Cliente

Je termine mes lectures de 2017, avec ce beau livre de Josiane Balasko que je découvre en écrivain.
Son style est fluide et situe l'auteure dans la veine d'un Frédéric Dard.
Le récit est simple et contemporain, parfois pathétique et déchirant...
Les rêves ont un prix, parfois exorbitant, que Marco accepte de payer avec l'assentiment de Fanny, sa femme.
Marco et Fanny sont jeunes, et leur fragilité n'a d'égale que leur détermination à être heureux;
La cliente, Judith, jette ses derniers feux dans une relation qui se veut légère, artificielle et décomplexée.
Judith, Marco et Fanny trouveront-ils leur place dans ce manège à trois, où ils tournent le temps du roman? Et qui descendra du manège?...

Une bonne surprise avec ce court récit de Josiane Balasko ou l'on suit principalement trois personnages Marco et Fanny jeune couple et Judith qui est une femme d'une cinquantaine d'années animatrice d'un télé-achat.

Ces personnages vont être liés car Judith va devenir la cliente de Marco, en effet celui-ci va devenir gigolo pour aider Fanny à subvenir au besoin de son salon de coiffure ou il n'y a pas foule. Marco fait cela à l'insu de celle-ci prétextant de nouveaux chantiers.

Le récit se fait à tour de rôle suivant les personnages ou l'on découvre que Judith est en manque d'affection et d'amour malgré le fait qu'elle soit extrêmement médiatisé, elle est également à la recherche d'une certaine forme de jeunesse.

Marco est pris entre deux feux car il a besoin de cet argent pour lui et Fanny et démarrer au mieux leur vie à deux et Fanny qui va se retrouver désemparé lorsqu'elle va découvrir la situation de son homme.

Un récit intéressant sur un thème très peu souvent évoqué.

Fanny et Marco s'aiment, mais ont bien du mal à joindre les deux bouts, et même vivre chez la mère de la jeune fille n'est pas toujours suffisant. Alors quand une facture ou une traite du salon de coiffure de Fanny devient urgente à payer, Mario troque son bleu de travail pour un costume, et vend ses charmes et sa vigueur pour combler la solitude de riches femmes d'affaire. Officiellement, il trouve de nouveaux chantiers urgents, et tout le monde est ravi de voir que les affaires reprennent toujours au bon moment.

Un tel secret se peut pas rester caché longtemps, et quand il est dévoilé, les questions se posent : si la prostitution de Marco paraît insupportable, où trouver l'argent qui leur fera désormais défaut ? le couple peut-il tenir face à cette situation « temporaire » qui risque de durer ? D'autant plus que Marco et Judith, une de ses clientes, mettent dans leur relation plus de sentiments qu'ils ne voudraient l'avouer.

Roman à trois voix (Marco, Fanny, Judith) assez intéressant sur le thème de la prostitution de classe : l'argent qui circule entre les trois personnages pourrit petit à petit leurs relations. Il est difficile de s'attacher à l'un d'eux, car tous leurs défauts et leur côté sombre sont rapidement exposés : lâcheté, mensonge, mépris, … Question écriture, on sent quand même le scénario caché derrière. le roman n'est pas désagréable et évite un certain nombre de clichés (pas tous, malheureusement!), mais l'ensemble peine tout de même à convaincre.

A l'origine, un scénario qui n'a emballé aucun producteur , c'est devenu un livre publié en 2004 chez Fayard avec un certain succès, puis édité en livre de poche en 2005 favorisant ainsi une plus large diffusion .
Le film a pu finalement être réalisé par Balasko en 2008 mais ne figure pas au Panthéon du cinéma.
C'est plat, peu captivant, convenu , quelque peu nunuche, juste bon pour passer un petit après-midi à l'intérieur, faute de mieux à cause des ravages de la canicule , ménager le cerveau en surchauffe . Dommage !

Cliente propose une narration autour de trois personnages principaux : le mari, la femme, la cliente (du mari).

Chacun s'exprime et raconte à son tour un récit qui ne parvient jamais à prendre de la consistance, de la force.

L'intrigue aurait pu être menée autrement, encore aurait-il fallu que le style suive. Hélas, mis à part le contenu (prostitution masculine), ma petite cousine de 10 ans serait parvenu à le lire sans difficultés.

C'est selon moi là que le problème se situe ; aucune émotion, pas de ressorts de l'âme dans ce roman, lexique choisi et écriture trop plate ne le permettant pas.

Ca ressemble à un scénario. Pour l'ascenseur émotionnel et la réflexion, il faudra repasser ou changer d'auteure.

Lien : http://justelire.fr/apres-to..

Je ne sais pas exactement a quoi je m'attendais en lisant ce livre mais je suis déçue....
Alors certes, c'est drôle, et on pourra relever des citations quasiment a chaque page mais bon ça chaque français le sait. Josiane Balasko est une femme très talentueuse et nous fait rire depuis pas mal d'années maintenant.
Mais l'histoire en elle même est assez plate je trouve et puis les personnages sont très (trop) caricaturales.
Un bon moment de lecture mais sans plus....

J'ai attaqué ce live plus par curiosité que par conviction.
Josiane Balasko, c'est le cinéma, pas la littérature. Ce que m'a confirmé le début du livre.
Essentiellement des dialogues. Des chapitres courts où parlent alternativement les trois principaux personnages : Marco, Fanny et Judith.
Marco et Fanny sont mariés depuis cinq ans. Pour faire face à leurs difficultés financières, Marco devient escort boy, en cachette. Sa principale cliente est Judith, cinquante et un ans, présentatrice de télé-achat.
Assez agaçant ce début ! Et puis, et puis……, je me suis prise au jeu. Ҫa file bien, c'est visuel, l'analyse des situations et la psychologie des personnages sont plausibles, la progression de l'histoire est bien menée.
On sent que c'est écrit pour faire un film.
Et au final, sans être de la grande littérature, c'est un assez bon moment de lecture détente.

J'adore Josiane Balasko en tant d'actrice, donc dès que j'ai découvert qu'elle avait écrit des livres, je me suis dit, je tente et je ne le regrette pas.
Nous suivons l'histoire de Fanny et Marco, ils sont mariés et ont du mal à joindre les deux bouts, Fanny vient d'ouvrir son salon de coiffure et les traites tombent plus vite que les recettes et Marco fait des chantiers avec Toutoune, mais ceux-ci tombent aussi moins vite que les traites du salon de coiffure. Un jour, Marco décide d'arrondir les fins de mois et de prêter ses services à des femmes seules mais richissimes, et ceux-ci en cachette de Fanny, bien évidemment.
Ce qui devait arriver arriva, Fanny découvre la vérité, comment va-t-elle réagir ? Va-t-elle pardonner ?
L'écriture de Josiane Balasko est vraiment très plaisante, les personnages crédibles, pas de descriptions inutiles, elle va à l'essentiel et c'est ce que j'aime dans un roman, même si celui-ci est vraiment différent de ceux que je suis habituée à lire.
Je recommande ce petit roman (250 pages) à tous ceux qui veulent voir Josiane Balasko différemment et passer un bon moment de lecture.

Ça devient compliqué quand l'amour se mêle à l'argent ! Quand il faut payer pour satisfaire le premier ou se prostituer pour obtenir le second....
Marco, trentenaire marié et heureux en ménage, décide de devenir Escort boy, pour pouvoir payer les factures et en particulier celles du salon de coiffure de sa femme Fanny, 24 ans. Judith, la cinquantaine séduisante, dirige une émission de télé-achat à succès. Elle est divorcée, a perdu ses illusions sur l'amour, préfère se payer de temps à autre, un gigolo. Parmi eux, Patrick, en réalité Marco.

Le récit est à trois voix, l'homme, la femme et la maîtresse. En alternance, ces trois narrateurs donnent leur vision de la situation.

Josiane Balasko et sa gouaille bien à elle, j'adore ! « Cliente » nous plonge, avec beaucoup d'aisance, chez une certaine bourgeoisie et chez des gens plus modestes. Son étude de moeurs évoque le statut sans complexe de femme libre avec pour souci majeur la désillusion de la solitude et s'attaque aux difficultés financières d'un jeune couple. Un livre sans prétention avec lequel j'ai passé un bon moment. C'est drôle, tendre mais triste aussi car Marco est finalement la victime de l'égoïsme de deux femmes.

Roman plaisant et agréable à lire. En alternance, trois narrateurs nous donnent leur vision des choses au fur et à mesure qu'elles arrivent : Marco, qui choisit comme pseudonyme Patrick dans sa tentative d'escort boy afin de pallier aux fins de mois difficiles. Par hasard, une cliente lors d'un chantier de ravalement d'intérieur, son métier "officiel" quoique au noir, lui fait des avances. Elle est âgée (la cinquantaine), il est poli, et très gêné. Elle lui fait comprendre que ce ne serait pas gratuit, il se laisse faire, par amour pour sa belle dont il sauvera ainsi le salon de coiffure.... Fanny, femme de Marco, jeune, belle, dans la mouise totale avec l'argent. Et enfin Judith, vedette de télé-shopping, la cinquantaine affirmée et esseulée. L'écriture est simple, rapide, sans prétention. Belle surprise !