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EAN : 9781405930208
496 pages
Penguin (03/05/2018)
4.08/5   38 notes
Résumé :
Ursa est une petite ville recluse à la lisière d'une immense forêt suédoise.
La plupart de l'année, elle est recouverte d'une épaisse couche de neige, plongée dans un froid et une obscurité qui rapprochent ses habitants – ou bien les éloignent.
Soumises à ce rude climat, la population et les activités ne cessent de diminuer. Mais, cette année, la ville est sur le point de vivre un étonnant renouveau : l'équipe junior de hockey sur glace, sur laquelle t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie les éditions Fayard pour l'envoi, via net galley, du roman : La petite ville des grands rêves de Fredrik Backman.
Ursa est une petite ville recluse à la lisière d'une immense forêt suédoise. La plupart de l'année, elle est recouverte d'une épaisse couche de neige, plongée dans un froid et une obscurité qui rapprochent ses habitants – ou bien les éloignent.
Soumises à ce rude climat, la population et les activités ne cessent de diminuer.
Mais, cette année, la ville est sur le point de vivre un étonnant renouveau : l'équipe junior de hockey sur glace, sur laquelle tous les espoirs reposent, va jouer son match le plus important de l'année. L'excitation est palpable. Un futur prometteur se dessine... Jusqu'au jour où la star de l'équipe commet un acte violent et irréparable qui met tout en péril.
La population est divisée : faut-il se taire et oublier, ou bien tout risquer pour rendre justice ?
Lorsque l'avenir d'une ville se trouve en jeu, personne ne peut rester en retrait et être neutre. Tout le monde doit prendre parti.
Et vous, de quel côté seriez-vous ?
La petite ville des grands rêves met en scène une petite ville suédoise, Ursa.
Cette ville ne vit que pour le hockey sur glace.. joué uniquement par des garçons, évidemment.
C'est une ville qui ne vit que pour les hockey surtout quand son équipe junior est prête à accéder à un futur prometteur, très prometteur même..
Mais un des jeunes comment l'irréparable.. Même un joueur de hockey n'a pas le droit de faire boire une fille et d'en abuser..
Mais nous sommes à Ursa, la ville où le hockey sur glace est roi...
Alors la ville prend partie pour le joueur, évidemment.
La fille l'a cherché, qui ne voudrait pas coucher avec un joueur.. La fille a bu, elle a envoyé les mauvais signaux..
C'est toujours de la faute de la fille, évidemment !!!
Mais peu à peu les langues vont se délier.. Est ce que la fille est vraiment coupable ? Et si, en fait, le joueur était coupable ?
Des tensions vont être de plus en plus palpables, des menaces et des manigances voir le jour...
Ursa est une ville où le hockey est roi mais est ce une ville où il fait bon vivre ?? Et être une fille ?
La petite ville des grands rêves est un roman qui interpelle et ne laisse pas indifférent. Il montre bien le problème du viol, de l'attitude des gens face à une victime quand le coupable est une personne connue ou un joueur qui peut apporter beaucoup à une équipe.
C'est un roman fort, avec quelques scènes assez dures. Je n'ai pas été étonnée car je me doutais au fur et à mesure que les pages se tournent qu'une fête se finirait mal. C'était évident qu'à un moment ou un autre il y aurait ce genre de scène et c'est un peu difficile à lire.
La narration prend le partie de la ville par moment, et fait réfléchir le lecteur qui se demande vraiment ce que lui aurait fait à la place de certains protagonistes.
C'est un roman fort, bien mené mais avec quelques longueurs ici et là. le rythme est assez lent.
J'ai aimé ma lecture dans l'ensemble car il fait réfléchir, il y a des scènes fortes.
Mais c'est aussi un roman psychologique qui m'a parfois mis mal à l'aise. J'ai par contre apprécié la fin, très réussie et qui est totalement cohérente avec le reste.
Je vais enlever une étoile pour la lenteur et le sentiment d'être un peu voyeuse par moment. Toutefois je recommande ce roman.
Ma note : quatre étoiles.
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Björnstad (ou Beartown dans sa traduction anglaise) est ma première rencontre avec Fredrik Backman et sans doute pas la dernière car j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman magnifiquement bien écrit.

On suit une équipe de hockey sur glace de jeunes qui s'apprête à jouer la finale. Ce dernier match est tant attendu, pas uniquement pour le sport en lui-même mais est espoir de subventions et de faire connaître leur ville, d'y redévelopper l'industrie et l'emploi perdu des années auparavant. Cette petite ville est en effet, perdue dans le nord du pays, entourée par la forêt et très isolée, surtout en hiver.

On pourrait croire que le hockey prend une place importante et ce n'est pas totalement faux, mais pourtant on ne s'ennuie pas une seconde car les chapitres sont courts, alternent le point de vue de différents personnages et le roman se dévore.

Il n'est pas uniquement prétexte de sport, on y découvre aussi des personnages finement travaillés, leurs secrets, leurs faiblesses et aux fils des pages, la tension monte jusqu'à un évènement dramatique qui va diviser l'équipe mais aussi la ville en deux.

Je suis triste de laisser tomber tous ces personnages que j'ai tant aimé durant ma lecture : Maya bien sûr, la plus à plaindre sans doute de part ce qu'elle vit dans ce roman, Ses parents Peter et Kira, qui font ce qu'ils peuvent pour l'aider, Benji qui m'a le plus touché et que j'ai trouvé si attendrissant, Amat et sa mère qui sont si courageux… Bref, je ne peux pas tous les citer mais ils vont me manquer. Heureusement, le tome deux (Vi mot er ou Us against you) est déjà sorti et je vais, je l'espère pouvoir tous les retrouver.

Fredrik Backman a une très belle plume et je suis vraiment conquise par son style. C'est un auteur que je connaissais uniquement de nom mais il est certain que je vais me plonger dans d'autres de ses romans dans le futur.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Magnifique, inoubliable et bouleversant !
J'avais repéré ce livre dans ma librairie habituelle, à cause de sa couverture (hivernale) sobre que j'avais trouvée très belle, dans des teintes qui me plaisent. de plus, le titre intriguant mais accrocheur m'avait également attirée – il n'a pourtant rien à voir avec l'original suédois, « Björnstad », qui veut dire littéralement « la ville de l'ours », c'est d'ailleurs ce titre-là qui a également été retenu en traduction anglaise par exemple, et c'est tout à fait ça !
Mais voilà : j'essaie de limiter mes achats de livres papier, après tout j'ai une liseuse. C'est ainsi que j'ai assez vite décidé de craquer quand même, mais en format électronique (et tant pis pour la si belle couverture), pour ensuite rapidement oublier ce livre quelque part dans ma Kindle, car il est relativement peu mis en avant par les différents médias même littéraires – et quel dommage ! Je ne remercierai jamais assez cette co-lectrice d'une lecture commune précédente, de m'avoir proposé qu'on le lise ensemble. Je n'ai que peu hésité, sachant que, sans cela, ce livre risquait bien de subir le sort de tant d'autres : se perdre à jamais (?) dans les tréfonds de ma PAL !

Alors, autant le dire tout de suite : si vous n'aimez pas le hockey (sur glace) ou, pour le moins, si vous n'êtes pas intéressé par le sport (de haut niveau) au moins un tout petit peu, alors passez votre chemin, car ça parle de hockey, de hockey, et encore de hockey, jusqu'à l'indigestion et pire encore !
C'est que nous sommes dans la petite ville (imaginaire) d'Ursa, cette fameuse Ville de l'Ours, aux confins de la Suède, au-delà c'est l'impénétrable forêt et le froid éternel. Une seule usine a fait vivre cette petite ville pendant de nombreuses années, mais comme partout ailleurs, les licenciements successifs en ont fait une fabrique à chômeurs, tandis que les écoles fermaient les unes après les autres, n'en laissant qu'une dernière en fonctionnement. Pour tous, il ne reste finalement que deux choses : le bar du coin, tenu par Ramona, une veuve peu commode qu'on apprendra à apprécier, et le hockey, dont le symbole est… l'Ours !
Tout tourne autour de ce sport, qui fait vivre quelques hommes (entraîneurs, manager etc.) en leur offrant un salaire, mais surtout qui fait battre les coeurs de toute une ville, quand l'équipe des juniors parvient à se hisser au niveau d'une demi-finale nationale. Plus que jamais, ce sport qui « n'est qu'un jeu » cristallise toutes les attentes, tous les rêves de toute une communauté pourtant bien disparate, entretenant le fol espoir que toute la ville pourrait renaître d'une victoire – on rouvrirait des écoles, un lycée sportif même, et on relancerait l'usine !
Mais survient le drame… et la question qui déchire tous ces gens qui se connaissent tous depuis l'enfance, qui ont usé leurs culottes sur les mêmes bancs d'école, qui ont eux aussi fait partie du club de hockey avant de devenir adultes, qui sont amis même pour certains, car cette petite ville fonctionne comme un village ; bref, il leur fait maintenant choisir leur côté : être loyal au héros local (car même si l'accent est mis sur l'équipe avant tout, il y a malgré tout l'une ou l'autre star au sein de cette équipe) en dépit de son acte innommable, ou oser affronter ses amis, voisins et collègues pour soutenir la vraie victime (qui, en plus, n'aime pas le hockey) ?

À travers ce thème dramatique central, même s'il survient assez tard dans le livre, l'auteur aborde de façon magistrale toute une série d'autres thèmes du quotidien. Ces derniers ne semblent pourtant pas « forcés », comme on a parfois l'impression d'avoir une surenchère dans certains livres. Ici, l'auteur nous parle tout simplement de la vie, et s'il la concentre sur une toute petite ville autour d'un sport précis, connu pour être un sport d'équipe, d'engagement, mais qui n'exclut pas une certaine violence (et tous ces aspects sont extrêmement bien rendus sans faux-semblants !), ce n'est que pour mieux faire ressortir toutes ces choses qui font la vie de tout le monde, de chaque lecteur, au final.
On a ainsi une multitude de personnages, difficile de parler d'un et un seul personnage principal – ni même deux ou trois, ni non plus l'équipe de hockey, car bien sûr on connaît les 6 joueurs, mais certains d'entre eux sont davantage mis en avant que d'autres ; et par ailleurs, on a tous les personnages « annexes » : les quelques adultes qui entourent ces juniors, mais aussi les familles de tout ce petit monde du hockey. Les deux qui se dégagent sont évidemment Kevin, la star locale et Maya, la fille du manager, entre qui le drame va se jouer. Mais leurs meilleur.e.s ami.e.s, respectivement Benji et Ana, ont aussi un énorme rôle à jouer. Et peut-on parler de toute cette histoire sans évoquer Amat ?

L'auteur n'a pas tout à fait pu éviter les clichés : parmi les thèmes abordés, il y a les différences de statut social, différences qui s'effacent sur la patinoire, mais qui ressurgissent dès que l'on sort de l'aréna, et plus encore quand survient le drame. Or, ici, il a fait fort : entre Kevin la star, issu d'un milieu extrêmement privilégié, mais dénué de toute forme d'affection, avec un père psychorigide et une mère bien lâche ; et le jeune Amat au potentiel trop caché, issu de l'immigration, sans père, et dont la mère lutte pour survivre, tout en enrobant son fils de son indéfectible amour maternel qu'il lui rend bien, on n'est pas bien loin du stéréotype… qui s'exacerbe encore davantage quand chacun choisit son camp. On entendrait presque La Fontaine nous souffler aux oreilles ce qu'il disait déjà il y a 4 siècles : « Selon que vous serez puissant ou misérable… ».
Parmi les autres thèmes, que je ne vais pas vous embêter à lister ici, j'ai beaucoup aimé l'approche de l'homosexualité de l'un de ces nombreux personnages – dire de qui il s'agit, serait divulgâcher si vous n'avez pas lu le livre ! On ne décèle que petit à petit cet aspect du personnage en question, et surtout, on comprend à quel point c'est difficile pour lui, un peu comme le pendant de ce qu'a vécu Maya, dans cette société cristallisée autour de son équipe très masculine de hockey, où il faut être « un homme » (au sens le plus péjoratif possible du terme, alors). Et pourtant, par petites touches et avec au moins autant de pas en arrière, mais parce que l'amour peut surgir de n'importe où quand on s'y attend le moins, peu à peu ce personnage se laisse à aller à être lui-même, et c'est réellement beau, il n'y a pas d'autre mot !

Ce qui est appréciable aussi, indéniablement, c'est que aucun de ces personnages n'est tout à fait blanc ou tout à fait noir (La Fontaine n'aura pas eu raison, finalement, si le lecteur est juge) ! Ils ont tous leurs démons, leurs secrets même pour leurs meilleurs amis, leurs doutes peu ou prou exprimés, leurs moments de révolte parfois à contretemps (ah la mère de Kevin !) – ils sont humains, tout simplement, façonnés par un état d'esprit propre à une toute petite ville relativement isolée, et c'est là qu'on voit ceux qui refusent d'affronter leur propre vérité en se complaisant dans ce qu'ils ont, et ceux qui sont capables d'aller au-delà des préjugés, de ce qui fait mal, tout en restant accrochés à cette ville qui est la leur. Ils sont tous touchants, même ceux qu'on devrait cataloguer comme « mauvais », ils ont tous raison selon leurs propres critères… mais seuls quelques-uns feront les choix qui leur donne une vraie valeur humaine, et qui leur permettra d'avancer, d'être capable de se regarder dans un miroir en somme… (pour cela, mention à Leo, le petit frère de Maya, qui ne joue finalement qu'un tout petit rôle dans toute cette histoire, mais ô combien important !)

Ce livre est donc un véritable coup de coeur ! Et parce que c'en est un, je peux me permettre de relever quelques petits défauts.
Parlons par exemple de l'écriture : elle est très fluide et surtout très directe, mais aussi, elle a quelque chose d'obsédant, et je pense que « ça passe ou ça casse ». On a par exemple la répétition de l'onomatopée « Bam. Bam. Bam-bam-bam. » On comprend très vite (ce n'est guère un spoil) que ça évoque le palet que Kevin envoie au fond de son mini-goal (ou la crosse contre le palet, mais ça revient au même) car, non content d'être la star locale et très doué, ses richissimes parents lui ont installé une mini-patinoire dans le jardin, où il s'entraîne tous les jours dès l'aube. Et ce « Bam » revient encore et encore, de façon obsédante comme je disais. Ou bien regardons le mot « hockey » : ma liseuse m'apprend qu'il y a précisément 295 occurrences – sur un livre de 464 pages (selon les sites de vente), ça fait plus d'une occurrence toutes les deux pages ! C'est très répétitif, on ne peut pas y échapper… et clairement c'est délibéré de la part de l'auteur !
Je ne pourrais dire si j'ai vraiment apprécié ce procédé, c'est quelque peu déconcertant et parfois lassant, mais de façon indéniable, ça participe au « charme » de ce roman.

Par ailleurs, il y a çà et là quelques longueurs, de ces passages que l'auteur semble avoir ajouté pour entretenir une certaine tension, retardant ainsi le moment de dévoiler ce que le lecteur attend ; il joue avec les nerfs du lecteur, la plupart du temps avec succès, mais là aussi tout à coup on se lasse, et vraiment c'est difficile de dire pourquoi, d'un instant à l'autre, on bascule d'un état d'expectative impatiente à ce sentiment de « trop long ».
Mais en même temps, ce livre est une mine à citations, c'est là qu'on entend l'écriture directe, car plus d'une phrase peut toucher tout un chacun selon sa sensibilité du moment, selon son propre vécu : comme ça parle de tant de sujets de la vie, tout le monde peut y trouver son compte. Pour moi, sans surprise pour ceux qui me connaissent, j'ai été particulièrement interpellée par plusieurs allusions à la parentalité, et quelques-unes à la musique.

Bref, c'est un récit touchant, centré sur le hockey qui cristallise tant et tant de passions humaines, dont la plus terrible est sans doute une forme de « dernier espoir » pour une ville au bord de la faillite… jusqu'au drame, obligeant chacun à prendre parti même quand la vérité fait mal à toute la communauté.
Et vivement la traduction française de la suite de ce roman !
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La petite ville des grands rêves
Fredrik Backman
roman
traduit du suédois par Laurence Mennerich
Mazarine, 2016, 450p


L'action se passe à Ursa, perdue dans les forêts, et moribonde. L'usine licencie, un supermarché a détruit les petits magasins. Mais l'équipe de hockey junior est sur le point de redonner vie à leur ville. Les joueurs vont disputer la demi-finale.
Les sponsors réorganisent le club, dont la devise est Culture, Valeur, Communauté. Ils vont licencier le vieil entraîneur, Sune, dont les valeurs ne correspondent pas à leur ambition. Pour Sune, le hockey est un jeu ; il faut permettre aux jeunes qui le pratiquent de s'épanouir en proposant un jeu de qualité. L'essentiel n'est pas de gagner, mais de jouer en équipe un jeu dont on soit fier. Il n'est pas d'individu-star. Pour David, le jeune entraîneur qu'il a formé, gagner est le maître-mot. On pardonne tout aux vainqueurs. On peut surclasser un jeune, comme Amat, cadet, parce qu'il est rapide, sans se demander si ce surclassement ne nuira pas à son développement tant mental que physique.
le narrateur propose une galerie de personnages : des adultes, de milieux sociaux différents, dont la vie est jalonnée par des accidents, des ados, dont la psychologie est bien vue, qui vivent une amitié à nulle autre pareille parce qu'ils ont quinze ans, connaissent des rivalités amoureuses, des joueurs qui ne veulent que jouer sans s'intéresser à quelque chose d'autre, même si c'est grave, eux qui sont habitués à la violence de leur sport et aux coups déloyaux qu'il permet..
La ville est petite, et ses habitants connaissent plus la honte que la fierté. C'est donc une ville de hockey, de hockey masculin, et la star de l'équipe juniors vient d'une famille hyper riche qui ne vise que la perfection, sans se soucier de bonheur ni d'éducation morale. La star viole une fille un soir de beuverie, et la victime se trouve être, mais ce n'est pas ce qui compte le plus, la fille du manager. Elle n'annonce le viol qu'une semaine après les faits,et parce qu'elle a pensé à des filles plus jeunes, la veille de la finale. La ville choisira son camp. L'entraîneur des seniors aussi, sans qu'il fasse aux garçons dont il est tant aimé l'analyse d'une pareille question, non pas pour accuser, mais au moins pour faire réfléchir, lui qui va être père.les coups de palet, bam, bam, bam, bam, balm, étouffent tout sous leurs bruits.
Quant au narrateur, se focalisant sur les conséquences d'un viol, il dénonce l'éducation des garçons, et le parti pris contre les filles, qu'on appelle des jeunes femmes alors que les garçons restent des garçons. le lecteur verra des prises de position, des demandes de pardon, des codes personnels d'honneur. La fille demeurera au centre du propos : le livre se termine sur deux gloires féminines, l'une en musique, l'autre en hockey.
le livre est plutôt prenant, mais l'écriture est faible. Les comparaisons ne sont pas souvent de bon goût : un visage aussi froissé qu'une serviette usagée, les dialogues ont un tour systématique. On peut se demander aussi si la traduction est bonne : quelques phrases présentent une grammaire douteuse. Et la reprise de année après année après année agace.
Cela dit, le lecteur reste accroché à la lecture et souhaite qu'à force de le répéter, tous comprennent qu'il faut changer la manière d'élever des garçons.
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Voici un livre que je n'ai pas lâché. La Suède, le hockey sur glace...

Ou comment combiner deux mondes exotiques... Il est question de compétitions, de rêves, de se battre, de compromissions, de choix, de mondes qui se côtoient et se croisent parfois...

Il est question d'adolescence mais aussi de la vie d'adulte.

C'est percutant, poignant, ...

Par contre je ne sais qui a eu l'idée de ce titre en Français... Mais il est franchement mauvais.
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critiques presse (1)
LaPresse
20 juillet 2021
L’auteur s’était fait connaître il y a quelques années pour son roman adapté au cinéma sous le titre A Man Called Ove, retenu parmi les finalistes pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2017. On retrouve dans son nouveau titre, en plus de ce froid typique du Nord et si familier, le même genre de tragi-comédie enveloppante.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
No one in Beartown has ever spent more on their son’s port career, on one has given more to the team in sponsorship than his dad’s company, yet Benji can count the number of times he’s seen Kevin’s parents in the crowd of spectators on the fingers of one hand, and still have two fingers left. Benji asked his friend about it once. Kevin replied, ‘My parents aren’t interested in hockey.’ When Benji asked what they were interested in, Kevin replied, ‘Success.’ They were ten years old at the time.
When Kevin is top of the class in history tests, which he almost always is, and goes home and says he got forty-nine out of fifty questions right, his dad merely asks in an expressionless voice, ‘What did you get wrong?’ Perfection isn’t a goal in the Erdahl family, it’s the norm.
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Kira remembers every inch of the descent into darkness. The greatest terror of every parent, waking up and listening out for small breaths. And every night you feel so foolish when you hear them, as usual, for worrying about nothing. ‘How did I become someone like this?’ you think. You promise yourself that you’ll relax, because of course you know that nothing’s going to happen. But the following night you still lie there wide awake, staring up at the ceiling and shaking your head, until you tell yourself, ‘Just tonight, then.’ And you creep out of bed and put your palms to your children’s little chests to feel them rising and falling.
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Late one eveningtowards the end of March, a teenager picked up a double-barrelled shotgun, walked into the forest, put the gun to someone else's forehead, and pulled the trigger.
This is the story of how we got there.
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There’s an old joke among the women of Beartown: ‘I just wish my husband would look at me the way he watches hockey!’ It’s never made Kira laugh, because she understands it all too well.
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The love a parent feels for a child is strange. There is a starting point to our love for everyone else, but not this person. This one we have always loved, we loved them before they even existed. No matter how well prepared they are, all moms and dads experience a moment of total shock, when the tidal wave of feelings first washes through them, knocking them off their feet. It’s incomprehensible because there’s nothing to compare it to. It’s like trying to describe sand between your toes or snowflakes on your tongue to someone who’s lived their whole life in a dark room. It sends the soul flying.”
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