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Critique de Annette55


A la fois témoignage poignant afin de lutter contre l'oubli, ultime ode à cette terre d'asile que fut la France avant l'occupation, ce récit bouleversant rend hommage, témoigne simplement de l'amour d'un petit fils à sa chère grand - mère, Idriss, née en 1863, illettrée , ( elle en souffrira beaucoup même si elle le cachait ) venue du Yiddishland, qui quitta son shetel , en Bessarabie, alors province de l'Empire Russe, elle qui avait connu les pogroms !!

Elle rejoignait avec son mari Schulim et sa fille ( la future mère de Robert ) ses deux fils en France : Naftoul et Avroum.
Très bel hommage de cet homme réservé et pudique, belle manière de lutter contre une ignorance qui reste un des écueils les plus puissants—- ravageurs—- de la mémoire de ces tragédies du vingtième siècle .

Ce texte sensible et émouvant accessible et précis, instructif et sobre, témoigne aussi du bonheur doux, misères et joies, souhaits et ambitions mêlées ——du progressif embourgeoisement d'une famille grâce à son travail——-une incarnation de la diaspora juive, entre 1860 et le milieu du vingtième siècle jusqu'à l'anéantissement futur de la deuxième guerre mondiale .....

Que d'émotions et d'humanité , de tendresse et de sincérité ——sans fioriture ——-au sein de ce beau récit rappelant avec force cette terre d'accueil et de culture ,( éducation, instruction etc..) que fût la France avant l'idéologie mortifère du régime de Vichy !
Extrait :
«  Je regrette de ne pas lui avoir dit assez souvent combien je l'aimais. »
A lire ..
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