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4,03

sur 260 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le roman nous raconte l'histoire de ces trains qui ont sillonné l'Amérique depuis New-York jusqu'aux états du Midwest pour trouver des familles d'accueils à des milliers d'orphelins entre 1854 et 1929. Cette opération était menée par une oeuvre de bienfaisance protestante dont le seul défaut était de ne pas suivre le bon traitement des enfants après leur arrivée en famille d'accueil.
Le livre commence avec la jeune Niamh, 9 ans. En 1929, venue d'Irlande, vivant dans une extrême pauvreté avec sa famille. Son logement brûle et sa famille périt dans les flammes.
C'est ainsi qu'elle se retrouve dans le train des orphelins.
En 2011, nous la retrouvons très âgée, dans le Maine dans une vaste maison.
Elle accueille chaque jour Molly, une jeune fille obligée de faire des travaux d'intérêt général pour trois fois rien : un vol de livre à la bibliothèque. Molly est abîmée par la vie et placée en famille d'accueil.
Elles ont à peu près le même parcours à des dizaines d'années d'intervalle.
La vieille dame va lui raconter toute son aventure qui va à mon sens manquer de sel car, combien de fois n'ai-je pas voulu savoir comment elle en était arrivée à mener une vie aussi luxueuse au départ d'un rôle de quasi esclave dans une première famille d'accueil.
De plus, l'échange oral manque entre la jeune fille et la vieille dame.
Points positifs, la façon dont la Vivian Daily raconte est très vivante, ne manque pas d'humour. Elle nous présente les personnes qui ont accompagné le train avec beaucoup de bienveillance. Dommage qu'une fois les enfants pris en charge, un simple papier suffisait et on n'entendait plus parler d'eux.
Un roman très moyen pour moi avec quelques moments d'ennui.

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1929, Niamh, une petite fille de 10 ans et sa famille ont quitté leur Irlande natale pour New York, dans l'espoir d'y bâtir une vie meilleure. Car, comme dans un livre de Steinbeck "Tout le monde autour de nous partait pour l'Amérique; on disait que, dans ce pays, il y avait des oranges grosses comme des pommes de terre bintjes, des champs de céréales qui ondulaient sous le soleil, des maisons en bois propres, bien aérées, avec eau courant et électricité. Et du travail pour tous".

Mais dans un tragique incendie (dont on sait peu de choses), la famille de Niamh périt. Elle se retrouve alors à bord du train des orphelins, encadrée, avec d'autres enfants, par l'Institution catholique du Service d'aide aux enfants.

L'aide consiste à placer ces enfants dans des maisons d'accueil... ou plutôt à les céder à qui en voudra comme main d'oeuvre gratuite. La condition en retour est de leur offrir le gîte et le couvert et de les envoyer à l'école. Mais en réalité, du moment que les enfants sont casés, qu'importe. Certaines familles sont véritablement épouvantables, d'autres moins...
Niamh cumule différentes familles d'accueil et adopte chaque fois une nouvelle identité, sans jamais sentir sa place nulle part. Elle est un petit bout de femme courageux qui s'adapte puisqu'elle n'a d'autres choix, à ses conditions de vie, jusqu'au jour où...

Parallèlement - comme il est en vogue dans la littérature contemporaine - nous suivons Molly en 2011, jeune ado rebelle de 17 ans qui elle aussi est placée en famille d'accueil.
Les destins de l'une et de l'autre se croiseront, mais je n'en dirai pas plus.

Mon ressenti sur cette lecture est extrêmement mitigé. En effet, nous sommes dans un livre à la Sarah McCoy, sauf que depuis, personnellement, j'ai lu plusieurs demis-douzaines de romans adoptant cette structure littéraire de l'alternance de personnages et d'époques et j'en suis clairement lassée !

D'autre part, l'histoire de Molly et les personnages qui gravitent autour d'elle, m'ont semblé caricaturaux et je ne m'y suis pas attachée, voire pas intéressée.

J'ai trouvé réellement dommage que l'auteure ne se soit pas concentrée uniquement sur l'histoire de Niamh qui a une certaine profondeur mais qui aurait pu être davantage creusée.

Et puis il y a le final que j'ai trouvé plutôt bâclé et peu crédible...

Certes ce n'est pas une lecture où l'on s'ennuie, mais je sais d'avance qu'elle ne me laissera pas de souvenir précis ou ému.
Un regret donc pour ce livre qui manque de charme.
Un petit trois étoiles.
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Je vous le dis tout de suite, je n'ai pas été emballé par ce livre comme la plupart des autres critiques. « le train des orphelins » est un livre que je voulais lire dès sa sortie car j'avoue que le sujet des orphelins des années 1850 à 1929 m'interpelle. Je trouve ce pan de l'histoire assez flou, mystérieux et enfin tout simplement incroyable.
Dès le début de la lecture, j'ai été prise de court car ce livre n'était pas celui auquel je m'attendais … Cette lecture que je pensais forte, dense et intense s'est révélée être une lecture trop "simple" et oui, j'avoue que cela a été une déception. En revanche, je suis ravie que cette partie de l'histoire des Etats Unis soit accessible aux plus jeunes. Mais il me semble que l'histoire aurait pu être plus compliquée, plus recherchée et plus « historique », le langage aurait pu être plus soutenu, le vocabulaire moins simple et les sentiments plus recherchés et plus approfondis.
Ce livre ne présente aucune difficulté à la lecture donc. Il reste intéressant par le sujet mais son traitement un peu léger m'a déçue et je suis resté sur ma faim.
Je conseille en revanche l'excellente BD « le train des orphelins » de Xavier Fourquemin (Auteur), Philippe Charlot (Auteur).
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Ce roman reprend l'histoire triste et malheureusement vraie d'enfant vendus par leurs familles au début du siècle dernier et ayant dû traverser les Etats-Unis pour aller travailler dans leurs "nouvelles familles". C'est l'histoire de ces déracinés qui nous est ici comptée.
L'histoire d'une vieille femme dont le passé revient plus que vivace et mis en perspective au présent douloureux d'une jeune adolescente sans famille qui est placée en famille d'accueil.
L'histoire est touchante, mais l'écriture peut-être un petit trop factuelle ne permet pas forcément d'entrer pleinement dans le récit.
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Deux histoires croisées, celle de Niamh et celle de Mollie. Toutes les deux sont orphelines mais à 70 ans d'écart… deux générations, deux passés, deux mondes qui vont se rencontrés et de cette rencontre improbable va naitre une belle relation et la possibilité pour les deux personnages de mettre des mots sur leurs maux. J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire du train des orphelins, un train nait au 19ème siècle aux Etats-Unis dont je ne connaissais pas l'existence. Et malgré tout, ce n'est roman n'est pas un coup de coeur.
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Jolie lecture mais il manque un peu de souffle, un je ne sais quoi pour la rendre formidable. Vous savez ce genre de livre qu'on ferme et qui vous laisse juste un sentiment agréable mais rien d'autre... mais ça nous apprend une page assez sombre des USA qui est peu connue.
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Une jeune irlandaise venue avec sa famille tenter le rêve américain en 1929 perd dans un accident parents, frères et soeurs.
La voilà placée par une association d'aide aux enfants trouvés de familles en familles, qui ne voient bien souvent en elle qu'une employée gratuite corvéable à souhait.
C'est son histoire que Vivian, maintenant une vieille dame veuve, raconte à Molly, une jeune fille qui vient l'aider à mettre de l'ordre dans ses affaires quelques heures par semaine.
On regrettera une narration un peu trop impersonnelle, qui ne fait pas s'attacher à un quelconque personnage; ainsi que la construction du roman qui au lieu de faire correspondre les deux récits - celui de Vivian et celui de Molly - ne fait que les juxtaposer. Aucun réel lien ne se fait sentir entre ces deux protagonistes.
Un livre divertissant, mais qui s'oublie assez vite, aux jalons par trop prévisibles.
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Très beau livre sur l'histoire parallèle d'une vieille dame qui nous conte son enfance d'orpheline placée dans des familles où elle était exploitée et la vie d'une jeune orpheline qui est elle aussi marquée par ses différents parents d'acceuil.
Se noue une forte amitié entre les deux personnes à l'histoire différente mais qui ont une sensibilité commune malgré l'écart d'âge et de chemin. Leurs esprits se rejoignent dans une belle aventure.
Beaucoup de sensibilité dans ce roman fort à l'écriture fluide.Ces trains des orphelins nous content une belles histoire poignante.
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Ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre, outre le fait que l'écriture est très agréable, c'est qu'on apprend, en balançant entre passé et présent, un épisode de l'histoire des Etats-Unis dont on parle rarement : les trains qui sillonnaient l'Amérique, en partance de New York, pour y distribuer, comme du bétail, des orphelins dans les villes du Midwest. La plupart du temps, ce n'est pas une famille aimante qu'allaient trouver ces enfants, mais un véritable esclavage. Main d'oeuvre gratuite, ils étaient soumis au bon vouloir des personnes qui les emmenaient (leur « placement » était d'ailleurs qualifié de « tractation »).
En voyant les histoires respectives de Molly et Vivian, on se raconte que tout a changé pour les orphelins et qu'en même temps, tout est resté pareil.
Du temps de Vivian, on trouvait normal de les exposer comme du bétail, de les donner à des gens qui cherchaient des bras pour travailler gratuitement à la ferme ou dans les maisons. On prévenait bien les « parents adoptifs » qu'il était obligatoire de les envoyer à l'école, mais s'ils ne le faisaient pas, personne ne se donnait la peine de venir rectifier la situation. Peu importe également qu'ils soient maltraités ou privés de nourriture. de toute façon, ils étaient considérés comme des êtres inférieurs, voués à la délinquance, sans aucun droit à la parole et qu'il fallait remettre dans le droit par la force, comme si le fait de perdre leurs parents étaient de leur faute.
80 ans plus tard, à l'époque de Molly, il y a des lois plus strictes. Les enfants vont à l'école et les travailleurs sociaux s'en assurent ; on ne peut plus changer leur prénom à n'importe quel âge sous prétexte qu'il ne plait pas… Mais le suivi est peu scrupuleux par ailleurs. Dans les familles d'accueil, alcoolisme, abus, maltraitance sont monnaie courante et les enfants placés apprennent vite à mentir pour ne pas être catalogués « à problèmes ». L'entourage se montre bien plus intransigeant avec eux qu'avec les « enfants avec famille ».
Molly est condamné à des heures d'intérêt général pour avoir volé un vieux livre dans la bibliothèque. Si elle avait eu des parents, elle aurait pris une tape sur les doigts, là on la menace du centre de détention pour mineur.

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Lien : http://radioselene.hautetfor..
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