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EAN : 9782749809496
80 pages
L'Avant-scène (01/04/2005)
4.15/5   24 notes
Résumé :
Philippe a réussi. Marié à Yolande, il est cadre dans une entreprise qui emploie aussi sa sœur Betty, une célibataire farouche. En compagnie de leur mère, ils se réunissent un vendredi soir dans le triste bistrot tenu par Henri, le frère aîné, pour célébrer l'anniversaire de Yolande. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme elles devraient se passer. Et quand Denis, le garçon de café, se mêle des histoires de famille, les réjouissances prennent des allure... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai vu et revu le film de Klapisch, que j'adore, et, si je savais effectivement que le scénario et les dialogues étaient signés Jaoui et Bacri, j'avais complètement oublié qu'à l'origine, "Un air de famille" était une pièce de théâtre. Redécouvrant la chose à l'occasion du challenge Théâtre de cette année, c'est donc avec un immense plaisir que j'ai enfin lu ce texte.

Je résume l'action : trois frères et sœur. L'aîné, Philippe, la quarantaine, sûr de lui, est cadre dans une boîte d'informatique et marié à Yolande, qui dégage une certaine niaiserie et dont l'ensemble de la famille fait peu de cas (son mari y compris). Le cadet, Henri, qui tient le café "Au père tranquille", tout comme son propre père avant lui, est marié à Arlette (qu'on ne verra pas). Il est plus ou moins considéré comme le raté de la famille, celui qui n'a et n'aura jamais aucune ambition. La benjamine, Betty, la trentaine, tient le rôle de la rebelle de la famille. Changeant constamment de travail, au moment où débute la pièce elle occupe un poste dans la même entreprise que Philippe, dont elle est très proche (du moins le pense-t-elle). La Mère, une maîtresse-femme, présentée sous cette terrible appellation et non pas par son prénom, règne sur ce petit monde. Elle fait sans cesse l'éloge de Philippe, tout comme elle regrette constamment tout haut l'inertie d'Henri, et s'agace de l'attitude "peu féminine" de Betty. Outre Yolande, mentionnée plus haut, un dernier personnage, Denis, employé par Henri au café et petit ami "non officiel" de Betty, tient compagnie à ces quatre personnages, lors du traditionnel rendez-vous du vendredi soir pour le repas de famille au meilleur restaurant du coin. En fait de restaurant, ils resteront toute la soirée au "Père tranquille", les petits événements de la vie bousculant pour une fois leurs habitudes.

A priori, donc, pas d'action trépidante. Tout se jouera dans les dialogues acérés dévoilant très vite les tensions inhérentes à cette famille, qui pourrait être à peu près n'importe quelle famille. Deux actes se répondent parfaitement, construits autour d'un événement dérisoire qui va prendre une importance démesurée : Philippe est passé en début de soirée cinq minutes dans une émission de télé régionale pour parler de son entreprise. C'est son principal souci du jour : comment les autres l'ont-ils trouvé ??? Était-il bien ??? Les autres, pour le coup, vont d'abord se conduire comme ils en ont l'habitude : Yolande va le rassurer (entreprise commencée avant le début de la pièce) sans que son avis ait un quelconque intérêt pour lui. Betty va le rassurer tout en mettant le doigt sur un détail - presque- insignifiant : il a bafouillé un instant. Henri va lui mentir puisqu’il a oublié de regarder l’émission et se faire un plaisir d'appuyer sur l'histoire du bafouillage (ça commence à déraper...), la Mère va le rassurer tout en lui reprochant sa façon de s'habiller. Tout ça passe évidemment avant les problèmes des autres (problèmes autrement plus ennuyeux, qui restent en sourdine pendant un temps, mais sont révélés au lecteur).

C'est dérisoire, et c'est un point de bascule pour cette famille qui va faire déraper les échanges verbaux, voler en éclats les non-dits (entre mère et fille, notamment) et bouleverser en partie les relations et les clichés jusque-là établis, tels que "Philippe est parfait", "Henri est un nul", "Betty est une chieuse", "Yolande est une imbécile", entre autres. Cela dit, on n'est pas non plus dans "Festen" : pas de révélation atroce ici. Les dialogues sont à la fois très incisifs et très drôles, mais aussi par moments émouvants. Les personnages, marqués par des caractéristiques très fortes, presque (à dessein) caricaturales, relèvent à la fois du général et de l’individualité. Bacri et Jaoui jouent d'une finesse d'analyse des rapports familiaux que leur humour décapant fait d'autant mieux ressortir. Ils savent parfaitement mettre le doigt là où ça fait mal tout en dédramatisant ces situations qui sont le lot de toutes les familles. On notera en passant les didascalies qui donnent surtout des indications psychologiques, plutôt que des indications scéniques. La justesse psychologique, - voire la démarche psychanalytique, amenée de façon très légère -, c'est ce qui fait tout le sel et toute la réussite de cette pièce.

Alors, bien sûr, avoir en tête le casting du film, qui fut celui de la création de la pièce, c'est la cerise sur le gâteau. Avec une mention spéciale pour Catherine Frot, qui a excellé dans le rôle d'une Yolande a priori un peu bêta, mais qui met juste comme il faut les pieds dans le plat. Avoir son jeu en mémoire ne fait que rendre plus caustique cette pièce que, vous l'aurez compris, je recommande vivement. C'est une petite perle, ainsi que son adaptation cinématographique. Une petite perle qui fait mal... et qui fait du bien.


Challenge Théâtre 2017-2018
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La Feuille Volante n° 1295

Un air de famille – Une pièce d'Agnès Jaoui et de Roland Bacri - Un film de Cédric Klapisch.

Ce film tourné en 1996 par Cédric Klapisch est d'abord une pièce de théâtre, portant le même titre, écrite en 1994 par Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui qui sont aussi au générique.

La famille Ménard a quelque chose de traditionnel. « La Mère » (Claire Maurier) est veuve et parmi ses trois enfants Philippe, la quarantaine (Wladimir Yordanoff), marié à Yolande (Catherine Frot), est cadre dans une société d'informatique. C'est le préféré de sa mère, celui qui a réussi, qui prend les décisions pour tout le monde, tandis que Henri (Jean-Pierre Bacri), l'aîné, marié à Arlette, le raté de la famille, s'est contenté de reprendre « Au père tranquille », le café minable, auparavant tenu par son père, sans y avoir fait aucune modification. On y retrouve l'ancien juke-box en panne, la décoration et le mobilier d'un autre âge. Il vivote entre le « plat du jour » à midi et les retraités qui font durer un ballon de rouge tout l'après-midi en tapant le carton. Betty (Agnès Jaoui), la benjamine, qui a du travail grâce à Philippe dans son entreprise, célibataire de trente ans, conserve son indépendance et son franc-parler, ce qui inquiète sa mère. Sa marginalité rebelle face à sa hiérarchie risque de lui coûter sa place mais elle n'en n'a cure, elle reprendra sans doute son errance professionnelle faite de petits boulots et d'allocations- chômage. L'employé d'Henri, Denis, (Jean-Pierre Darroussin) est un peu le souffre-douleur de ce patron sans envergure mais qui cependant ne s'en laisse pas conter et fait valoir sa différence et ses préférences.

C'est le soir du 35° anniversaire de Yolande qui doit être célébré dans un bon restaurant du coin mais l'absence d'Arlette, dont on apprend très vite qu'elle a quitté le domicile conjugal, retarde le départ des convives, ce qui fait que tout se passera « au père tranquille » dans l'improvisation la plus totale. Rapidement, ce qui devait être une réunion de famille annuelle, traditionnelle et surtout paisible tourne à l'affrontement. A propos du passage raté à la télévision régionale de Philippe qui devait y parler de son entreprise, de vieilles querelles familiales ressortent et des disputes éclatent. Denis quant à lui, malgré sa non-appartenance à cette parentèle, fait ce qu'il peut pour donner un semblant de fête à cette soirée ratée. le côté naturel et naïf de Yolande ressort qui énerve quelque peu son mari qui depuis longtemps ne lui accorde que peu d'importance, tandis que la mère campe exactement l'archétype de la « Belle-mère » et de la mère abusive, faisant ouvertement des différences entre ses enfants. Caruso, le pauvre chien paralysé, qui bien entendu ne dit rien et ne bouge pas, a même de la présence.

La traditionnelle règle du théâtre de l'unité de temps, de lieu est d'action est pratiquement respectée dans ce microcosme et le drame peut éclater, heureusement conclu par un épilogue moins sombre.
Cette oeuvre est une évocation très juste de ce qui se passe dans toutes les familles, entre hypocrisies et non-dits, une entente de façade qui dégénère très vite en règlements de compte à propos de rien, ici d'un bafouillage de Philippe devant les caméras ou de sa cravate jugée peu conforme aux vues de sa mère et accessoirement une prise de bec entre Betty, décidément bien en état d'insubordination, et un des cadres de l'entreprise où elle travaille. Ces détails, savamment étudiés et exploités à l'extrême vont entraîner les membres de cette famille dans une sorte de maelstrom révélateur et destructeur.

J'ai trouvé le jeu des acteurs convaincant, les dialogues incisifs, les intonations de voix étudiées, bien dans l'ambiance un peu délétère d'une famille traditionnelle composée de membres qui ne se ressemblent pas forcément et qui ont entre eux d'inévitables désaccords et rivalités. Les différences sociales et familiales sont bien marquées ce qui fait de cette oeuvre une satire fort pertinente.




© Hervé Gautier – Novembre 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]

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Deuxième pièce du duo Bacri-Jaoui, celle dont l'adaptation cinéma les aura sans doute fait accéder au statut de star des scénaristes. Pourtant, il y a sans doute moins de critique profonde de la société dans son ensemble... mais plus de justesse dans la peinture de cette mini-société qu'est la famille.

Le duo touche juste et drôle. Il n'a pas besoin d'en rajouter, on se retrouve d'emblée dans nos propres réunions de famille, et cette sensation de "famille-arité" touche d'autant plus et déclenche un rire renforcé par le "Nous savons tellement bien de quoi vous parlez". Les rivalités frères et soeurs, parents-enfants, hommes-femmes sont abordées légèrement mais avec réalisme. L'incarnation par les acteurs a également évidemment joué son rôle, j'avais la voix énervée de Bacri dans la tête en lisant les répliques d'Henri, celle totalement désabusée de Jaoui pour Betty, les accents idoto-bourgeois de Frot pour Yolande...

Bref, une réussite qui donne envie de voir ce qu'on arriverait à en faire soi-même sur scène !
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Jaoui/Bacri, inséparable duo d'auteurs/comédiens!
Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri on écrit la pièce de théâtre "Un air de famille" en 1994. Mais elle est devenue célèbre grâce au film réalisé par Cédric Klapisch en 1996, dans lequel ils jouent.
Comme son titre l'indique, c'est une histoire de famille. Les Ménard se retrouve une fois par semaine, le vendredi, dans le bistrot du frère aîné. Ce soir-là, autour de la mère, on retrouve les fils Henri et Philippe, la fille Betty, la belle-fille Yoyo dont c'est l'anniversaire et Denis, le garçon de café. Dans ce huis clos, la tension va monter tout au long de la soirée en attendant la femme d'Henri, qui annonce au téléphone qu'elle ne rentrera pas.
Les rancunes vont se dévoiler et la soirée tourner aux règlements de comptes.
Ce qui est fort, c'est que ce n'est pas qu'une simple comédie, c'est aussi une satire sociale et Jaoui et Bacri savent trouver le ton juste pour dresser ce portrait familial drôle et sincère.

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Une réunion de famille… qui tourne au vinaigre ! C'est l'anniversaire de Yolande, la femme de Philippe, le fils qui a réussi, le cadre à succès. Henri, lui, tient le bistrot « Au père tranquille » où se retrouvent également sa mère, sa soeur Betty, célibataire endurcie qui n'a pas la langue dans sa poche et Denis, son employé, qui semble aussi bien connaître Betty… Arlette, la femme d'Henri, est partie, mais il ne veut pas le dire…
De remarques acerbes en rancoeurs trop longtemps enfouies, les règlements de compte ne sont pas loin, et les gagnants ne sont pas toujours ceux que l'on croit…

Avis :
Un portrait sans concession des réunions de famille où chacun tient son rôle, où les préférences et petites injustice sont monnaie courante et où chacun ne s'intéresse en fin de compte qu'à sa petite personne… du « JaBa » pur jus ! Magistral !

Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
HENRI : [...] Tu l'as vu, Philippe, toi ? Tu y as pensé ?
BETTY : Ben, évidemment...
HENRI : Oui mais toi, tu travailles avec lui toute la journée, c'est facile... Tu l'as vu, alors ?
BETTY : Oui.
(Un temps, Henri réfléchit.)
HENRI : Je vais dire que je l'ai vu, moi aussi, dis-moi comment c'était, un peu...
BETTY : Tu vas mentir, donc ?
HENRI : Évidemment, que je vais mentir, je vais pas m'amuser à leur dire que j'ai oublié, alors que maman m'a téléphoné une heure avant pour pas que j'oublie... (Un petit temps) Je sais pas, d'ailleurs, pourquoi ça m'est sorti de la tête, comme ça... Alors, comment ça s'est passé, cette histoire ? Qu'est-ce qu'il a dit, Philippe ? Il a parlé de quoi ? Tiens, comment il était habillé ?
DENIS : Oui, et puis le décor, l'ameublement, la tête de l'animateur...
HENRI : Oui, voilà, tout ça...
BETTY : Tu crois vraiment qu'ils vont t’interroger à ce point-là ?...
HENRI : Non, mais on sait jamais, il m'a dit : "Tiens, regarde-moi à dix-neuf heures, demain, je passe dans une émission"... Et maman une heure avant qui m'appelle, c'est bien pour que je leur dise ce que j'en ai pensé...
BETTY : Mais non, c'est pour que tu le voies, c'est tout. Il a appelé tout le monde. Il passe à la télé, il prévient sa famille, c’est normal... Qu’est-ce que tu veux qu'il te demande,tu comprends quelque chose au marché des ordinateurs, toi ?
HENRI : Oui, c'est vrai, je suis con, moi, je suis l'imbécile de la famille, t'as raison, je vois vraiment pas pourquoi il me demanderait quelque chose.
BETTY : Est-ce que j'ai dit ça ?
HENRI : À chaque fois c'est pareil, je la connais la chanson, que ce soit toi, ou maman, ou Philippe, c'est toujours la même histoire : je comprends rien, je sais rien, et c'est pas la peine de de m'expliquer...
BETTY : Mais non !... Arrête avec ça... Ce n'est pas vrai...
HENRI : C'est pas vrai ? Denis ! C'est pas vrai ?
DENIS : Qui, moi encore ? Pourquoi toujours moi ?
HENRI : À qui tu veux que je demande ?
(Un petit temps.)
DENIS : Bon, c'est quoi la question ?
HENRI : C'est pas moi, l'imbécile de service dans la famille ?
DENIS : Si, si...
HENRI : AAAH !! Quand même !

Acte I
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Yolande : Oui, oui... (Elle voit le chien allongé). Caruso!... Caruso!... (Elle essaie d'attirer son attention)... Pourquoi il s'appelle Caruso, vous le savez, vous?
Denis : Parce qu'il chantait, à une époque... Avant d'être paralysé. Il avait une voix de ténor, alors il l'a appelé Caruso... C'est son chanteur préféré, Caruso...
Yolande : Ce chien, là? Il chantait?
Denis : Oui, enfin, il faisait Hûûûûûûûûûûû!!! Mais il ne chantait aucun air connu, quoi, il chantait ce qui lui venait... Et à partir du moment où il avait son arthrose... Plus rien, ça l'a démoralisé, ou quelque chose comme ça, et il a arrêté. Net. Enfin, ce n'est pas grave.... Un chien, ce n'est pas fait pour chanter, de toute façon...
Yolande : (compatissante) Oui, mais c'est fait pour courir, quand même... A plat ventre, sans rien faire, comme ça, toute la journée, ça doit être insupportable.
Denis : C'est toute la journée, surtout... Parce que, à plat ventre, sans rien faire, c'est plutôt bien...
Yolande : Vous croyez qu'il se rend compte, qu'il est paralysé?
Denis : Quand il veut aller d'un endroit à un autre, il doit finir par s'en apercevoir... Au bout de deux ou trois...
Il montre l'effort avec le cou.
Yolande : A quoi ça sert, de garder un chien paralysé?
Denis : C'est décoratif, c'est comme un tapis, mais vivant.
Yolande : (perplexe) Ah oui, c'est vrai...
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Henri: Ils vont arriver, elle est pas là, tu trouves ça bien, toi ? Elle sait que le vendredi, c'est le jour de la famille, elle peut pas avoir un peu de respect, non ? Je passe pour quoi, moi, s'ils arrivent et qu'elle est pas là ?... Pour un imbécile, qui sait pas tenir sa femme... Je suis pas papa, moi... Je vais certainement pas me laisser marcher sur les pieds comme lui... Trop bon, trop con... Et ça ne m'empêche pas de l'aimer, Arlette !!... je l'aime !!... Mais !!! ... Il faut pas exagérer !... Je me trouve déjà trop gentil, moi... Qu'est-ce que t'as à rigoler dans ton coin, toi là-bas, c'est pas vrai, peut-être ?...
Denis: Je ne sais pas, patron, je suis neutre, moi...
Henri : Vas-y, vas-y, dis !... Dis ce que tu penses, toi, vas-y...
Denis: Non, non, je ne suis pas au courant de tout, je préfère ne pas m'engager, franchement...
Betty: Il ne veut pas s'engager , Denis, il est comme ça, lui... Il est neutre... Mais je peux te répondre à sa place, moi, si tu veux...
Henri: Non, non, toi je la connais ta réponse: tu vas sortir ta banderole, les femmes ceci, les femmes cela, ça va durer une heure.
Betty: Une heure, peut-être pas, mais les femmes ceci, les femmes cela, certainement oui.
Henri: Tu peux me raconter tout ce que tu veux, moi je sais qu'un homme, c'est un homme, et une femme, c'est une femme.
Denis: Jusque-là, on est d'accord.
Henri: Chacun son sexe et les vaches seront bien gardées...
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Betty
– Philippe par-ci Philippe par-là !! Il est peut-être merveilleux, ton Philippe, n’empêche qu’il parle à sa femme comme à une sous-merde !! Ah ! Tu me trouves grossière, là, hein ? Eh bien moi, c’est lui que je trouve grossier, alors tu vois… on n’est pas d’accord !!… et traiter Denis comme un chien, comme tu viens de le faire, là à l’instant, par exemple, ce n’est pas grossier ? Enfin je dis « comme un chien », je ne devrais pas, c’est encore ce qu’on traite de mieux, les chiens, dans la famille…
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Yolande : Mais Kévin, oh écoute. Je n'en peux plus. Il ne cherche qu'à me contrarier. Tu sais ce qu'il m'a fait mercredi? Une otite.
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