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EAN : 9782258103665
352 pages
Presses de la Cité (13/03/2014)
4.08/5   732 notes
Résumé :
Toutes les tentatives de suicide de Ove, un veuf, sont arrêtées par ses nouveaux voisins, une iranienne, son mari et ses deux enfants. La vie de ce vieux monsieur au sale caractère avec ses principes hérités de son père, va être bouleversée de manière inattendue.

A cinquante-neuf ans, Ove se sent vieux. Veuf, grincheux et dépressif, il n’attend plus qu’une seule chose de la vie : la mort ! Depuis que sa femme est décédée et qu’il a été licencié, il e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (181) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 732 notes
Vieille, râleuse et déprimée : la vie de Domi... Ça vous plait, ce titre à rallonge, démoralisant, triste et d'une gaieté à faire fuir les pinsons ?

Avec mes deux ans de moins que le personnage principal, Ove...je suis donc vieille ! d'après ce blanc-bec d'auteur avec ses 33 berges...
Comme Ove, j'ai quelques principes. Ce ne sont certes pas les mêmes : je ne fais pas chaque matin à 5h45 le tour de la co-propriété afin de vérifier la fermeture des portes des garages, le local des poubelles ou la remise des vélos. Je ne range pas non plus les chevilles à visser dans l'ordre de longueur mais mes livres sont rangés en ordre alphabétique et je prépare mon café comme Ove !

C'est que lui et moi sommes nés avant le grand chamboulement informatique à une époque où nous avions appris à réparer notre vélo et purger nos radiateurs nous-mêmes. Oui, j'admets (parce que comme Ove, je suis honnête) que Ove sait -contrairement à moi- réaliser tout, absolument tout avec ses mains : rabibocher, rénover, raccoutrer... Activités qu'il exerce aussi chez ses voisins qui, eux, à l'âge du plumitif sus-mentionné, ont besoin des notices sur "Inter-né" pour avancer dans la vie. Oui, oui, y'a de quoi grognasser contre ces incapables qui roulent en japonaise, même pas fichus de rester fidèles au Saab, comme Ove !

Il est vrai que la vie d'Ove n'a jamais ressemblé à un long fleuve tranquille... Fou amoureux de sa femme, cette dernière, abonnée à l'infortune et acculée par une bureaucratie médiocre et vile, s'est éteinte avant lui...
Et (!), cerise pourrie sur le gâteau déjà amère, ses employeurs lui ont signifié qu'Ove nécessite un "long repos". Alors Ove, après avoir huilé l'évier de la cuisine et résilié les services du quotidien (journal, téléphone...) décide que ce repos sera éternel !
Mais voilà pas que ces buses du voisinage viennent, au débotté, lui empêcher de rejoindre sa compagne de quarante ans de vie commune. Ajoutez à cela un chat aussi têtu que miteux qui s'incruste et...

...vous est submergé par les émotions ! Votre oeil droit devient humide par compassion tandis que le gauche pleure de rire...
...de déprime il n'en est alors plus question !
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Si vous voulez réfléchir sur le sens de la vie, sur l'amour, sur la solidarité sans vous prendre la tête, alors lisez ce roman de ce Suédois farfelu ! Vous y pleurerez, vous y rirez, vous réfléchirez même sans y penser !

Car Backman a ce don d'appuyer là où ça fait mal, mais de manière tellement légère, comme si c'était par inadvertance, qu'on en ressort blackboulé, groggy...
Ove en effet n'a pas eu une vie facile, d'ailleurs, le début du roman commence mal : il veut se suicider. Il se retrouve seul après une vie conjugale où rien ne lui a été épargné. Avec sa femme merveilleuse, son désir de vivre s'en est allé. Mais ses voisins déboulent avec leurs problèmes, physiques ou psychologiques, et Ove est obligé de s'en mêler. Même un chat errant, presqu'humain à vrai dire, vient mettre ses pattes dans cette histoire rocambolesque.

Rocambolesque ? Oui et non. Moins rocambolesque que « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », un autre roman venu du froid, mais tout aussi hilarant. Plus profond, aussi. Plus « humain ». Plus proche de chacun d'entre nous. Pour moi, c'est le cocktail idéal !
Et puis le style de Backman, qui assène des maximes assassines, très efficaces, qui décrit ses personnages en un tournemain sans faire l'économie d'images percutantes, qui répète ça et là de tenaces petites phrases, ce style backmanien est tellement persuasif qu'il rend impérieuse la lecture des pages suivantes.
Et grâce à tout cela, Ove, ce bonhomme plein de principes, maniaque, ronchon, nous devient furieusement indispensable. « Les gens disaient qu'Ove était aigri. Mais bon sang, il n'était pas aigri. Mérite-t-on d'être traité en criminel pour cette simple raison ? Ce n'est pas l'avis d'Ove. Quand un homme enterre la seule personne qui l'a jamais compris, quelque chose se brise. le temps n'apprend pas à vivre avec ce genre de blessure. »
Et pourtant, Backman touche du doigt la solution...

Alors, je vous en conjure, si vous êtes triste ou déprimé ou en colère contre la société, les fonctionnaires, les petits voyous, les homosexuels, les obèses, les étrangers, les handicapés, les conducteurs de car, les enfants, les hôpitaux, les..., les...., alors cheminez le temps de quelques heures auprès de Ove, et vos principes, vos convictions intimes fonderont comme neige au soleil dans un immense éclat de rire.

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour ce superbe cadeau !
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Ove a 59 ans et vient tout juste de se faire virer, ou plus exactement, ses patrons en chemise blanche lui ont conseillé de prendre du repos. Comme si à 59 ans , on devait déjà arrêter de travailler ! Et que faire quand on se retrouve seul bêtement dans sa cuisine à 5h45 le matin et qu'on n'a plus à se rendre au boulot ? Ce pauvre Ove se sent bien inutile maintenant. Il ne déroge pas à ses habitudes ce matin-là et part faire l'inspection du quartier. Après tout, il faut bien que quelqu'un s'en charge ! Il cogne dans les panneaux indicateurs pour vérifier leur solidité, jette un oeil dans la remise à vélo et note dans son carnet le numéro d'immatriculation des voitures en stationnement afin que celles-ci ne restent pas là plus de 24h. La loi, c'est la loi ! Sur le chemin du retour, il croise un maudit chat, ou ce qu'il en reste vu qu'il n'a presque plus de poil et que sa queue n'est plus dans les normes. En rentrant chez lui, il coupe les radiateurs, range la maison, résilie ses contrats, met ses habits du dimanche et décide que c'est le bon jour pour mourir. Il est temps pour lui d'aller rejoindre Sonja, sa femme tant aimée qui l'a quittée voilà 6 mois. Mais, il faut croire que le destin lui joue de sales tours. Son heure n'est peut-être pas encore arrivée. Entre la corde qui se casse, le nouveau voisin empoté qui n'est pas foutu de faire une marche arrière avec une remorque (faut dire aussi qu'il a une Toyota...) et vient racler le mur de sa maison, sa femme enceinte qui ne trouve rien de mieux à faire que de le remercier en lui préparant un bon petit plat (avec le sourire en plus...), l'autre voisin lourdaud et sa bécasse de femme qui ne se sépare jamais de sa serpillière sur patte, son meilleur ami avec qui il est fâché depuis des décennies mais dont aucun des deux ne sait plus pourquoi ou les chemises blanches qui ne sont jamais foutues de faire leur boulot correctement, Ove aura bien du mal à trouver un moment à lui pour enfin en finir...

Attention ! Si vous croisez un vieux râleur, bourré de principes et de tics, routinier, détestant les chats autant que ces bêtes à poils le détestent (on comprend pourquoi), avare de compliments et de toutes bonnes paroles, roulant en Saab, n'y comprenant rien aux dernières technologies, allergique aux hommes en chemise blanche et faisant régner la terreur et la loi dans son quartier, ne passez surtout pas votre chemin et accueillez-le à bras ouverts. Vous pouvez même tenter de poser votre main sur la sienne, qui sait, peut-être se laissera-t-il approcher...
L'auteur prend son temps, pour notre plus grand plaisir, de dévoiler Ove, sa vie, ses peines et ses tourments, son enfance et sa femme. Ove, un homme que l'on pense détester, est tout le contraire de ce qu'il montre. Et, le bougre, il cache bien son jeu ! Il est terriblement attachant, admirable, combatif, généreux, attendrissant, louable et aimant. Les voisins ou amis qui gravitent autour de lui le sont tout autant. Les situations cocasses, drôles ou émouvantes sont décrites si judicieusement et révèlent tant de la personnalité de chacun que chaque moment vécu prend une certaine ampleur. le roman gagne ainsi en intensité et en émotions. L'écriture est travaillée soigneusement, chaque mot est à sa place et les fins de chapitres sont accrocheuses. L'auteur a un certain don pour tourner ses phrases, et sous-entendre des non-dits. Ce roman empli d'une profonde tendresse et sincérité, d'une incroyable humanité, d'amour véritable et d'amitiés sincères et de rencontres inattendues est à la fois drôle et délicat. Un pur régal...

Vieux, râleur et suicidaire, La vie selon Ove... quelle vie !
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Pas si vieux que ça, très râleur certes mais bon, il y a de quoi dans ce monde où les gens achètent des voitures étrangères, et où les serpillères à pattes choisissent votre terrain pour se soulager. Quant au suicide, ce n'est pas faute d'essayer : si le destin existe, Ove n'a pas su le décrypter, car il va essayer tous les moyens classiques pour rejoindre l'amour de sa vie, qui repose pour toujours dans le cimetière où Ove se rend toutes les semaines avec un bouquet de fleurs, "puisqu'elle l'avait laissé seul dans un monde dont il ne comprenait plus la langue". Chaque tentative d'en finir est interrompue de façon intempestive par un événement qui contraint Ove à tendre la main, à venir en aide, en râlant (on ne se refait pas) à l'un de ces casse-pieds qui vivent dans son entourage. Parvaneh, la voisine enceinte qui ne sait même pas conduire une voiture, n'est pas dupe, et ne craint pas de secouer sans concession ce vieux ronchon. Quant à ce stupide chat moche et obstiné (oui, encore plus qu'Ove, normal, c'est un chat), il est clair que la procédure d'adoption s'est faite dans le sens félin-homme et non le contraire.

C'est toute cette micro-société qui gravite autour de ce presque sexagénaire droit dans ses bottes que l'auteur dépeint avec tendresse et humour. Et la magie opère : c'est un vrai bonheur de cheminer avec Ove, champion de la mauvaise foi, mais avec un coeur gros comme ça, s'ouvrir et contribuer à son corps défendant au bien-être de ceux qu'il a voulu ignorer.

Sans compter un certain suspens. Car on se demande quand même pourquoi, dans les premières pages du roman, Ove s'en prend à un vendeur du rayon informatique : que va t-il faire d'un tel matériel, lui qui est totalement réfractaire aux nouvelles technologies?

Des râleurs comme ça, on en redemande. C'est un roman qui s'inscrit dans la lignée de Et puis Paulette de Barbara Constantine, avec des personnages généreux, même s'ils s'en défendent, un humour qui peut être grinçant, mais qui colore le récit d'une nuance positive.

Fredrik Bakman a même réussi à m'arracher quelques larmes…


Merci infiniment à Babelio et aux éditions Presse de la cité pour ce partenariat très apprécié

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ove est ce que l'on pourrait appeler un « homme de principes ». Toute sa vie, il a avancé selon une ligne de conduite à la fois claire et rigoureuse, basée sur le respect, l'amour du travail bien fait et la fidélité (qui s'applique aussi bien à sa femme, qu'à la marque de sa voiture !). La vie n'a pourtant pas toujours été rose pour ce sexagénaire taciturne et grincheux. Elle défilait plutôt en noir et blanc, jusqu'à l'arrivée de Sonja, sa femme, dont la gaité, l'optimisme sans bornes et le rire ont coloré le quotidien. Mais voilà, à cinquante-neuf ans Ove se retrouve de nouveau seul. Sa femme vient de mourir, il a perdu son emploi et ne voit plus pour quelle raison continuer à vivre. le suicide lui paraît alors être une solution tout à fait appropriée à sa situation. Mais mettre fin à ses jours peut se révéler plus compliqué qu'il n'y paraît et rien ne va se passer comme Ove l'avait prévu…


Entre de nouveaux voisins fraîchement installés et déjà envahissants, un chat pouilleux au caractère néanmoins très affirmé, un jeune amoureux qui ne sait pas réparer un vélo, une voisine imbuvable qui laisse son chien faire ses besoins chez les autres et un homme en chemise blanche qui ne respecte pas les règles, Ove ne va plus savoir où donner de la tête ! Cet homme bourru et solitaire va devoir s'ouvrir aux autres s'il veut rétablir l'ordre dans sa résidence avant de partir…


Décidément, les éditions Presses de la cité sont devenues spécialistes dans l'art de dénicher des talents venus du nord ! Difficile de ne pas penser à Jonas Jonasson et son « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » ou même à Arto Paasilina, tant on retrouve cet humour décalé, cette fraîcheur dans le style et ce brin de folie qui sont si caractéristiques des auteurs scandinaves ! Certes, les bons sentiments ne sont jamais bien loin, mais c'est justement ce qui fait le charme de cette comédie déjantée et pleine de rebondissements qui n'a de cesse de nous surprendre et de nous enchanter.

La narration se déroule en deux temps et alterne entre le passé d'Ove, qui permet de découvrir et de mieux cerner le personnage, et son présent, qui semble assez sombre mais qui va se révéler beaucoup plus lumineux qu'il n'y paraît à première vue… Ove, en dépit de son sale caractère et de sa mauvaise humeur chronique, est un anti-héros terriblement attachant, qui cache un coeur d'or et touche le lecteur à force de maladresse. Derrière ses airs bougons et sa misanthropie se dissimule un besoin ardent de se sentir utile et d'exister au sein de la société. Heureusement, son voisinage est là pour l'aider à trouver sa place ! Fredrik Backman ne manque pas d'imagination et nous offre une galerie de personnages savoureux et truculents, particulièrement irrésistibles ! Un roman joyeux et délirant, qui donne le sourire et nous accompagne longtemps après s'être refermé.


Un gros merci aux éditions Presses de la Cité et à Babelio pour ce partenariat masse critique et cette jolie découverte !
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Citations et extraits (159) Voir plus Ajouter une citation
Aimer quelqu'un, c'est comme emménager dans une maison, disait Sonja. Au début, on tombe amoureux de la nouveauté. On s'étonne chaque matin que tout cela ne vous appartienne, comme si on craignait qu'on n'annonce qu'il y a eu méprise, que nous ne sommes en réalité pas autorisés à habiter une si belle demeure. Puis les années passent et la façade se ternit, le bois se fissure par endroit, et on commence à aimer la maison moins pour sa perfection que pour ses imperfections. On apprend par cœur chacun de ses coins et recoins ; comment éviter de coincer la clé dans la serrure quand il fait froid ; quelles lattes du parquet ploient quand on marche dessus ; comment ouvrir la penderie sans faire grincer la porte. ce sont tous ces petits secrets qui font que c'est notre maison.
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Le temps est une chose étonnante. La plupart d'entre nous ne vivent que pour ce qui est devant eux. Pour quelques jours, quelques semaines, quelques années. L'un des moments les plus douloureux dans la vie de chacun est sans doute l'instant où l'on a atteint l'âge où il y a plus de choses à voir en arrière que vers l'avant. Quand le temps n'est plus devant nous, nous devons trouver d'autres raison de vivre. Le souvenir, peut-être. Les après-midi au soleil, la main d'une autre personne dans la sienne. Le parfum des plates-bandes en fleurs. Les dimanches au café. Les petits-enfants, peut-être. Nous trouvons une façon d'exister pour l'avenir d'un autre.
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La mort est une chose étonnante. Les gens passent leur vie entière à faire comme si elle n'existait pas, et pourtant elle est la plupart du temps notre principale raison de vivre. Certains d'entre nous prennent conscience de la fragilité humaine assez tôt pour vivre ensuite plus intensément, plus obstinément, plus furieusement. Quelques-uns ont besoin de sa présence constante pour se sentir vivants. D'autres sont tellement obsédés par la mort qu'ils s'assoient dans la salle d'attente bien avant qu'elle n'ait annoncé son arrivée. Nous la redoutons, et pourtant la plupart d'entre nous ont peur qu'elle n'emporte quelqu'un d'autre plus qu'elle ne nous emporte nous-mêmes. Car la plus grande crainte face à la mort est qu'elle passe à côté de nous. Et nous laisse esseulés.
(…) Quand un homme enterre la seule personne qui l'a jamais compris, quelque chose se brise. Le temps n'apprend pas à vivre avec ce genre de blessure.
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- Maintenant, écoute moi bien, dit Ove calmement en refermant la portière avec précaution. Tu as mis deux enfants au monde et tu t'apprêtes à en faire un troisième. Tu viens d'un pays et tu as probablement fui la guerre et les persécutions et toutes les catastrophes possibles et imaginables. Tu as appris une nouvelle langue, tu as suivi une formation qui te permet de gagner ta vie, et tu prends soin de toute une famille d'empotés notoires. Et c'est bien le diable si je t'ai déjà vue avoir peur de quoi que ce soit.
...
Je ne te demande pas de te lancer dans une intervention en neurochirurgie. Je te demande de conduire une voiture. Il y a un accélérateur, un frein, un embrayage. Quelques uns des pires imbéciles finis de l'histoire ont réussi à comprendre comment ça fonctionne. Et tu vas réussir aussi.
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Ernest était le plus gros chat de gouttière au monde.
Quand Sonja était petite, il lui semblait aussi grand qu'un poney. Il allait et venait à son gré dans la maison, mais n'y habitait pas. En réalité, personne ne savait où il vivait. Sonja l'avait baptisé Ernest d'après Ernest Hemingway. Son père ne s'était jamais intéressé aux livres, mais quand sa fille de cinq ans se mit à lire le journal quotidien, il ne fut pas assez bête pour ne pas voir qu'il devait agir. "Une p'tite fille peut pas lire des conneries pareilles, ou elle va y laisser sa cervelle" expliqua-t-il quand il l'emmena à la bibliothèque du village.
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