tome est fait pour vous. Je l'ai pris sans grande conviction, et finalement j'ai vraiment aimé, au point que je compte bien continuer la série !

Lien : https://chezxander.wordpress..
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A défaut d'avoir vu le film, je préfère m'attaquer aux nouvelles aventures du Doctor Strange, par Jason Aaron et Chris Bachalo, deux artistes que j'apprécie beaucoup.
Et autant le dire tout de suite : ce premier tome, c'est du solide.

Les nouveaux lecteurs ne seront pas perdus, le personnage et son univers nous sont présentés tout au long de ce numéro clairement d'exposition, mais de manière complètement intégrée à l'intrigue et au scénario, dans ce nouveau départ pour le personnage.
Et l'intrigue, qu'en est-elle justement ? Pour les habitués d'Aaron, et surtout des débuts de son excellent run sur Thor, ce sera là que le bât blesse, tant la redite est flagrante. Au lieu d'avoir une entité qui tue tous les dieux de tous les mondes existants, on a ici une entité qui tue tous les sorciers suprêmes de te toutes les dimensions existantes.
Cependant la narration y est bien différente, sans ce jeu des temporalités si maîtrisée de Thor, avec bien plus d'humour, de loufoqueries et de dynamisme. L'on n'a pas à faire pour autant à une comédie, on trouve de vrais enjeux dramatiques et une caractérisation des personnages très intéressantes. Les dialogues et monologues intérieurs de Strange sont super efficaces et parfaitement retranscrits, ça se lit avec un véritable plaisir et engouement, dans un style très moderne. Et ça foisonne d'idées qui collent parfaitement à l'univers, c'en est presque fou. Et tout se lit avec une fluidité impressionnante.
Cette fluidité est également due aux dessins de Chris Bachalo. Son trait ne plaira pas à tout le monde, moi j'adore depuis que je l'ai découvert sur les New X-Men il y a bien dix ans de ça. Dynamiques, ils amènent un vrai rythme et cachet qui sied très bien à l'histoire et l'univers. le dessinateur nous offre quelques planches à la composition renversante et installe un jeu des couleurs très bien pensé.

Prenant, prometteur, parfaite porte d'entrée sur le personnage et son univers, hâte de lire la suite.
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Tomes 1 et 2 :

Si j'adore le rendu graphique de Doctor Strange au cinéma, dans les comics, ce n'est pas vraiment mon truc. Je trouve que le côté "psychédélique" est difficile à mettre en image et est très souvent "fouillis".

Et pourtant, l'actualité cinéma m'a donné envie d'en lire un peu sur le personnage, et donc, quoi de mieux que le run de Jason Aaron, dont le travail m'a beaucoup plu sur Thor, Wolverine ou encore Wolverine & the X-Men.

Je suis donc entré dans l'univers du sorcier suprême sans vraiment savoir à quoi m'attendre, un univers qui aux premiers abords ne m'intéresse pas plus que cela mais avec un scénariste que j'affectionne particulièrement.

Et donc, qu'est ce que ça donne ?
Déjà on va commencer par dire un mot sur le dessin de Chris Bachalo (comme ça c'est fait), si le dessinateur à de nombreux admirateurs, je n'en fait pas partie. Je trouve son dessin très chargé et les pages assez dures à lire.
Pour ce qui est du scénario de Aaron, j'ai mis un peu de temps à rentrer dedans, puis je me suis finalement pris au jeu.
Le scénariste introduit le fait que la magie n'est pas gratuite, elle à un coût, et plus le sort est puissant, plus le coût est élevé. Petit élément que l'on peu retrouver dans divers oeuvres et qui me plait.
Enfin, l'histoire, simple mais efficace, va mettre en scène une "chasse aux sorcières", avec une secte scientifique qui cherche à éradiquer la magie dans les différents univers, et c'est au tour de celui de Strange.
Le sorcier suprême aura fort à faire dans un univers ou la magie disparait peu à peu, mais il pourra compter sur un bon nombre de mage peuplant l'univers Marvel, l'occasion de voir des personnages plus ou moins connus.

En bref, un tome 1 qui met en place l'intrigue tranquillement, et un tome 2 qui résout le tout de manière magistrale.
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critiques presse (2)
ActuaBD
03 novembre 2016
Défi relevé haut la main par le binôme.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
20 septembre 2016
Ce premier volume de la nouvelle série Doctor Strange est une bonne surprise qui ravira les fans, et qui leur permettra de patienter, en attendant la sortie du long-métrage.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Strange: Désolé, mon rendez-vous s'est éternisé.
Vaudou: Bien sûr. Elle s'appelait comment, cette fois?
Strange: Ma foi, il y avait bien une femme impliquée. Mais je ne pense pas que ça puisse marcher entre nous.
Sorcière Rouge: Bien sûr que non. Car tu es un cavaleur, et c'est une amie qui te le dit.
Strange: En fait, c'est une dévoreuse d'âmes venue de la sixième dimension.
Vaudou: C'est de l'inédit, même pour toi.
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