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Critique de Meygisan


La culpabilité règne dans ce tome 3 à l'image biblique du conflit entre les frères Caïn et Abel qui le parsème et guide le scénario comme autant de balise lumineuse dans le noir. L'auteur se plaît à tenter d'expliquer le principe de paradoxe temporel, se perdant dans des explications alambiquées qui n'ont d'autre conséquence que de perdre le lecteur, même si les rapprochements scientifiques semblent cohérents ou véridiques. Autant d'explications pour finalement parvenir à une conclusion sur sa véritable réalité qui permet de fermer la boucle du scénario. L'auteur se sert de ce concept en parabole pour alourdir le sentiment de culpabilité de ses personnages. En tentant de sauver l'un des leurs, ils n'ont finalement fait que précipiter sa fin, et tout ceci se répète à l'identique à l'infini. le temps reste un et indivisible, il est le corps même de l'univers. Seuls restent les humains avec leur remords, qui refusant d'admettre leur responsabilité et leur culpabilité, pensent que les réponses se trouvent quelque part dans l'univers, éparpillées dans le temps et inaccessibles. Lorsque la vérité se fait jour, ça fait mal. " N'as tu donc pas compris que c'est toi que tu tuais en tuant ton propre frère?"
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