J'éprouve vraiment beaucoup de difficultés à quitter une librairie les mains vides. Donc, ce jour-là, après avoir flâné dans les rayons, je me suis aperçue que rien ne me tentait vraiment. Ou que j'avais déjà ces livres. Ou qu'ils figuraient sur ma liste d'envies. En me dirigeant vers la sortie, j'avise un présentoir consacré à l'humour, minces volumes, petits formats. C'est ainsi que j'ai glissé dans mon sac «
Ex relou », car un moment de détente, c'est toujours bon à prendre.
Martin Bachelard a créé le compte Instagram «
Ex relou ». Je ne le connais pas. Instagram, ce n'est pas mon truc. Je suis sans doute trop vieille. Et puis, je préfère passer mon temps dans les bouquins plutôt que sur les réseaux sociaux.
On n'entrera pas directement dans le vif du sujet. En guise de préambule, on a droit à plusieurs pages d'avant-propos et de préface, qui nous présentent et expliquent ce qu'on va trouver plus loin. Est-ce si difficile à comprendre ?
Dans toute sorte de situations improbables, des personnages envoient des textos à leur ex : pour se moquer, se venger, se lamenter ou parfois en espérant le ramener.
Les dessins de Lucymacaroni sont très réussis, mais je n'ai pas accroché à cet opuscule. Son humour ne me parle pas du tout. Peut-être parce que je n'ai pas d'ex, que je ne conçois pas qu'on le relance sans arrêt, quand on en a un. Il faut savoir tourner la page. Bref, ce type de livre n'est clairement pas pour moi.