Le corporatisme sous ses différentes formes a donc été au centre d’enjeux décisifs au cours de la période. Sur ce terrain, le régime de Vichy a essuyé deux échecs auprès des universitaires. Échec de leur participation à la Révolution nationale lié au corporatisme, si l’on en juge par le bilan des associations professionnelles, malgré le virage opéré par Carcopino, essayant de restaurer la confiance en s’appuyant sur une identité professionnelle fondée sur la transmission de la culture classique. Échec du collaborationnisme, malgré le virage de Bonnard faisant appel à d’anciens syndicalistes de la CGT et en ne négligeant pas les aspects corporatifs matériels.