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EAN : 9782715245440
Le Mercure de France (06/04/2017)
3.93/5   47 notes
Résumé :
C'est tant de joie, ces trois premiers accords qui font résonner toute ma chambre, les phrasés qui s'envolent, les triolets qui glissent et qui m'emportent au-delà du jardin, la partition bordée d'un liseré vert, baroque. Dessus, on lit le nom de Wolfgang Amadeus Mozart. Wolfgang Amadeus Mozart. Ce nom-là, je le répète dans ma tête, ça ne fait plus qu'un seul et très long mot, dur à dire, pareil qu'Azay-le-Rideau. Volfgangamadéoussemozare, Volfgangamadéoussemozare. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Comment parler de ce très beau texte sans le dénaturer et faire pâlir sa source de lumière.

L'écriture de Cécile Balavoine m'a profondément touchée tant elle est lumineuse, juste et vibrante comme une mélodie. Il règne dans ce livre une atmosphère de douceur et de plénitude, il en émane un parfum de sensualité comme on respire une brassée de fleurs et met tous les sens en éveil.

J'écris ces mots dans une lumière feutrée pour m'imprégner encore plus de son ambiance mystique et pourtant si vivante. J'ai traversé les siècles à la rencontre de Mozart et j'ai appris énormément sur le grand compositeur tout en restant ancrée dans un présent bien réel par la force d'un amour puissant.

Par la voix de la narratrice, Cécile Balavoine raconte comment à l'âge de 9 ans, elle s'est passionnée pour le piano et la musique de Mozart. Une passion peu commune pour une enfant de cet âge. Une dévoration exclusive pour toute l'oeuvre du compositeur et pour sa personne, c'est Lui l'élu de son coeur.

Sa passion de petite fille n'est pas une lubie et ne s'éteint pas mais grandit dans son corps de femme en même temps qu'elle veut tout connaître de la vie de Mozart . Adolescente, elle arpente seule les rues typiques de la ville médiévale de Salzbourg, ses étranges bâtisses jaunes et ses petites chapelles sacrées blotties au sommet des alpages. Elle revêt lors des concerts donnés en l'honneur de Mozart, la plus belle des robes , la Dirndl, la robe traditionnelle au tablier blanc si chère au coeur de Cécile.

Mais Cécile se rend compte aussi que cette passion atypique l'enferme dans un passé qui est mort et l'éloigne d'un présent où elle peine à prendre pleinement sa place, alors adulte elle s'envole pour New-York et devient journaliste.

C'est là-bas, dans la ville la plus moderne et bruyante qui soit, que le passé va la rattraper quand elle téléphone à un grand chef d'orchestre pour une interview. La voix de cet homme qu'elle ne connaît pas la bouleverse terriblement car en l'entendant, Cécile ressent au plus profond d'elle-même les mêmes vibrations intenses que celles qu'elle éprouve en écoutant Mozart.

Il y a l'angoisse de la première rencontre, l'attente, la découverte du corps de l'autre, les silences, les fugues, toutes ces sensations très intenses qui vont crescendo, le tout écrit avec un vocabulaire qui donne vie à tous les sens avec une extrême pudeur.

Il y aussi tout ce qui pèse sur les épaules et ralentit le cours de la vie, ces opposés et ces extrêmes entre passé et présent rythment l'évolution d'une relation amoureuse entre deux êtres réunis par Mozart sous la plume magnifique de beauté et de délicatesse de Cécile Balavoine.

C'est un immense coup de coeur !
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Certains livres sont magiques : ils nous ensorcellent, nous ravissent, nous transportent, littéralement. Je me suis trouvée sous le charme de cette magnifique histoire, de cette écriture douce, sensuelle et poétique. Je sais d'avance que c'est un livre que je n'oublierai pas et que je porterai longtemps en moi, comme l'auteur a certainement porté longtemps en elle l'histoire qu'elle raconte… Est-ce une autobiographie ? Je ne sais pas vraiment. Il est écrit « roman » sur la couverture mais d'après mes recherches, de nombreux éléments du récit appartiennent bien à la vie de l'auteur.
Voici quelques bribes d'une histoire fascinante : Cécile, la narratrice, mêle deux époques dans son récit, son enfance et l'âge adulte. de son enfance, on retiendra son amour (et le terme est à peine assez fort) pour Mozart. Dans sa chambre, pas de poster de Police ou de Téléphone, non, des posters de Mozart qu'elle écoute religieusement, qu'elle joue au piano, qu'elle chante. Mozart, Mozart, Mozart. Elle entraîne ses parents à Salzbourg où a vécu le compositeur, apprend l'allemand, passe une audition pour rejoindre un choeur d'enfants, fête l'anniversaire de sa mort et celui de sa naissance en allumant dans sa chambre d'adolescente des bougies. Elle a même le sentiment profond de ne pas vivre à la bonne époque, comme s'il y avait eu une erreur. Elle aurait dû le rencontrer, ils auraient dû s'aimer. Il faut réécrire l'histoire. Elle le sent presque charnellement présent à ses côtés, elle a l'impression qu'il lui fait signe, qu'il lui parle. Sombre-t-elle dans la folie ? Non, cela s'appelle une passion et une passion à laquelle elle s'offre totalement.
Adulte, Cécile, devenue journaliste, tombe amoureuse d'un chef d'orchestre, un maestro, qu'elle a interviewé. Quelques mots au téléphone et c'est le coup de foudre. Ils se rencontrent furtivement entre deux avions, s'aiment à la folie, se donnent l'un à l'autre puis se séparent. A chaque fois, c'est un déchirement. Pourquoi cette passion, cet amour fou pour cet homme qu'elle connaît à peine ? N'attend-elle pas de lui qu'il soit « un passeur » vers l'Autre, celui qu'elle n'a pas et n'aura jamais, celui qu'elle aime d'un amour fou : Mozart ? Mozart, Maestro… Presque les mêmes lettres…
Et ces deux histoires, celle de l'enfance et celle de l'âge adulte, s'entremêlent et c'est tout simplement sublime parce que Cécile se livre sans compter, s'offre à la vie et à l'amour. Ses mots disent cette folie qui la porte, cette passion qui la dévore et qui donne un sens à sa vie tout en la rendant parfois invivable. Elle dit de façon magistrale son amour pour la musique, décrit ses émotions avec tellement de nuances, de beauté et de sensibilité que l'on plonge corps et âme dans ce récit qui nous enveloppe de volupté et de bonheur.
Et l'on n'a qu'une envie : écouter Mozart !
C'est magique, envoûtant et terriblement beau.
Un ÉNORME coup de coeur !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Il est rare qu'un primo-romancier évite tous les écueils et livre un roman aussi abouti que vibrant. Il arrive plus souvent qu'il pèche par excès de passion, cédant à la tentation de trop en dire au risque d'assommer son lecteur. La maîtrise de Cécile Balavoine est d'autant plus impressionnante. En sublimant sa passion pour Mozart, elle parvient à nous plonger dans un océan de beauté et de finesse dont on ressort apaisé et revigoré.

La petite Cécile a neuf ans lorsqu'elle découvre la musique de Mozart. Plus qu'une révélation, un coup de foudre qui englobe tout autant l'homme, son talent, sa musique et sa vie. Cécile est amoureuse d'un mort qui vit en elle depuis ce jeune âge. A quarante ans, devenue journaliste, elle interviewe un célèbre chef d'orchestre par téléphone et ressent à l'écoute de sa voix la même émotion qu'à neuf ans à celle des premières notes de Mozart. Bouleversée, elle va se laisser aller à ses émotions qui font écho à son enfance et à son adolescence tout en lui ouvrant un horizon de promesses inconnues.

"Je vous dis que j'ai peur. Je vous dis que j'ai peur et que j'ai hâte. Vous répondez que vous aussi avez peur et hâte. Je vous demande pourquoi c'en est ainsi de nous. Je perçois ce que vous éclairez en moi. Mais savez-vous ce que j'éclaire en vous ? le sentez-vous ?"

D'une plume à la fois sensuelle et pudique, l'auteur nous parle de passion avec une justesse et une acuité qui touchent juste. Passion contrariée d'une fillette amoureuse d'un mort, d'une jeune fille obligée de ranger ses rêves de devenir musicienne, d'une jeune femme amoureuse d'un homme déjà pris. Mais passion récompensée finalement par cette rencontre, passion ranimée par la convergence de deux êtres qui brûlent de la même flamme.

C'est un vrai bonheur de lecture ce Maestro, une bulle de bien-être. Une invitation à se laisser aller à la passion, à assumer ses choix et à ne pas se renier. Tout comme le chef d'orchestre peut se concevoir comme un passeur, un intermédiaire entre un compositeur et son auditoire, Cécile Balavoine se fait passeuse de beauté et de lumière. Et c'est superbe.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Pour tenter de distraire leur fille de 9 ans, ses parents lui offrent un piano.
C'est grâce, ou à cause de cet instrument que Cécile fera la connaissance de celui qui envahira sa vie en la magnifiant à travers sa musique, Mozart.
Un film sur la vie du jeune prodige la bouleverse, il y aura la découverte du requiem, de tous les concertos et symphonies.
L'enfant grandit avec sa passion, son plus beau souvenir, un voyage à Salzbourg où elle visite la maison natale.
A son entrée en sixième, elle intègre un choeur d'enfants, la musique est partout, comme un second souffle indispensable à sa vie.
Plus tard vient l'émoi du premier concert dans une salle parisienne.

Lorsque Cécile devient journaliste, elle tombe amoureuse d'une voix entendue au téléphone, il s'agit d'un célèbre chef d'orchestre qu'elle doit interviewer.
La passion prend un autre visage à moins que ce ne soit que la continuité de son amour d'enfance.

C'est une bien belle partition que nous offre Cécile Balavoine, son écriture est élégante, toute en retenue et délicatesse.
« le silence qui suit Mozart, c'est encore du Mozart », oui, je suis d'accord et à cela je rajouterai que le vide qui suit la lecture de ce très beau premier roman, est empreint de nostalgie, de magie, de plénitude qui m'a empli d'un extraordinaire bien-être.

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Maestro m'a percutée. Dès les premières pages, un mot s'est imposé à moi et a martelé jusqu'à devoir l'énoncer à voix haute pour m'en débarrasser : « abouti ». le rythme ; l'écriture directe, confiante ; les entrelacs du présent et du passé, du présent et des passés ; la sincérité du propos qui n'a plus peur de se dire sans éprouver la nécessité de convaincre ou de plaire… C'est un roman abouti qui s'impose à moi dès les premières lignes. Cécile Balavoine égraine au fil des pages les rendez-vous manqués, les malentendus, les ratés, les rêves avortés, les espoirs et déceptions qui scandent et entravent un chemin. Mais sans nous alourdir, sans nous en faire l'apogée, ni un drame encore moins une explication de texte. Avec élégance et pudeur, par petites touches, si infimes parfois qu'on pourrait passer à côté d'une information délivrée en catimini, l'auteur tisse point par point, dans un ordre qui ne répond à aucune logique sinon à celle d'une vie dont on ne mesure que trop peu les hasards ou les bienvenus : les événements, réminiscences, rencontres et éprouvés de son histoire.
Une voix, un père, Mozart, des amants, un Amour. le père, première figure centrale, d'amour, d'attente et donc de pression et de cran d'arrêt. « Mozart et son père avaient aussi leurs mots d'amour filial. Et soudain je comprends le malaise, la tristesse. Peut-être était-ce pour ne jamais grandir, pour continuer à honorer le père que j'avais préféré aimer un mort. »
La rencontre amoureuse et sensuelle avec le piano d'abord. « Je m'ennuie dans tout ce vide, dans tout ce blanc. Pour me remplir, on m'offre un piano qui sent les copeaux de bois. Je m'enferme pendant des heures avec lui dans ma chambre, je le respire, je le hume. Ses touches sont lisses, je les caresse, comme les courbures du battant qui protège le clavier, doux, velouté par le vernis. J'aime son odeur, j'aime son toucher. »
Et puis Mozart et la musique ! Heureuse de ne plus être seule, joyeuse de la découverte d'un univers, Cécile grandit dans et avec la musique et en ami intime Wolfgang. Un lien incontournable, une connexion inexpliquée, s'impose en maître et avec lui le poids d'une différence à assumer, la douleur d'un non-sens envahissant, mais indéniablement là, mystérieusement familier. Cécile part à Salzburg : « Rien n'était plus évident que d'être là, comme s'il s'agissait d'un lieu de naissance de l'âme. Comment expliquer autrement l'évidence ? Je me disais qu'il devait exister, pour chacun d'entre nous, un endroit sur cette terre où s'opérait la communion entre le tellurique et le céleste. Pour moi, ce lieu était ici, devant cette imposante montagne, à la naissance des Alpes. »
Et puis cet invisible qui se glisse, ces souvenirs d'antan non vécus et pourtant si palpables, si ancrés en elle, et qui racontent un passé lequel trouve son écho dans le présent…On devine l'angoisse par moments d'être ainsi traversée et écrite par d'autres fantomatiques si proches et si lointains ; l'angoisse d'inventer sa singularité dans un écrin cousu main depuis des lustres en vivant pleinement son présent dans tout ce qu'il comporte de beau et de puissant. « Je n'avais jamais raconté à personne ce qui depuis longtemps m'obsédait. Je ne l'avais jamais dit mais il m'arrivait de l'écrire. Parfois. de plus en plus souvent. Inlassablement, j'écrivais cette histoire et la réécrivais avec d'infimes variantes. C'était l'histoire d'une jeune femme assaillie par des souvenirs anciens, trop anciens pour lui appartenir, et qui peu à peu en perdait la raison. Un soir, plutôt que de mettre fin à ses jours comme elle y avait songé, tant elle était envahie par ce passé qui la plongeait dans un monde irréel et la désespérait, elle prenait un train à la gare de l'Est après avoir laissé une lettre d'adieu à l'homme qui partageait sa vie. Elle partait rejoindre la ville d'où lui venaient ses souvenirs pour tenter de les comprendre, peut-être de les conjurer. »
Les énigmes se faufilent entre les pages sans jamais se dévoiler, fuyant la démonstration éclairée d'un noeud tragique à solutionner en ménageant son effet. C'est plus fin, plus subtil, et ces noirs-obscurs délivrés ça et là suscitent le désir vivant dont la narratrice semble si bien accepter les latences, les absences, les patiences.
Cécile Balavoine nous offre la mise en mots, le roman sur l'évidence. L'évidence que l'on sait nommer, facile, un peu goguenarde, dans un tombé de sens qui n'appelle aucun effort. L'évidence qui nous chahute le corps, nous enrobe de son ambiance : la sensation avant qu'elle ne soit pensée, qui n'est pas sans convoquer l'inquiétante étrangeté, l'Umheiliche d'un autre autrichien très célèbre : l'inquiétant dans le familier, le déjà-vu dans la nouveauté, la peur du nouveau qui nous est si proche….Les deux amants n'auront de cesse de se dire leurs peurs et leurs hâtes pourtant de se voir, se revoir et ne plus se lâcher, dépourvus et emportés par l'évidence d'un amour qui se reconnaît par la voix, par l'évidence d'un vieil amour naissant ?
L'évidence qui nous dépasse, nous déborde, nous submerge et ne se devine que dans l'après-coup, peut-être, pas toujours. Elle ne se laisse jamais attraper de toute façon cette évidence là : on la touche du bout des doigts avant qu'elle ne s'envole encore, un peu comme quand on frôle, l'espace d'une infinie seconde, une vérité : laquelle éclaire et fait sens, enfin, après laquelle on court, souvent, pour être bien avec soi, toujours. L'évidence comme l'essence portée en creux, l'essentiel qui pousse, tend, aspire, rêve, aime et anime tout ce qui s'éprouve et grandit, tout ce qui heurte et se panse. Les vies dansent des pas qu'on ignore mais qu'on mettra toute une existence à répéter et à magnifier…
Merci infiniment Cécile Balavoine : ça chahute, tourneboule, ça résonne si fort depuis que j'ai refermé votre premier et grand roman. Il s'écrit depuis longtemps ce livre, il germait depuis longtemps et a sans doute éclos au moment propice et opportun. Il convoque les questions du destin, de l'inconscient, de la quête. Avec discrétion, à travers une trajectoire, l'écriture limpide diffuse et transmet l'universel des rouages de la vie : ses mystères, ses élans, répétitions, créations, coïncidences ou pas…Le maillage de l'existence.
« Ma main s'est mise à tournoyer, traçant les formes d'yeux répétitives et obsédantes qui s'étaient déjà dessinées la première fois. Puis tout à coup des lettres, des mots, nets, immuables, inévitables sont apparus : Mozart germer amour monde. J'ai jeté mon papier, le crayon. Il n'y avait rien à faire. Je ne pouvais pas sortir de Lui, de son amour, de cet entrelacs d'âmes. Peut-être quelque chose naîtrait-il de tout cela ? Un germe du mieux, un monde né de l'amour d'un mort ? Je ne savais plus s'il fallait rire ou être consternée. Mais je me suis dit que peut-être, quand même, quelque chose, quelque part, devait bien exister au-delà du visible. »
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critiques presse (1)
Culturebox
03 mai 2017
Cécile Balavoine décrit avec justesse les événements, mots prononcés, joies et tourments de l'enfance, qui laissent une empreinte persistante jusqu'à l'âge adulte, et peuvent entraver l'existence.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, alors que je suis seule à la maison, peut-être qu’ils sont sortis tous les trois pour une promenade, je fouille dans la bibliothèque, je trouve une biographie de Mozart. Personne ne l’a jamais ouverte. Les pages sont encore propres, elles sentent le papier neuf. Peut-être qu’on l’a achetée pour moi. C’est une édition rouge, en cuir. L’auteur s’appelle Marcel Brion de l’Académie française. J’ai honte en lisant la préface où il raconte qu’il a bien hésité avant d’écrire son livre parce qu’On ne touche pas à Mozart. Parce que Mozart, c’est sacré. J’ai chaud dans la gorge, sur les joues, je voudrais disparaître, moi qui parle à Mozart, depuis l’été du film, qui pense à Lui et Le tutoie. Pourtant, Il est bien là, Mozart, assis sur le pupitre du piano, je Le sens, je Le devine. Marcel Brion de l’Académie française ne le sait peut-être pas : Mozart vit dans ma chambre.
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Il me semble que mon élan vers vous ne s'éteindra jamais.Comme si nous étions nés d'une même âme, d'une même source, issus d'une même constellation.
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Cela ne m’étonne même pas. Sans doute est-ce là un attribut de l’enfance : la vie est si nouvelle, si surprenante, que rien ne semble invraisemblable.
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« Une sensation étrange. Comme si mon corps était pesant et aérien, lourd et flottant à la fois, inexistant et infiniment large.
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Vous prononcez des mots très beaux. Les mots iversse, lumière et plénitude
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