AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de AlexandrePage


Honnêtement, ce n'est pas du tout mon genre de prédilection, mais je connaissais Samantha Bailly de nom, du fait de ses nombreuses actions en faveur des auteurs, et bien sûr à cause du scandale lié à sa volonté de tenter l'auto-édition avec ce livre. Scandale qui n'est pas à l'honneur des éditeurs et libraires qui l'ont prise en grippe pour cette raison.

Etant moi-même de plus en plus attiré par l'auto-édition (comme lecteur et auteur), j'avais envie de découvrir un de ses écrits, et son roman auto-édité me paraissait un point d'attaque sympa.

Bon, ça se lit facilement, c'est tout à fait dans l'air du temps (tant par le style que par les sujets abordés), c'est léger comme une chouquette, du coup je comprends le succès de l'autrice auprès d'un public demandeur de ce genre de livres.

Pour ma part, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Ca manque de profondeur, d'émotions fortes, et les dialogues tendent souvent vers le superficiel. Ecriture simple, propos simple, La Marelle est tout à fait lisible, et on peut même aller jusqu'au bout sans difficulté, mais on en ressort avec peu de choses et le sentiment d'avoir lu un énième roman contemporain du genre (il s'en publie des dizaines par jour dans l'édition classique et l'auto-édition).

Ca manque de personnalité, de souffle, c'est un bonbon dont on oublie qu'on l'a en bouche, tant il est suave mais sans grande saveur.

Je ne dirai pas que c'est une déception, car c'est proprement écrit, sans prétention et je ne suis pas franchement le public idéal pour ce genre de livres, mais clairement je m'attendais à plus de force émotionnelle, de subtilité de la part d'une autrice dont j'apprécie par ailleurs les engagements et les interventions publiques toujours pleines d'intelligence. Au fond, c'est un peu comme pour Nothomb. Elle est brillante dans ses déclarations, mais ses livres m'ont toujours paru fades ou inaboutis.

Cela dit, il y a de quoi retenter sa chance dans l'oeuvre de Samantha Bailly qui est peut-être meilleure dans d'autres genres.


Commenter  J’apprécie          61



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}