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EAN : 9780244109615
360 pages
lulu.com (09/10/2018)
4.45/5   49 notes
Résumé :
Quel écrivain en mal d'éditeur ne s'est pas dit à lui-même ou sur le ton de la blague au cours d'une conversation entre amis, qu'il ne comprenait vraiment pas que l'on refuse partout son manuscrit, pourtant si parfait ? Ou qu'il irait personnellement étrangler le prochain éditeur qui oserait lui envoyer une réponse négative ?

Mais de là à passer à l'acte, il y a un fossé aux tailles abyssales, que le personnage de ce livre ne va pas hésiter à franchir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre très agréable, dont les pages se tournent très vite et que l'on finit avec un peu de regret.
Une histoire un peu tirée par les cheveux qui m'a collé un sourire sur le visage à chaque scène de meurtre.
Je suis folle, me direz-vous ? Peut-être. Mais le pourquoi de ces assassinats est tellement loufoque et invraisemblable. Pour moi en tous cas. Pour un auteur refusé de partout, ce scénario est peut-être réaliste et envisageable. mais dans ce cas, il y aurait vraiment beaucoup plus de meurtres à travers le monde.
Notre tueur est fou à lier, un sociopathe qui se cherche.
Nos policiers sont parfaits dans leur genre et dans leurs imperfections. Sympathiques, bosseurs, complémentaires.
L'enquête est rondement menée. Mais l'on peut remercier ces dames non ?
Une lecture réjouissante et une autrice que je suis ravie d'avoir découverte.
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Grâce à l'héritage reçu à la mort de sa vieille tante, il a pu enfin finir de travailler sur son roman commencé quelques années plus tôt et laissé dans un tiroir.
Il a envoyé 30 exemplaires à des maisons d'éditions. Persuadé qu'il allait être publié et que c'est même lui qui allait choisir parmi les maisons d'éditions qui auront répondu positivement, la déception fut grande. Au premier refus se fut une véritable humiliation pour lui, le comité de lecture n'avait même pas passé la dixième page. Alors au bout de 30 refus, il disjoncte.
Si seulement une maison d'éditions avait acceptée, elle aurait épargné 30 vies, non,… 31 vies…

J'ai reçu le livre « Fallait pas » grâce au concours organisé par Vane_boitealivre et je tiens à la remercier ainsi que Jocelyne Bacquet pour l'envoi de son livre car pour moi c'est une vraie pépite ! Je suis ravie d'avoir découvert ce livre et cette auteure. J'ai passé un agréable moment de lecture et j'ai vraiment eu des sensations en le lisant, c'est terrifiant. le personnage est vraiment détestable au début avec il a une trop grande assurance Finalement il est un vrai psychopathe. Frissons garantis ! Il bascule totalement vers la folie et on se demande si on va pouvoir l'arrêter. Je crois que l'on peut dire que c'est un coup de coeur !
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Je remercie chaleureusement Jocelyne Bacquet pour l'envoi, en service presse, de son polar : Fallait pas.
Quel écrivain en mal d'éditeur ne s'est pas dit à lui-même ou sur le ton de la blague au cours d'une conversation entre amis, qu'il ne comprenait vraiment pas que l'on refuse partout son manuscrit, pourtant si parfait ?
Ou qu'il irait personnellement étrangler le prochain éditeur qui oserait lui envoyer une réponse négative ?
Mais de là à passer à l'acte, il y a un fossé aux tailles abyssales, que le personnage de ce livre ne va pas hésiter à franchir.
Comment passer du statut d'écrivain à celui d'ennemi public numéro un ? Beaucoup plus simple qu'on ne pourrait le croire... comment nous aller le découvrir...
Fallait pas est un excellent roman, que j'ai pris plaisir à dévorer en une petite poignée d'heures. Aussitôt reçu, aussitôt lu !
Le personnage principal est un homme antipathique à souhait.
Nous ne connaissons pas immédiatement son nom, nous le découvrons au fur et à mesure de l'enquête faites par les deux inspecteurs qui sont sur sa trace.
C'est un homme imbu de sa personne, qui a un passé compliqué, et qui va clairement mal dans sa tête ! Un psychopathe donc.
Et il va tellement mal prendre les refus des éditeurs qu'il échafaude un plan digne d'un bon thriller pour supprimer ceux qui ne l'ont pas publiés ! Machiavélique, cela donne de très bonnes scènes fortes et j'ai vraiment adoré ce roman.
Même cet homme est antipathique, je me suis attachée à lui, ayant envie de savoir jusqu'où il allait aller.
La fin est très réussie car il y a des surprises jusqu'aux dernières pages.
J'ai aimé l'ambiance de ce roman, le fait que ça se passe dans le monde de l'édition avec un psychopathe qui a de la suite dans les idées.
Les personnages secondaires ont parfois un rôle important, même certains personnages dont on n'attend rien. Et cela m'a beaucoup plu. D'ailleurs j'ai aussi apprécié ce roman pour les personnages secondaires, notamment pour les inspecteurs. Mais je ne peux pas en dire plus, je n'ai pas envie de spoiler.
L'écriture est fluide, il y a de l'humour.. parfois noir. Bref tout est réuni pour me captiver et j'ai adoré ce livre.
Si vous aimer ce genre de roman, foncez.
Ma note : 5 étoiles.
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Eh Non ! Il y en a certains qui ont regretté : Après 30 lettres de refus du manuscrit qu'il a envoyé, l'auteur en mal de reconnaissance va se venger. Il a fait une liste, dans l'ordre des refus, et il décide de tuer un à un ces éditeurs qui l'ont méprisé.
Le sujet est original, l'écriture fluide, les pages se tournent toutes seules. Jocelyne Bacquet, l'auteure de ce policier surprenant, nous fait entrer dès les premières lignes dans le vif du sujet (et dans le vif des premières victimes…). Peu de temps mort (juste des éditeurs). Je vous rassure, l'humour de l'auteure est beaucoup plus fin que le mien.
Les chapitres alternent entre le récit du tueur et l'enquête des policiers, menée par un duo très attachant, aux personnalités et âges différents. Les séances de meurtres sont à la fois effrayantes et jubilatoires. Notre tueur est sûrement très intelligent, mais un peu imbu de lui-même ce qui l'amènera à commettre quelques erreurs. Il incarne le méchant absolu, totalement dénué d'empathie. Les inspecteurs progressent assez vite dans leur enquête, aidée par quelques femmes observatrices. J'ai beaucoup aimé le mélange de l'expérience de l'un, plus à l'aise sur le terrain, et l'enthousiasme de l'autre, prônant quelques techniques nouvelles.
Une lecture enthousiasmante, avec de nombreux traits d'humour ( vous pourrez entre autres trouver une idée originale d'enterrement de vie de jeune fille) et une fin qui réussit à nous surprendre deux fois en quelques pages. Je n'en dis pas plus.
Je lirai sûrement les prochains livres de l'auteure que je remercie chaleureusement pour l'envoi de son roman.
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🖤 AVIS ROMAN 🖤

Coucou mes Choucapics ! 🖤

♡ REPOST DE NOVEMBRE ♡ ( avec mise à jour, et modification de la chronique également)

~Je vous donne mon avis sur "Fallait Pas" de @jocelynebacquet2 qui fût un coup de coeur. Je voudrais la remercier et je vous conseille ses autres romans également.

☆ Nombre de pages : 358
☆ Éditions : Auto- Éditions
☆ Prix : 2.99 euros en numérique et 14 euros en broché
☆ Âge Requis : Tout public
☆ Disponible sur Amazon uniquement
☆ Catégorie : Roman avec d'autres aventures des inspecteurs.
☆ Genre : Polar, Thriller, Écrivain
☆ Nombre de tomes : 1, mais le second est une autre aventure des deux inspecteurs.

● Voici le lien où vous pouvez vous le procurer avec une nouvelle couverture :

https://www.amazon.fr/dp/B08QGPM9SD

● Et voici également son site auteure :

http://www.jocelynebacquet-auteur.fr/

✍ LA PETITE INFORMATION ✍

Jocelyne BACQUET est romancière, poète, auteur de textes pour enfants et vient de sortir son second thriller, « Pour solde de tout conte ». La dernière décennie a été occupée par l'écriture de plusieurs genres, mais principalement en littérature blanche (récits de vies, vies croisées) et en policier / thriller. Amoureuse des mots et de sa langue maternelle depuis sa petite enfance (première machine à écrire à six ans, premiers écrits de fiction à huit ans), ses études sont allées dans le même sens avec l'obtention d'un diplôme d'orthophoniste, suivi d'une licence de linguistique à La Sorbonne. Fière maman de quatre bambins (de dix-huit à trente-deux ans), elle ne manque pas d'émailler ses livres de pépites recueillies auprès d'eux au fil des années, mais aussi de références et réflexions nombreuses sur la relation qu'elle entretient à l'enfance. Ce qu'elle déteste : voir quelqu'un battre le champagne ou couper les spaghettis (sa moitié italienne est très présente !). Sa phrase fétiche : « Le tout n'est pas égal à la somme des parties »... Ça, c'est cadeau !

🖤 QUATRIÈME DE COUVERTURE 🖤

(Le résumé à un peu changé contrairement à la première version, voir ma chronique de novembre)

Et si votre manuscrit avait été refusé par trente maisons d'édition, comment réagiriez-vous ? le personnage central nous présente ici une des alternatives, la sienne. Passer du statut d'écrivain à celui d'ennemi public numéro un n'est pas un problème pour lui. C'est décidé, il part en guerre pour faire la peau des éditeurs qui ont rejeté son manuscrit pourtant si parfait, et loin de lui l'idée de faire des prisonniers !

Cet auteur désespéré entraînera dans son sillage deux inspecteurs qui vivaient jusque-là aux antipodes l'un de l'autre, une libraire à la mémoire étonnante, un agent peu banal, mais aussi des boîtes de biscuits, une réceptionniste aux facettes multiples, ainsi qu'une veuve courage et son émouvant bébé. le tout, évoluant au milieu de relents de vengeance et de rancoeur.

📖 MON AVIS 📖

🌠 LA COUVERTURE 🌠

Cela dépend si vous avez la nouvelle ou l'ancienne version, mais l'ancienne représente la machine à écrire et le bois dont on parle dans le livre.

✍ L'HISTOIRE ✍

~ J'ai adoré la lecture, j'ai énormément accroché à la plume de l'auteure, elle est légère et limpide.
L'histoire et l'intrigue sont vraiment très prenante, je ne voulais pas lâcher le bouquin, c'est une plume addictive.

~ L'auteure relève des sujets angoissants qu'un auteur peut ressentir lorsque l'on fait parvenir un manuscrit à une maison d'édition, comme les refus.

👧 LES PERSONNAGES 👦

~ Concernant notre personnage principal, nous avons affaire à un adulte psychopathe depuis son enfance qui possède une mauvaise image de la femme suite à un traumatisme engendré par sa mère par le passé. Il est sans pitié et n'a aucune empathie. Il est assez horrible comme personnage.

~ Pour le rôle du démiurge j'hésite entre le personnage principal lui-même ou nos deux inspecteurs Charcot et Verney, car ils font quand même des choses importantes. Les enquêteurs sont assez comiques, je trouve que c'est un beau duo.

~Le personnage utilise  toujours un pseudonyme pour tuer et prend le nom de certaines victimes post mortem.
Il organisera tout, mais cela ne se passera pas comme prévu et cela le perturbera dans ses plans et il ne respectera donc plus l'ordre des fiches préparées préalablement à l'avance.

~ Il est voué à une haine qui s'est enclenchée suite au refus de "son manuscrit", je n'en dis pas plus sur le fait de pourquoi j'ai mis des parenthèses. Vous comprendrez lors de votre lecture. Nous ne saurons que son vrai prénom vers le centre de la lecture et il sera également raciste envers un auteur.

~ J'ai bien aimé le concept d'écrire une page en début de chapitre correspond à la dernière phrase écrire dans le chapitre. J'ai également apprécié la mise en page, sous forme de journal : J + 3 etc, ce qui permet de fixer une chronologie et de savoir la durée de l'enquête.

~ Il n'y a pas de longueur et il y a un bon rythme. Nous suivons le point de vue du tueur, nous ne savons pas son vrai prénom directement, car il utilise les identités des autres, pour se fondre dans la masse, un psychopathe qui n'a pas d'identité propre.

~Nous ressentons que l'auteure y met du coeur à l'ouvrage lors de notre lecture. Nous suivons également les points de vue des inspecteurs Charcot et Verney.

~Le récit se déroule à la 1ère personne, mais également à la troisième quand le narrateur prend la parole. Il y a pas mal de dialogues bien formulés. Je me suis attachée à Durand et a nos deux inspecteurs, ils me font bien rire et aussi à une demoiselle.

~L'intrigue est bien ficelée et l'auteure sait nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. L'histoire est assez humoristique surtout concernant le type d'inspecteurs.

~ le tueur étant petit ne voulait que sa famille pour lui, quitte à faire du mal aux autres, même à sa propre famille. Il est dérangé depuis l'enfance et n'accepte aucune critique, car il est persuadé d'être mieux que les autres.

~La fin m'a surprise et je ne m'attendais pas à ça. Il y a une réflexion profonde à travailler et une leçon à retenir, être patient, ne pas réagir avec impulsivité et respecter toujours son programme haha.

Je ne peux que vous le conseiller si vous aimez la lecture policière avec des enquêtes, l'histoire n'est pas gore. C'est un thriller captivant et addictif.

Bisous 🖤🖤

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Une des techniques consistait à récupérer les papiers de celui qu’on avait tué, faire disparaître le corps et falsifier les papiers en question pour y mettre sa propre photo. On endossait ainsi une nouvelle identité et on pouvait s’en servir, éventuellement pour approcher et tuer une autre personne. Et ainsi de suite. Il est vrai qu’à l’époque, c’était plus simple qu’aujourd’hui, les papiers d’identité étaient justement en papier et remplacer une photo était un jeu d’enfant. Désormais, le travail était plus compliqué, mais il existait du matériel électronique très pointu qui restait tout à fait abordable. Il lui avait suffi de suivre des cours du soir pour apprendre à s’en servir.
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On entend bien souvent dire que la grande peur de tout écrivain serait la tristement célèbre feuille blanche.

Que nenni ! Il existe une peur bien plus intense que celle-là. La peur… de ne pas être reconnu dans son statut d’écrivain. Ne pas être reconnu par ses pairs, s’entend.

La plupart des auteurs finissent par accepter de vivre cet état de fait : il s’écrit bien plus de manuscrits (appelés aujourd’hui volontiers « tapuscrits ») que ne peuvent en publier les maisons d’édition, aussi florissantes soient-elles, pour certaines.
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Si nous nous arrêtons à vingt, ou pire dix pages, cela veut dire que nous avons affaire à un véritable navet. On le sent dès le début. Et vous verrez ! Vous aussi vous saurez sentir l’odeur si âcre et désagréable du navet dès les premières pages. Au début, on se dit que le démarrage est difficile, ce qui peut arriver. Puis on se fait la remarque que ça ne va pas en s’arrangeant. Et pour finir, reprendre le manuscrit en main pour en poursuivre la lecture devient un véritable sacerdoce que nous refusons d’endosser.
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Ce que tu peux m’agacer, parfois ! Eh bien si, je vais tuer. Désolé. Bon, de toute façon, ton avis je m’en fous... J’ai déjà décidé. Le gars du comité dira qu’il ne faisait qu’obéir, et patati et patata... comme l’ont dit les nazis au procès de Nuremberg, ils ne faisaient qu’obéir. Ben ouais. Mais ils auraient aussi pu choisir de ne pas obéir à des ordres inacceptables. Donc... j’ai déjà choisi ! C’est le gars du comité qui va trinquer. À chaque fois. En plus, il a l’avantage d’être plus facilement abordable.
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La secrétaire, attendrie et compatissante lui avait recommandé de retravailler son manuscrit avec l’aide de personnes dont c’était le métier, avant de le présenter de nouveau à des maisons d’édition. Il en était resté sans voix.

C’était alors que la phrase d’un ami lui était revenue à l’esprit :

— Tu sais, dans ce genre d’aventure, il y a beaucoup plus d’appelés que d’élus, alors il vaut mieux avoir réfléchi à sa capacité à gérer les râteaux. C’est ce que tu as fait, bien sûr ?
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