Un sac

Qu'y a-t-il dans le sac d'Anna Marie Caravelle, cette jeune femme aux cheveux roux qui erre dans les rues de Paris ?
Solène Bakowski dans un thriller époustouflant va vous en révéler le contenu.
Mais.... attention, âmes sensibles s'abstenir.
Parce que Anna n'est pas une fille comme les autres, née et élevée  dans des conditions très particulières, à 13 ans elle décide de prendre sa destinée en main. Et, ce roman surprenant, qui débute comme une tragi-comédie, prend un tournant carrément  dramatique et sanglant à glacer le plus insensible des lecteurs.
Vous n'êtes pas au bout de vos mauvaises surprises, et là,  je ne parle pas de l'écriture ou du style de l'auteure, ça non, elle maîtrise parfaitement son sujet. Non, je vous parle de l'histoire qu'elle vous raconte, de cette empathie pour son personnage au parcours tracé dans le sang et la mort, pour vous amener à découvrir le secret au fond du sac, le secret d'une vie.
Si certaines scènes peuvent vous apporter un sourire,  il en est qui vous tireront les larmes à n'en pas douter.
Je m'interroge,  comment Solène Bakowski,  jolie jeune femme qui m'a gentiment dédicacé son livre il y a quelques semaines, a-t-elle pu écrire de telles horreurs  ?
Parce que franchement,  là,  elle atteint des sommets.
Après Karine et son "Purgatoire..." et Claire et son "Serre moi...", me voici à  nouveau traumatisé littérairement.
Il est impératif que je consulte, vont me rendre fou ces auteures... d'ailleurs, je m'aperçois que je suis encore victime d'une femme... le diable porterait-il robe et hauts talons ?
En tout cas, moi, je prescris ce roman à tous les amateurs de thrillers et à tous les lecteurs qui aiment les grands frissons.

Deuxième roman pour moi de Solène Bakowski que j'avais découverte avec le livre "Avec elle" (en coordination avec Amélie Antoine), et bien je sors de ma lecture toute chamboulée.

Nous suivons une jeune femme, Anna-Marie, entre l'enfance et le début de l'âge adulte. Une vie faite de solitude, de souffrances et de drames. Une vie bancale au cours de laquelle Anna-Marie n'a pu se construire de façon équilibrée. Une vie de haine et de violence.

C'est un roman noir, très noir, mais aussi un conte moderne où de mauvaises fées se sont penchées sur le berceau d'Anna-Marie, dont les démons ne cesseront de la tourmenter, jusqu'à l'apothéose finale d'une noirceur terrible, qui m'aura fait littéralement trembler.

Je ne peux pas mettre la note maximale à cause de l'allégorie de la tache du visage de l'héroïne, omniprésente dans la narration et que j'ai trouvée non seulement inutile mais polluante.

Une lecture percutante, néanmoins, qui confirme pour moi le talent de l'auteure...

En refermant ce livre, je me suis dit que décidemment, certaines personnes naissaient avec un handicap social tel qu'il leur était impossible de vivre "normalement" dans notre société actuelle. Anna-Marie Caravelle, à la fois le personnage principal et la narratrice de cette histoire en fait partie. Un père qui se suicide à l'annonce de sa venue au monde, une mère qui se mure alors dans le silence (et la folie), une voisine qui en profite pour s'accaparer à l'insu de tous le bébé et voilà comment on construit un monstre...
Anna-Marie retrace ici les vingt-quatre premières années de sa vie de marginale, qui agit et réagit à l'instinct, sans foi ni loi, hantée par ses propres démons, trainant sa peau d'"Affreuse Rouquine" dans les alentours magnifiés de la Place des Grands Hommes à Paris.
Une héroïne à la dérive que l'on n'aurait pas envie de croiser dans la réalité!

Étrange livre que celui-ci... On suit l'histoire de Anna-Marie, née d'un père suicidé et d'une mère qu'on internera... Elle sera gardée secrètement par la voisine, Moni, qui la garde captive pendant toute son enfance... Mais voilà, Anna-Marie est détraquée, elle entend la voix de sa mère qui la hante et qui, constamment, la dénigre dans sa tête et la pousse à commettre l'irréparable... Laissant derrière une scène sanglante, Anna-Marie part et rencontre Camille, un jeune SDF, avec qui elle liera son destin. Une relation plus que malsaine, exacerbant ainsi le trouble mental du personnage principal. Les chapitres sont entrecoupés d'insert qui parle du présent : assise sur les marches du Panthéon, Anna-Marie tient dans ses mains un sac mystérieux... Alors, au fil des chapitres, Bakowski dénoue l'histoire afin quela chute nous dévoile ce que contient ce sac... Une histoire troublante, une immersion dans l'âme d'une psychopathe... Âmes sensibles s'abstenir, parce que certaines scènes sont choquantes.

Née dans l'indifférence générale et cachée aux yeux du monde, Anna-Marie Caravelle raconte sa vie. Une vie décadente de souffrance, hantée par ses démons.
En tant que lecteur, on ne peut être que témoin impuissant de sa vie aux enfers, de ses épisodes psychotiques puis vers une ultime tentative de rédemption qui ne peut que s'achever tragiquement.

Ce livre est très sombre, très violent aussi. Mais Solène Bakowski nous entraîne avec beaucoup de talent avec Anna-Marie. J'avoue avoir ressenti une certaine empathie pour ce personnage qui tente à tout prix de trouver le bonheur et de ne plus souffrir.
Une très bonne lecture pour moi.

J'ai acheté deux livres de Solène Bakowski lors d'une grossop de Bragelonne. le premier : « Un sac » est une belle découverte littéraire, l'écriture est agréable. le récit est noir, c'est vrai mais la manière d'écrire de l'auteure le rend poétique et limpide et il m'a ému.
“Un Sac” de Solène Bakowski révèle la vie d'Anna-Marie Caravelle. Anna en est elle-même la narratrice, lucide mais à l'esprit encombré et au visage marqué qui évolue avec le mal qu'elle insuffle.
Son père se suicide en apprenant qu'il va devenir père, ce qui provoque chez sa mère, une sévère catatonie puis le rejet total de son enfant. La maman sera prise en charge par la voisine, Mme Bonneuil, qui l'aidera à accoucher puis l'enverra par la suite en hôpital psychiatrique en gardant secrètement l'enfant. Anna reste confinée avec la voisine jusqu'à ses 10 ans quand, dans l'obscurité de l'appartement, elle découvre sa véritable ascendance. C'est un choc pour la petite fille, une pathologie se déclenche et elle disparaît de la maison pour atterrir dans les rues de Paris.
Dans ce Paris des délaissés, elle va vivre comme une marginale, en voir de toutes les couleurs, tomber dans les excès de la drogue, de l'alcool et du sexe et nous emporter, pauvres lecteurs que nous sommes, au gré de ses humeurs malsaines jusqu'au dénouement sinistre !
Et régulièrement, ce rappel qui entrecoupe les chapitres, cette femme, installée sur les marches du Panthéon, qui tient un sac et qui hésite …
L'histoire se livre, émouvante et passionnante. le livre est lent, les phrases sont souvent longues et nous font cheminer dans de longs monologues à la limite du sordide car Anna-Marie exprime son mal-être dans des pulsions incontrôlables de violence où elle règle ses comptes.
En conclusion, un roman noir court dérangeant si l'on reste superficiel. Il faut fouiller, lire entre les lignes, comprendre l'esprit de la protagoniste. Une analyse très (trop) réaliste du rejet maternel, du manque d'amour et de ses conséquences… Un bon sujet de réflexion.

Quand j'ai lu les étiquettes de ce roman, j'ai cru que ça n'allait pas me plaire du tout. Et j'ai décidé de le lire pour remplir la case « émotions fortes, âmes sensibles s'abstenir » du challenge multi-défis. A voir roman noir, drame, thriller, violence, folie, sdf…, je me suis dit que ce n'était pas pour moi, ce n'est pas ce que je lis habituellement. Et pourtant… J'ai accroché à cette histoire dès les premières pages, et j'ai beaucoup aimé ce combat intérieur que se livre cette fille que la vie n'a pas gâtée, dès le départ. Je ne raconterai rien pour ne pas spoiler (moi-même je n'aurais pas dû lire certaines critiques avant de le lire, parce que je savais ce qu'il y avait dans le fameux sac avant de commencer la lecture malheureusement). Je ne pourrai pas le mettre dans la catégorie « émotions fortes », car ce n'est pas un thriller palpitant et effrayant. Par contre, c'est un roman noir, ça oui, et aussi un roman lie-de-vin… A lire !

Court roman dérangeant et qui laisse pantois une fois terminé.
Anna n'est personne, elle n'a pas d'existence comme « le garçon » de Marcus Malte n'avait pas de nom, et pourtant elle cherche l'amour. Pas le prince charmant, tout simplement l'intérêt dans les yeux de quelqu'un. Sa mère et sa « nounou » démissionnent et elle attire leur attention par la cruauté gratuite. Une vraie graine de délinquante peu favorisée par la nature, elle va zoner avec parfois une lueur d'espoir pour s'engluer dans la marginalité.
La narration à la première personne fait que le lecteur est happé malgré lui par cette héroïne au demeurant attachante. Deuxième roman de cette auteure et il est à noter une originalité de ton et une belle fluidité dans l'écriture. Ses personnages passent de l'extrême bonté à la plus grande des cruautés sans presque jamais rencontrer un flic. Alors roman noir et glauque qui s'absorbe sans réserve !

Voilà un petit thriller qui ne paye pas de mine mais qui, l'air de rien, au fur et à mesure de sa lecture vous emprisonne dans sa lecture et que vous aurez bien du mal à lâcher.
Petite précision avant de succomber à son achat qui en vaut le coup, ne vous fiez surtout pas à ce que vous lirez en 4eme de couverture, il ne reflète en rien du contenu de l'histoire ni de l'ambiance créée par l'auteur dans ce roman.
Solène Bakowski a l'art et la manière de vous annoncer le pire sans pour autant être glauque, ni vulgaire, ni violente. Mais il n'empêche que c'est violent dans le fond et dans la forme, l'auteur ne ménage pas ses lecteurs mais c'est fait de façon très intelligente et paradoxalement, agréable à lire.
Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai eu un coup de coeur car ce n'est pas le cas, mais je suis très content de l'avoir lu.
Et puis honnêtement, un livre sur lequel est apposé une phrase élogieuse signée Babelio, il ne pouvait en être autrement...😉

Éditeur : Milady, janvier 2017
288 pages; Solène Bakowski Perso :):):):):)
Le décor est planté, l'atmosphère mise en place avec une grande part de mystère. Une fois la description passée nous sommes tout de suite intrigués et plongés dans l'histoire.
Le roman démarre à la première personne. Nous voilà donc dans la peau de notre héroïne, Anna. Elle est assise sur le trottoir, devant le Panthéon, à Paris, en pleine nuit. Elle serre entre ses bras un sac à dos qu'elle semble vouloir protéger comme un trésor. Qui est-elle ? Pourquoi est-elle là ? Quelle est son histoire ? Que contient donc le sac dont elle ne semble vouloir se départir sous aucun prétexte ? A partir de là le lecteur peut commencer à se poser des questions, le récit va se dérouler, et nous allons découvrir l'histoire d'Anna.
L'atmosphère est noire. le bien ? le mal ? Est-ce que tout doit toujours être bien clair, net et défini, le blanc et le noir bien distincts ? Ne se trouve-t-on pas plutôt, ici, dans un monde où le gris règne en maître ? Anna elle-même sait-elle faire la différence ?
À chacun de se faire son avis sur ce qu'aurait pu être la vie d'Anna si les événements s'étaient déroulés autrement dans son enfance. Si l'existence avait placé sur son chemin d'autres personnes et si et si et si...
Le style de Solène est percutant : le choix de son vocabulaire toujours précis et incisif. Je dirai que ce roman est profondément noir, mais surtout atypique.
Le roman de Solène a d'abord été auto édité sur Amazon, où il a plu d'emblée à des milliers de lecteurs. Les Editions Milady l'ont ensuite sorti sous format papier.
Il est maintenant entre vos mains, alors, une fois parvenu à la fin du roman si vous avez eu le courage d'ouvrir le sac pour découvrir ce qui s'y trouve, quel regard porterez-vous sur Anna ? Sur sa vie et ses choix ? Je vous laisse seul(e) juge !

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