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Critique de vincentf


Penser l'imaginaire, c'est s'envoler. Bachelard, même dans l'insaisissable, dans le vent, dans le nuage, s'attache (se tache) à la matière. Ici, c'est la matière en mouvement, la matière qui veut échapper à sa pesanteur, la matière qui se refuse à elle-même. Des ailes naissent sous les talons, le regard se tourne vers le haut, vers la lumière, l'arbre s'étire jusqu'au ciel, il nous berce dans l'air, il nous donne l'impression d'échapper à la terre. L'élément air est l'élément le moins concret. Il a besoin de plus de rêverie que les autres. Il a besoin de fuir sans cesse. Pour le saisir, nous avons besoin de bouger dans tous les sens, de déployer une énergie qui ne sait pas ce qu'elle cherche, de vivre en volant. le souffle des mots nous y aide car les mots eux-mêmes sont de l'air, tels ces mots vie et âme, qui sont l'inspiration et l'expiration, la naissance et la mort, l'envol et la chute.
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